Claudine de France a joué un rôle déterminant dans ma vie professionnelle au CNRS. J’appartiens à l’une des premières générations d’étudiants diplômés d’un DEA en anthropologie visuelle. Nous étions en 1977 et je revenais de mon premier terrain en pays dogon. Tous nos films étaient réalisés en S.8mm, format permettant une démocratisation de l’accès aux techniques cinématographiques. Jean Rouch a œuvré pour qu’il y ait une réelle possibilité de diversification des moyens d’accès au « cinéma ». Rappelons qu’à l’époque, il y avait seulement deux écoles de formation : l’IDHEC devenu la FEMIS et l’École Louis Lumière avec des promotions de 24 étudiants.
Pour Jean Rouch et Claudine de France, il fallait que les étudiants aboutissent leur projet de thèse, afin d’implanter un pôle de recherche au sein de l’université à Nanterre et à la Sorbonne. Cette dimension de recherche, d’exploration et de laboratoire a été au cœur de leurs activités. Peut-être n’est-il pas inutile de rappeler que Jean ...
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