Disneyland Paris à Val d’Europe : l’Art déco au xxie siècle
Résumés
Il est d’usage d’admettre que l’Art déco s’est éteint peu après la Seconde Guerre mondiale, or il suffit de baguenauder dans des villes telles que Le Caire ou Beyrouth pour apercevoir des immeubles Art déco bâtis à la fin des années 1960. Dès cette même décennie, l’architecture et l’urbanisme néo-traditionnels ont commencé à prospérer, comme alternatives à un fonctionnalisme alors hégémonique dont les réalisations architecturales et urbaines étaient pourtant critiquées. Le post-modernisme des années 1970-1980, en s’ouvrant à l’éclectisme des références historiques, a conforté la voie d’un Art déco de la fin du xxe siècle, dont on peut se demander s’il est seulement une survivance ou un revival. L’Art déco d’aujourd’hui s’avère en effet n’être ni post ni néo. Loin de toute approche nostalgique, il démontre sa pertinence dans des opérations d’urbanisme actuelles, tant en Amérique du Nord qu’en Europe. Les solutions morphologiques et esthétiques que propose ce langage paraissent appropriées aux aspirations domestiques et urbaines d’une large part des citoyens, comme en témoigne Bernard Durand-Rival dans l’interview proposée ici.
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Mots-clés :
Amérique, Disneyland Paris, Art déco, néo-traditionnel, post-modernisme, Val d’Europe, architectureKeywords:
America, Disneyland Paris, Art Deco, neo-traditional, post-modernism, Val d'Europe, architectureTexte intégral
L’entretien
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Pour citer cet article
Référence électronique
Bernard Durand-Rival et Jean-Baptiste Minnaert, « Disneyland Paris à Val d’Europe : l’Art déco au xxie siècle », In Situ [En ligne], 55 | 2025, mis en ligne le 26 avril 2025, consulté le 18 mai 2025. URL : http://journals.openedition.org/insitu/45241 ; DOI : https://doi.org/10.4000/13te4
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