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Supplément numérique

Free like the other?

A post-exotic perspective on sabar teaching in Europe
Libre comme l’autre ? Perspective post-exotique sur l’enseignement du sabar en Europe
Alice Aterianus-Owanga
Cet article est une traduction de :
Libre comme l’autre ? [fr]

Résumés

Cet article s’intéresse à différentes conceptions et expériences de la liberté qui se manifestent autour de l’enseignement des danses africaines en Europe, plus précisément autour de la danse sénégalaise sabar. Alors que les danses africaines sont fréquemment promues comme un vecteur de « libération » de soi, en lien avec des stéréotypes exotisants sur l’Afrique, l’ethnographie des situations d’enseignement du sabar révèle que ces visions font l’objet de critiques, et qu’une réforme des pédagogies et des regards sur l’autre s’opère aussi dans ces cours, notamment autour de l’enseignement du « jeu » musico-chorégraphique du sabar. Passant par des malentendus et des déconvenues, l’apprentissage des codes d’improvisation du sabar donne parfois lieu à quelques fugaces instants de conversation chorégraphique réussie entre élèves et musiciens, et à des pratiques de liberté reposant un alignement fragile des codes et des émotions des participants.

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Notes de la rédaction

Cet article est disponible en ligne exclusivement. La version originale est parue dans le n° 164‑165 de JDA.

Accès au texte / extrait

Cairn

Texte intégral en libre accès disponible sur le portail Cairn. Le texte intégral en libre accès sera disponible à cette adresse en janvier 2025.
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Plan

Dance as “let off steam” versus “deep” meaning: the assertion of a “cultural” practice of African dances
A carefully regulated freedom, or the difficult art of improvisation in sabar dance
Teaching the art of waxtan in Europe: the misunderstandings at stake
Free with the other? Emotions and relationships to the other in sabar solos in Europe
Conclusion: for a post‑exotic approach of African dances

Aperçu du début du texte

The revelation with African dance, I think it was in the movements. In the fact to be barefoot, in the fact to tell you that you are free, it is a rather free dance. I said to myself: well, let’s move the whole body, it was obvious (E., Lyon, April 2017).

Students of “African dances” frequently tend to describe their encounter with these practices in terms of “freedom”, speaking of revelation, evidence, and “natural” acquisition (Haschar Noé & Crosetto, 2006). The cultural market developed around these dances further extends this rhetoric by praising the potential for self “liberation” that dwells in the practice of other “traditions”. As so, it efficiently combines the contemporary imaginary of self-development (Houseman et al., 2016) and healthy body (Courtine et al., 2006) with a market of world music and dance that has been growing since the 1980s (Apprill et al., 2013). For example, an African dance course brochure from the University of Geneva states: “African traditional da...

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Pour citer cet article

Référence électronique

Alice Aterianus-Owanga, « Free like the other? »Journal des anthropologues [En ligne], 166-167 | 2021, mis en ligne le 01 mars 2022, consulté le 09 septembre 2024. URL : http://journals.openedition.org/jda/11397 ; DOI : https://doi.org/10.4000/jda.11397

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Auteur

Alice Aterianus-Owanga

Marie Skłodowska-Curie Fellow. University of Cape Town / University of Geneva.
Email: aliceaterianus@yahoo.fr

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Droits d’auteur

Le texte et les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés), sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

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