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« Le tournesol est la fleur du Rom »

Inès Attoubi
p. 182-185

Résumé

Vendredi 7 avril 2023, l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco), seule université française à dispenser des cours de romani, a organisé une rencontre pour célébrer la Journée internationale du peuple Rom, prévue le lendemain. Le 8 avril a été choisi par l’Union romani internationale en mémoire de son premier congrès en date du 8 avril 1971, dont le but était de célébrer la culture romani et les Roms du monde entier, mais également de lutter contre le racisme en sensibilisant les « non-Roms » aux problèmes rencontrés par les Roms, première minorité de l’Union européenne.

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Texte intégral

  • i Nicolas Clément, La précarité pour tout bagage. Un autre regard sur les Roms, Paris, Les éd. de l’A (...)
  • ii Rencont’roms nous, « L’Abécédaire des droits de l’enfant de la Flambère », Rencont’roms nous, 2022.
  • iii Traduction en français de Hans Hesse, Les yeux d’Auschwitz, Paris, Notes de nuit, 2023 [2001].
  • iv Julieta Rotaru, David Gaunt, The Wallachian Gold-Washers: Unlocking the Golden Past of the Rudari W (...)
  • v Petre Petcut, L’esclavage des Roms dans les principautés roumaines : cinq siècles d’esclavage oubli (...)
  • vi Déborah Da Silva, Une jeunesse Rom (Ilha Productions, 2021).

1L’après-midi du 7 avril 2023 à l’Inalco a débuté par un échange littéraire dans l’auditorium. Nicolas Clément (Secours Catholique)i, l’association Rencont’roms nousii, Aurore Tirard (Inalco)iii et Julieta Rotaru (Inalco)iv ont présenté leur publication. Petre Petcut (Inalco) nous a ensuite conduits à son exposition photographique sur l’esclavage des Roms dans la galeriev. La rencontre s’est poursuivie par la projection du documentaire Une jeunesse Rom de Déborah Da Silvavi, avant de finir par un spectacle de théâtre réalisé par et pour les premiers concernés, les jeunes de l’association Rencont’roms nous.

2Parmi les différents intervenants de cette rencontre, un groupe s’est vite démarqué, les jeunes de l’association Rencont’roms nous. Née en 2013, l’association a pour volonté de redonner « la parole aux premiers concernés », les habitants Roms du terrain de la Flambère, un bidonville situé près du centre-ville de Toulouse. L’équipe, en invitant « au faire ensemble, au partager ensemble, au créer ensemble, préludes du vivre-ensemble », lutte contre le racisme, l’exclusion et les discriminations. Trois volets sont déployés : culture, éducation, insertion professionnelle. L’association accompagne près de 50 élèves dans leurs parcours scolaires et s’inscrit dans une démarche inclusive et participative. Des salariés et des volontaires en service civique de l’association viennent du terrain, y ont vécu ou y vivent encore.

L’Abécédaire des droits de l’enfant de la Flambère

3Andrei, Frendus, Florin, Alina, Dinarca, Antonio et Nathanaël de Rencont’roms sont venus spécialement de Toulouse pour cette rencontre. Ils ont d’abord présenté leur « Abécédaire des droits de l’enfant de la Flambère ». 26 lettres pour 26 histoires et récits. A comme Activités, B comme Boire, jusqu’à Z comme le convoi Z. Tous les jeunes et les enfants de la Flambère, âgés de 6 à 24 ans, ont participé à sa rédaction. Pendant deux ans, ils se sont questionnés sur les droits de l’enfant lors d’ateliers d’écriture et de photographie, de sorties, de visites et d’activités diverses. L’objectif premier était qu’ils connaissent leurs droits, pour mieux s’en saisir, les défendre et les revendiquer. Cet abécédaire est donc le leur, ce sont leurs mots, leurs récits et en partie leurs images que l’on retrouve. Des bribes de leur quotidien y sont dépeintes, eux dont les droits, même les plus élémentaires, sont souvent bafoués. Eux qui, pourtant, ne demandent qu’une seule chose, « vivre comme les autres », vivre leur enfance et leur jeunesse, réaliser leurs rêves, sans que tout ne soit un obstacle. L’Abécédaire est directement téléchargeable sur le site de l’association Rencont’roms nousvii. Un à un, les jeunes présents ont lu quelques extraits.

4« B comme boire. Sur le terrain, il n’y a pas d’eau potable. Il y a seulement quelques robinets répartis aux quatre coins du bidonville, mais tous ne fonctionnent pas et l’eau qui sort, quand elle sort, n’est ni bonne ni potable. Pourtant, on sait que l’accès à l’eau est un droit fondamental pour les enfants, et même pour tous.

5« C comme caravanes. Si on avait un rêve, ce serait qu’on ait tous un appartement, parce qu’on n’est pas des nomades, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent. On sait que le logement est un droit et que tous les enfants devraient avoir un toit sur la tête. Et puis, à l’école, on n’aurait plus honte de dire où on habite.

6« R comme Roms. On est des Roms et on vient de Roumanie, on est donc des Roms roumains, mais il y a aussi des Roms de Bulgarie, de Serbie, d’Albanie et même des Roms français. […] Si on avait un rêve, ce serait qu’on soit respectés en tant que Roms et considérés en tant qu’êtres humains, et qu’on arrête de nous discriminer avec des préjugés et stéréotypes.

7« V comme Violence. Certains d’entre nous ont connu des expulsions, la police venait détruire les caravanes, prendre toutes nos affaires, y compris les cartables pour l’école. Les parents avaient à peine le temps de récupérer les papiers d’identité. D’autres se souviennent aussi des moments où la police est venue à 6 heures du matin, où elle nous jetait dehors en plein hiver, où on restait des heures dans le froid, sans pouvoir aller aux toilettes. »

8À la question « préférez-vous qu’on dise “Rom” ou “Tsigane” ? », tous les jeunes ont répondu « Tsigane ». Andrei a ajouté, en riant : « Mais le mot “Rom” ne me dérange pas ! “Rom”, ça veut dire “homme accompli”, donc ça nous va très bien ! » La réelle différence entre les deux termes, c’est que « Rom » est un nom choisi par les Roms eux-mêmes, alors que « Tsigane » a été choisi par les « gadje », les « non-Roms ». Pour certains, le terme « tsigane » renferme de nombreux préjugés et toute une mémoire, notamment liée à l’esclavage. L’exposition de Petre Petcut, L’esclavage des Roms dans les principautés roumaines : cinq siècles d’esclavage oublié, présentée à l’Inalco, en témoigne. Roms ou Tsiganes, Nathanaël, le cofondateur de Rencont’roms nous, insiste : « C’est avant tout leur situation de grande précarité qui définit les habitants de la Flambère. »

Une jeunesse Rom

9La journée s’est justement poursuivie avec la projection du documentaire Une jeunesse Rom. La réalisatrice, Déborah Da Silva, offre dans ce film un aperçu du quotidien des habitants du terrain de la Flambère, et notamment de leur lutte pour garantir l’accès à l’école aux plus jeunes. En moins d’une heure, cette rencontre de plusieurs personnes livre, à cœur ouvert, des morceaux de leur vie.

10Sergiu, arrivé seul récemment sur le terrain, nous compte ses désillusions amoureuses, son goût pour la fête, et sa tristesse. « De temps en temps, je pleure, parce que c’est normal. »

11Dorina, « cheffe » et interprète du terrain, se lie d’amitié avec Juliette, une étudiante en architecture qui donne des cours de soutien et aimerait construire une petite école sur le terrain.

12Andrei, désormais médiateur scolaire à l’association Rencont’roms nous, assure le lien entre les écoles et les enfants du terrain. « Je pense que je peux les sensibiliser pour réussir, continuer à les soutenir, à pas les lâcher. »

13Julieta, la mère d’Andrei, qui, après avoir obtenu un logement en HLM pour sa famille, a été contrainte de revenir vivre sur le terrain à cause de la violence exercée par ses voisins.

14Ana-Maria, membre du collectif École pour tous, se bat pour les 100 000 jeunes exclus de l’école en France, qui vivent en squats ou à la rue, et qui sont Roms, Mahorais ou Africains, mineur non accompagné (MNA) ou jeunes majeurs… « Parce qu’on veut le meilleur pour tous, pas que pour nous. »

Perception des Roms en France

  • viii Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCH), La lutte contre le racisme, l’antis (...)
  • ix Ibid., p. 53.

15En France, les Roms, que l’on estime entre 15 000 et 20 000 personnes, sont la minorité la plus discriminéeviii. Venus majoritairement de Roumanie et de Bulgarie, ils sont Européens. Pourtant, le rapport 2021 sur La lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) est accablant. Numériquement faibles, les Roms sont confrontés aux préjugés les plus tenaces et les plus assumés, à des discriminations concrètes et à des difficultés cumulées dans leur accès aux droits. L’échelle de romaphobie de la CNCDH fournit un indicateur global d’hostilité permanente à l’encontre des Roms. Le racisme anti-Roms, ou « antitsiganisme », est particulièrement persistant, violent, récurrent et banalisé. L’indice de tolérance par minorités, qui mesure l’acceptation de la diversité, l’illustre. Sur une échelle de 0 à 100, les Noirs se situent à 80, les Juifs à 79, les Maghrébins à 74, les musulmans à 62 et, enfin, les Roms à 52ix.

  • x Ibid., p. 36.
  • xi Ibid., pp. 94-99.
  • xii Laure Cailloce, « Comment vivent les Roms en France », in Carnets de science. La revue du CNRS, n°  (...)

16Si la majorité des Français considèrent que les Français roms sont des Français comme les autres (63 %), 66 % des Français considèrent que les Gens du voyage forment un groupe à part dans la société, et 60 % en ce qui concerne les Romsx. Certains stéréotypes particulièrement négatifs continuent à être répandus. 67 % des Français considèrent que les Roms sont pour la plupart nomades, 55 % qu’ils exploitent très souvent les enfants, 51 % qu’ils ne veulent pas s’intégrer en France, et 45 % qu’ils vivent essentiellement de vols et de traficsxi. Notons que ce racisme exacerbé touche indistinctement les Roms et les Gens du voyage, encore confondus dans l’opinion publique et par les autorités. Rappelons-le, les Gens du voyage, Manouches et Gitans pour la plupart, sont citoyens français depuis des générations. Les Roms, venus en majorité de Roumanie et de Bulgarie, sont quant à eux ressortissants de ces deux paysxii.

Être (jeune et) Rom en France

  • xiii Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA), Roms et Gens du voyage dans six pays. E (...)
  • xiv Ibid., p. 72.
  • xv Ibid., p. 71.

17L’enquête de l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA) de 2019 sur la situation des Gens du voyage en Europexiii indique que l’espérance de vie des hommes de la communauté des Gens du voyage est inférieure de 7,9 ans à celle des hommes en général en France. Elle est inférieure de 10,9 ans pour les femmesxiv. Les Gens du voyage sont deux fois plus nombreux que la population générale (31 % contre 15 %) à vivre dans des logements exposés à des problèmes environnementaux (pollution, fumée, eaux polluées, nuisances olfactives, etc.)xv. L’Abécédaire et le documentaire le montrent, les bidonvilles souffrent de l’absence de services de base et de la non-conformité des habitats aux normes d’hygiène et de salubrité. Le terrain de la Flambère existe depuis 17 ans et les 170 habitants n’y ont jamais eu d’eau potable.

18Pendant le Covid, l’association Rencont’roms nous a fait le choix de ne pas se confiner, pour rester présente aux côtés des habitants Roms. Tous les projets culturels et artistiques étant en pause, l’équipe s’est réorientée vers l’aide alimentaire, la sensibilisation et la veille sanitaires, et la continuité pédagogique. « La présence humaine était indispensable, parce que la précarité, elle, ne s’était pas confinée. Au contraire, elle s’est accentuée. » De cette expérience est né un journal, Vivre en bordure. La Flambère en temps de confinement. Les jeunes de l’équipe, héros de l’ombre, y partagent leur quotidien.

Un droit à l’éducation trop souvent bafoué

19Le documentaire Une jeunesse Rom insiste sur l’un des tabous de la République. « Partout en France, des milliers d’enfants Roms vivent dans des bidonvilles sans pouvoir accéder à l’école. » Dans le documentaire, des bénévoles et habitants du bidonville s’attellent à la construction d’une « yourte pour l’hiver », une petite cabane qui permettra aux enfants de continuer à étudier malgré le froid. Peu de temps après, les forces de l’ordre l’ont détruite.

  • xvi European Roma Rights Center (ERRC), « No Place in School for Roma Children in France? », ERRC, 28 j (...)

20En 2014, une étude du European Roma Rights Centre (ERRC) révélait que plus de la moitié des enfants Roms vivant dans des bidonvilles n’était pas scolarisée, dont 60 % à cause de « refus de scolarisation » opposés aux famillesxvi. Aujourd’hui, les chiffres sont moins bas. Toutefois, alors que l’instruction est obligatoire pour tous les enfants « français et étrangers, entre six ans et seize ans » (Code de l’éducation), des communes continuent à interdire l’inscription d’élèves dans leurs écoles. Les raisons évoquées par les maires sont souvent les mêmes : manque de place, absence de justificatifs de domicile… Mais surtout, la scolarisation des enfants pourrait entraver les mesures d’expulsions de campements. La majorité des élus agit en toute illégalité. Ils savent les procédures en justice longues et coûteuses, et la chance qu’elles aboutissent avant que les enfants ne soient expulsés infime. Le collectif École pour tous, le Collectif pour le droit des enfants roms à l’éducation (CDERE) ou l’Association pour la scolarisation des enfants tsiganes (Aset), notamment, se battent bec et ongles pour faire cesser de telles pratiques, indignes de notre pays.

Expulsions

  • xvii Ligue des droits de l’Homme (LDH), European Roma Rights Center (ERRC), « Recensement des évacuation (...)

21Les Roms ne sont pas des populations nomades. S’ils vivent dans des caravanes, c’est faute de mieux. Or, en 2021, 67 % des Français considèrent encore que les Roms sont pour la plupart nomades. Le problème, c’est que ces stéréotypes entretiennent des discriminations institutionnalisées et nourrissent une rhétorique de légitimation des expulsions. Puisque ces populations ne sont pas sédentaires, elles n’ont pas vocation à s’installer durablement, alors les expulser paraît moins condamnable. En 2017, 98 opérations ont été effectuées par les forces de l’ordre, 130 campements ont été évacués et plus de 8 000 Roms ont été contraints de quitter leur logement de fortune selon un rapport de la Ligue des droits de l’Hommexvii. Pourtant, le bidonville a une réelle utilité, une raison d’être, pour un temps. Il sert de tremplin, il permet de créer du lien social et de le maintenir sur une durée, indispensable à la prise d’actions. Aujourd’hui, le terrain de la Flambère a été stabilisé par la mairie, mais les habitants demeurent sous contrôle régulier de la police.

L’urgence d’agir

22La journée s’est clôturée par un spectacle mêlant théâtre et poésies, Le tournesol est la fleur du Rom. Inspiré des mots de Ceija Stojka, Federico García Lorca et Papoucha, Andrei, Frendus, Florin, Alina, Dinarca et Antonio ont offert un voyage artistique. Du tsigane au français, du français au tsigane, et avec quelques mots en roumain, les jeunes ont joué avec les mots et les langues, entremêlant littérature, poésie, mime, danse et musique. Ce projet, encadré par l’artiste Léa Garcia de la compagnie Ilot Z’, offre une immersion authentique et poignante dans la culture rom. Le spectacle valse entre douceur et fête, entre espoir et douleur. Comme d’autres projets culturels proposés par Rencont’roms nous, cette pièce de théâtre, nécessaire, permet de mieux connaître la culture rom et de sensibiliser au racisme et aux discriminations. Mais les actions culturelles sont destinées, avant tout, aux premiers concernés. À la question du sens de son métier de médiateur à Rencont’roms nous, Andrei répond : « Pour redonner le droit de rêver aux enfants du terrain, pour que nos histoires soient demain la norme. » Mais le chemin est périlleux et encore long. L’urgence est à l’action et à la mise en place de moyens réels pour lutter contre les discriminations persistantes et délétères dont sont victimes les Roms en France dans les secteurs de l’éducation, de l’emploi, des soins de santé et du logement. Le travail de ces acteurs pour (et par) la communauté Rom est remarquable et force le respect. Car ils sont le support contre l’antitsiganisme et la grande précarité, et ils ont besoin davantage de soutien.

23« Le tournesol est la fleur du Rom.

Elle le nourrit, elle est la vie.

Et les femmes se parent de lui.

Il a la couleur du soleil.

Enfants, au printemps nous avons mangé ses feuilles

Jaunes délicates et à l’automne ses pépins.

Il était important pour le Rom.

Plus important que la rose,

Parce que la rose nous fait pleurer.

Le tournesol, lui, nous fait rire. »

Ceija Stojka

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Note de fin

i Nicolas Clément, La précarité pour tout bagage. Un autre regard sur les Roms, Paris, Les éd. de l’Atelier, 2022.

ii Rencont’roms nous, « L’Abécédaire des droits de l’enfant de la Flambère », Rencont’roms nous, 2022.

iii Traduction en français de Hans Hesse, Les yeux d’Auschwitz, Paris, Notes de nuit, 2023 [2001].

iv Julieta Rotaru, David Gaunt, The Wallachian Gold-Washers: Unlocking the Golden Past of the Rudari Woodworkers, Leiden, Brill, 2023.

v Petre Petcut, L’esclavage des Roms dans les principautés roumaines : cinq siècles d’esclavage oublié, 2023.

vi Déborah Da Silva, Une jeunesse Rom (Ilha Productions, 2021).

vii https://rencontromsnous.files.wordpress.com/2022/12/abecedaire-des-droits-de-lenfant-de-la-flambere_bd.pdf&quot.

viii Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCH), La lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie. Année 2021, Paris, La documentation française, 2022.

ix Ibid., p. 53.

x Ibid., p. 36.

xi Ibid., pp. 94-99.

xii Laure Cailloce, « Comment vivent les Roms en France », in Carnets de science. La revue du CNRS, n° 2, 2017, pp. 71-79.

xiii Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA), Roms et Gens du voyage dans six pays. Enquête sur la situation des Roms et des Gens du voyage, Vienne, FRA, 2020.

xiv Ibid., p. 72.

xv Ibid., p. 71.

xvi European Roma Rights Center (ERRC), « No Place in School for Roma Children in France? », ERRC, 28 juillet 2014.

xvii Ligue des droits de l’Homme (LDH), European Roma Rights Center (ERRC), « Recensement des évacuations forcées de lieux de vie occupés par des Roms (ou des personnes désignées comme telles) en France en 2017 », LDH, 6 février 2018.

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Pour citer cet article

Référence papier

Inès Attoubi, « « Le tournesol est la fleur du Rom » »Hommes & migrations, 1341 | 2023, 182-185.

Référence électronique

Inès Attoubi, « « Le tournesol est la fleur du Rom » »Hommes & migrations [En ligne], 1341 | 2023, mis en ligne le 01 janvier 2024, consulté le 18 juillet 2025. URL : http://journals.openedition.org/hommesmigrations/15491 ; DOI : https://doi.org/10.4000/hommesmigrations.15491

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Auteur

Inès Attoubi

Étudiante du Master Migrations (ICM)

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