Assemblée générale 2023 : bilan de l'exercice 2022
Plan
Haut de pageLe conseil d’administration (ca), réuni en date du 15 mars 2023, a approuvé les rapports d’activités et a convoqué l’assemblée générale (ag) ordinaire annuelle de la Société qui s’est tenue en visioconférence (via zoom) le mercredi 15 mars à 9 heures du matin, heure de Paris, pour permettre aux membres installés dans le Pacifique de se connecter.
Étaient présents en salle Auvent (par ordre alphabétique) : Pascale Bonnemère, Christian Coiffier, Stéphanie Leclerc-Caffarel, Philippe Peltier.
Dix-sept membres étaient en ligne, par ordre alphabétique : Maëlle Calandra, Martin Carayol, Sophie Chave-Dartoen, Aurélie Condevaux, Jessica De Largy Healy, Emilie Dotte-Sarot, Alice Fromonteil, Matteo Gallo, Claude Grin, Isabelle Leblic, Raymond Mayer, Magali Mélandri, Denis Monnerie, Maïa Ponsonnet, Olvier Py, Christophe Sand, Leslie Vandeputte, Wonu Veys.
L’ag a commencé à 9h10. Selon l’article 7 de nos statuts, elle a entendu les rapports sur la situation financière et morale et sur la gestion du conseil d’administration. Elle les a approuvés et a voté le budget prévisionnel de l’exercice suivant, le tout à la majorité des voix. Elle a délibéré aussi sur les questions mises à l’ordre du jour.
Présidente de séance : Pascale Bonnemère ; secrétaire de séance : Magali Mélandri
1. Approbation des rapports d’activité 2022
Les rapports ayant été envoyés avec la convocation à l’Assemblée générale, les textes ne sont pas lus dans leur intégralité mais résumés par chacun de leur rédacteur, en dégageant les points saillants.
Rapport moral de l’exercice 2022 – Magali Mélandri, secrétaire générale
Aucune question ni commentaire.
⇒ rapport approuvé à l’unanimité, moins 1 abstention
Rapport financier 2022 – Aurélie Condevaux, trésorière
Le bilan 2022 accuse un déficit de 3 109,7 €, lié à la réimpression de l’ouvrage Tahiti aux temps anciens. Le choix de cette réimpression a été motivé par le statut patrimonial de cet ouvrage, et parce qu’il est à ce jour le best-seller des publications de la SdO.
Le budget prévisionnel 2023 présente un déficit supérieur lié au report du déficit de réimpression 2022 et au coût d’impression de l’ouvrage de Stéphanie Graff, pour lequel la SdO a reçu une subvention de 5 000 € qui a été mise de côté sur le Livret A de la SdO.
Il est à noter que le rattrapage des cotisations sociales non réglées durant la période Covid (exonération autorisée par l’État), constitue une dépense exceptionnelle supplémentaire depuis 2022 et se poursuivra jusqu’en 2024.
Questions :
Isabelle Leblic : Où en sont les règlements des droits d’auteur liés aux publications de la SdO ? Un paiement rétroactif est à régulariser.
Pascale Bonnemère : Ce dossier est en cours de traitement et sera réglé progressivement, en fonction des moyens humains dont dispose la SdO.
⇒ rapport approuvé à l’unanimité, moins 1 abstention
Rapport sur le jso - Jessica De Largy Healy, Maïa Ponsonnet et Raphaëlle Chossenot
La rédaction du jso s’est renouvelée suite aux élections de l’an dernier. Maïa Ponsonnet et Jessica De Large Healy, nouvelles rédactrices en chef, ont pris la suite d’Isabelle Leblic, rédactrice en chef depuis 2004. Elles remercient Raphaëlle Chossenot d’avoir assuré efficacement la transition.
Points saillants :
– Les membres du Comité éditorial ont été remplacés au fil de l’eau.
– De nouvelles rubriques ont été créées, en version papier ainsi qu’en ligne, notamment les Chroniques de l’actualité scientifique et culturelle.
– Les formats des fiches d’évaluation ont été revus
– L’intégration du suivi de lecture sur la plateforme ojs est en cours.
– Le jso a accueilli du personnel (apprentie et stagiaire) en renfort.
Des demandes de modification émanant d’Isabelle Leblic ont été intégrées au rapport d’activité pour présentation en Assemblée générale.
Modèle économique : Grâce au travail initié par Isabelle Leblic, le jso est entré progressivement dans le processus vers l’accès ouvert immédiat dit « modèle diamant ». La dernière étape reste encore à franchir, mais nous devons être très vigilants car nous dépendons des subventions de l’inshs et du cnl. Une réflexion est en cours sur la viabilité du format papier de la revue. Ce choix étant complexe, un comité de réflexion a été mis en place lors du dernier Conseil d’administration (7/02/2023), composé des deux rédactrices en chef et de Raphaëlle Chossenot, Pascale Bonnemère, Maëlle Calandra et Stéphanie Leclerc-Caffarel. Des informations seront communiquées ultérieurement aux membres.
Numéros : les nos 154 et 155 ont paru dans les temps en 2022.
En 2023, les nos 156 et 157 seront des numéros de type « varia ».
En 2024 : n°158 : Souverainetés autochtones à travers le Pacifique. Passé, présent et futur / resp. : Diego Munoz, Philipp Schorch et Alexander Mawyer.
Nos 159 et 160 : Numéro d’hommage à Alban Bensa, et Littérature dans le Pacifique - Hommage à Déwé Gorodé / resp. : Andréas Pfersmann, Titaua Porcher, Lorenz Gonzchor et Virginie Soula.
Questions :
Isabelle Leblic indique ne pas avoir vu publié l’appel à contributions pour le numéro sur la « Littérature dans le Pacifique - Hommage à Déwé Gorodé» ?
Maïa Ponsonnet indique que les responsables du numéro ont d’abord privilégié un appel interne auprès des chercheurs ayant présenté une communication lors du colloque sur le même thème organisé en 2022. Un appel public, à l’issue de ce premier appel, n’est pas exclu. Elle invite Isabelle Leblic à faire parvenir, quand elle le pourra, l’In Memoriam qu’elle a souhaité rédiger pour Déwé Gorodé. Isabelle Leblic confirme que l’In Memoriam est en cours de rédaction et sera envoyé bientôt, une fois les nombreuses sources écrites réunies.
Concernant le modèle économique du jso, Isabelle Leblic soulève un point de vigilance sur l’éventuelle suppression de la subvention cnl si la version papier du jso était supprimée à l’avenir.
Pascale Bonnemère indique que ce point sera vérifié dans le cadre du groupe de réflexion qui vient d’être lancé.
⇒ rapport, modifié selon les commentaires d’Isabelle Leblic, approuvé à l’unanimité
Rapport sur les Publications - Sophie Chave-Dartoen et Denis Monnerie
Ouvrage de Diego Muñoz : suit son cours efficacement. Raphaëlle Chossenot se charge de sa relecture, mise page et préparation pour mise en ligne.
Ouvrage de Stéphanie Graff : le manuscrit n’est pas encore finalisé du fait du manque de disponibilité de l’auteur, prise par d’autres activités désormais. La visibilité de publication est faible.
Isabelle Leblic précise qu’elle a beaucoup travaillé avec Denis Monnerie sur les corrections de ce manuscrit les années passées. Elle est toujours disposée à poursuivre ce travail mais pense qu’une mise à jour serait nécessaire, liée aux référendums récents, etc. Une postface pourrait accueillir cette version actualisée.
Proposition de Patrick Pillon : Une version du manuscrit ayant déjà été publiée en ligne sur le site de l’ird et le volume trop important de l’ouvrage proposé n’ont pas permis d’accepter ce manuscrit pour publication. L’auteur prépare un nouveau manuscrit inédit et pourra le soumettre.
Proposition d’Isabelle Leblic : L’ouvrage issu du manuscrit de son hdr devait initialement être publié aux Editions du credo qui n’existent plus désormais. Isabelle Leblic a proposé au ca en 2022 de le publier à la SdO qui a accepté de recevoir le manuscrit. Isabelle Leblic précise que le manuscrit actuellement en travail a beaucoup évolué grâce à l’intégration de nouvelles sources bibliographiques éditées depuis 2010. Le nouveau manuscrit a donc été beaucoup retravaillé avant soumission.
Questions :
Isabelle Leblic demande comment Paillart a fait pour réimprimer Tahiti aux temps anciens en l’absence de maquette originale existante.
Sophie Chave-Dartoen précise que l’imprimeur Paillart a procédé à une numérisation de l’ouvrage papier avant réimpression.
⇒ rapport, modifié selon les commentaires d’Isabelle Leblic, approuvé à l’unanimité
Rapport sur le cinéma et les conférences - Stéphanie Leclerc-Caffarel, Jessica De Largy Healy et Mathilde Caër
Dans la lignée des années précédentes, les séances de conférences ont été abandonnées au profit de projections-débats.
L’équipe s’est renouvelée avec l’arrivée de Mathilde Caër en remplacement de Jessica De Largy Healy, nouvelle co-rédactrice en chef du jso.
L’année 2022 fut moins dense qu’en 2021, avec un nombre de séances plus restreint. Néanmoins, Stéphanie Leclerc-Caffarel souligne le succès des séances (salle comble pour le film d’André Itéanu).
Les formats événements liés à l’actualité du mqb-jc ou aux partenariats avec des festivals (Jean Rouch) connaissent une très bonne fréquentation également.
Le système de réservation mis en place fonctionne bien et chaque séance est l’occasion de récolter des adhésions supplémentaires à la SdO.
Questions :
Jessica De Largy Healy demande un retour sur le déroulement de la dernière séance de cinéma en présence de collégiens de Polynésien française.
Seul un seul collégien a pu participer à la séance. Malgré le format exceptionnel de cette séance, un vendredi de 17h à 19h (plutôt que le jeudi en nocturne), la salle était pleine et a accueilli un public qui ne fréquente pas habituellement le cinéma de la SdO.
⇒ rapport approuvé à l’unanimité
Rapport sur le site internet et les réseaux sociaux - Sébastien Galliot et Marie Durand
Pas de questions ni de commentaires.
⇒ rapport approuvé à l’unanimité
2. Point divers
– gis Océanie
Isabelle Leblic informe les membres qu’elle a été sollicitée, avec Marc Tabani, par l’inshs, pour monter un Groupement d’intérêt scientifique (gis) consacré à l’Océanie. Cette partie du monde est la seule à ne pas bénéficier d’un gis. La création effective de ce gis est programmée en 2024. Dans l’attente, un recensement de l’ensemble des chercheurs en shs spécialisés sur l’Océanie est en cours.
Philippe Peltier demande des précisions sur le périmètre des Océanistes concernés.
Isabelle Leblic indique que le périmètre dépasse largement le cnrs. Enseignants et chercheurs de toutes disciplines, conservateurs, etc. feront partie du recensement. L’objectif est de créer une synergie entre les disciplines ainsi que des partenariats entre les milieux scientifiques concernés par l’Océanie basés en métropole et dans les territoires français dans le Pacifique. La création de ce gis permettra le lancement d’un site internet, l’attribution de bourses doctorales et post-doctorales, des aides à la publication par exemple.
Maïa Ponsonnet demande quel type de financement sous-tend la création d’un gis et à quelle échelle.
Il est encore tôt pour préciser le budget de ce gis Océanie. Son financement sera porté par le cnrs et l’ensemble des partenaires qui participent au gis (ex. : inalco, Universités, cnrs, etc.). Une inscription à titre individuel est possible. S’agissant d’échelle, Isabelle Leblic donne comme exemple l’inalco qui finance le gis Asie à hauteur de 5 000 €.
Pascale Bonnemère évoque le gis Genre (désormais Institut du Genre) qui a pour partenaire Aix-Marseille Université. Cette Université demande à toutes les équipes intéressées de contribuer (quelques centaines d’euros chacune).
– Soutien à la sdo
Pascale Bonnemère rappelle que l’adhésion est l’expression d’un soutien aux activités de la SdO : jso / Publications / Podcasts / Séances de cinéma, etc. Elle permet une réduction de 20% sur les publications et un accès gratuit aux collections permanentes et temporaires du musée du quai Branly – Jacques Chirac (mqb-jc).
L’importance des adhésions est vitale pour couvrir les dépenses annuelles régulières (secrétariat et jso) et les dépenses exceptionnelles, comme la réimpression de Tahiti aux temps anciens.
Une sollicitation d’adhésion pour les membres n’ayant pas encore réglé leur cotisation est en cours.
– Stocks échanges ouvrages SdO - Autres institutions
Philippe Peltier rappelle que la SdO a pendant longtemps échangé ses jso avec des revues d’autres institutions. Ces revues, ainsi que les ouvrages reçus à la SdO et non affectés pour cr étaient alors confiés à la bibliothèque du musée de l’Homme puis du mqb-jc à sa création.
Les responsables de la médiathèque du mqb-jc ont contacté la SdO afin d’opérer un tri de ces ouvrages, les rayonnages de la médiathèque arrivant à saturation, un désherbage, des doublons notamment, est en cours.
Philippe Peltier et Pascale Bonnemère ont opéré ce tri le 14 mars. Douze cartons concernaient la SdO. Les exemplaires en double seront envoyés au Centre de documentation de la Maison Asie-Pacifique à Marseille (revue du musée de Leipzig par ex.).
D’autres (revue Man reliés par exemple) seront adressées à des fonds universitaires qui ont des collections lacunaires.
I. Leblic pensait que ce principe d’échanges d’ouvrages avait été supprimé de longue date. Elle rappelle que certains des ouvrages non remis pour cr ont également intégré la bibliothèque du lacito par le passé.
P. Peltier confirme cet arrêt des échanges d’ouvrages. Le tri opéré concernait des dépôts anciens.
L’ordre du jour étant épuisé, l’Assemblée générale est levée à 10h35.
Rapports d’activités 2022 mis à jour et approuvés
Rapport moral de l’exercice 2022, par Magali Mélandri, secrétaire générale de la SdO
L’année 2022 a été marquée par le renouvellement du Conseil d’Administration (ca) de la SdO. Cette opération, pourtant récurrente, s’est révélée cette année fort mouvementée et aura mobilisé intensément le bureau et la secrétaire durant quatre mois environ avant la finalisation de la nouvelle composition du ca.
Ainsi, le vote de renouvellement du ca qui s’est déroulé lors de l’assemblée générale (ag) annuelle du 24 mars 2022 s’est vu annulé suite à la requête d’un des membres qui contestait la validité des votes. Plusieurs vérifications ont été effectuées au siège de la SdO et par certains membres du bureau du ca afin d’examiner en détail les cas potentiellement litigieux soulevés. Admettant comme valides deux motifs de contestation, il a été décidé de reconvoquer l’ag et de procéder à un nouveau vote pour l’élection du ca pour la période 2022-2024. Cette nouvelle ag convoquée le 13 mai 2022 a vu, par un nouveau vote, la désignation de 15 membres du ca, dont 3 nouveaux membres entrants. De mars à mai, les communications régulières de la Présidente aux adhérents de la SdO, visant à expliquer la situation, ont fait l’objet de plusieurs réactions vives et accusatrices de certains membres.
Ces difficultés successives ont néanmoins permis de clarifier les modalités d’information des ag de renouvellement du conseil d’administration (tous les trois ans), ainsi que les procédures de vote : envoi de la convocation par mail individualisé avec demande d’accusé de réception, publication de la convocation et des documents de vote sur le site internet de la SdO. Le protocole de vote en séance a été affermi : désignation d’un Président et d’un secrétaire de séance, énoncé détaillé des étapes du vote, émargement des participants sur place et en ligne (captures d’écran) et dépouillement des votes avec assesseurs.
La désignation du bureau par vote à bulletin secret lors du ca du 13 juin 2022 a vu la nomination de deux nouvelles responsables du jso (Jessica De Largy Healy et Maïa Ponsonnet) et responsables des Publications (Sophie Chave-Dartoen et Denis Monnerie) ainsi qu’une nouvelle trésorière (Aurélie Condevaux). Mathilde Caër a rejoint Stéphanie Leclerc-Caffarel sur la programmation du Cinéma des Océanistes. Le travail mené depuis 2004 par Isabelle Leblic, non renouvelée dans ses fonctions suite au vote du ca, a été salué par l’ensemble des membres de celui-ci. Dans cette transition, soulignons l’investissement immédiat des nouvelles rédactrices et le suivi attentif et efficace de Raphaëlle Chossenot, qui auront permis le bouclage du jso 155 et la poursuite des numéros suivants, enrichis de nouvelles rubriques.
On notera que l’organisation hybride des ca et des ag (présentiel et visio-conférence), désormais établie dans nos statuts, connaît à l’usage des incidents techniques qui rendent parfois complexe leur bon déroulé. Gageons que ce rodage soit maintenant derrière nous.
Après cette tumultueuse année 2022, où chacun aura montré, à sa manière, son attachement à la SdO, souhaitons que des vents favorables et une énergie retrouvée permettent de déployer durablement les activités de la SdO.
Bilan financier 2022, par Aurélie Condevaux, trésorière de la SdO
Présentation du bilan financier 2022 (comptes arrêtés le 31/12/2022) et du budget prévisionnel pour l’année 2023 (voir tableaux 1 et 2).
Tableau 1. – Bilan de l’exercice 2022 (arrêté au 31/12/2023)
Tableau 2. – Budget prévisionnel 2023
Rapport d’activités du jso pour l’année 2022 par Jessica De Largy Healy et Maïa Ponsonnet, rédactrices en chef chargées du jso depuis juin 2023
L’année 2022 marque un tournant, puisqu’en juin Jessica De Largy Healy (cnrs, Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative) et Maïa Ponsonnet (cnrs, Dynamique Du Langage) ont été élues co-rédactrices en chef du Journal, prenant ainsi le relais d’Isabelle Leblic, qui dirigeait la revue depuis 2004. Si nous avons dès notre arrivée lancé plusieurs nouveaux chantiers, nos activités s’inscrivent également dans la continuité de projets initiés lors du mandat précédent. Nous remercions chaleureusement Raphaëlle Chossenot, secrétaire de rédaction du jso, dont l’implication a été particulièrement cruciale durant cette phase de transition.
Fonctionnement, organisation et lignes éditoriales
- Comité éditorial
Depuis 2021, la revue fonctionne avec l’appui d’un Comité éditorial composé de 4 membres internes à la SDO et de 8 membres externes. Le Comité s’est réuni 2 fois cette année et a échangé régulièrement par mail. Nous affinons son fonctionnement pour qu’il épaule efficacement la rédaction dans ses décisions éditoriales (e.g. propositions de thèmes de dossier, de directeurs de numéros, d’évaluateurs, etc.). Vous trouverez la composition actuelle du Comité éditorial ici : https://journals.openedition.org/jso/13566
- ‘Chroniques de l’actualité scientifique et culturelle’
Les ‘rubriques’ du Journal – compte-rendu, in memoriam, etc. – ont été renommées pour éviter la confusion avec les ‘Rubriques en ligne’ (voir cr du ca du 9/06/2021). Pour encourager des contributions diverses à ces ‘Chroniques’, qui visent à rendre compte d’événements, de publications ou de débats contemporains, nous invitons ici tous les membres de la Société des Océanistes à y contribuer (ou à proposer à d’autres d’y contribuer). Voici l’appel à contributions qui présente les différents formats et leurs objectifs : https://journals.openedition.org/jso/14287
- Nouvelle fiche d’évaluation
Pour faciliter la communication avec les experts qui évaluent les articles, nous avons adopté un nouveau format de fiche d’évaluation, inspiré en partie d’autres revues françaises et internationales. Vous pouvez consulter la nouvelle fiche ici (traduction anglaise en préparation) : https://journals.openedition.org/jso/14289?file=1
- Passage à la plateforme ojs (Open Edition)
Comme annoncé en 2021 par Isabelle Leblic, nous nous apprêtons à migrer vers la plateforme de gestion éditoriale en ligne ojs. Raphaëlle Chossenot et Jessica De Largy Healy ont suivi une formation à ce sujet en décembre. La transition aura lieu en 2023.
- Apprentis et stagiaires
Cette année, la rédaction du jso a accueilli une apprentie, Claire Sauttreau, étudiante en Master édition, qui travaille depuis plusieurs mois avec Raphaëlle Chossenot, et une stagiaire, Tessa Vermeir, doctorante au laboratoire Dynamique du Langage, qui a travaillé à l’édition d’articles en anglais. Outre le soutien appréciable apporté à la rédaction, l’accueil de ces personnels est une opportunité pour des étudiant.e.s en formation de découvrir les activités du Journal, et l’édition scientifique en général. N’hésitez pas à nous contacter pour des propositions de stages.
Modèle économique
- Vers le modèle diamant
Faisant suite au travail engagé depuis plusieurs années par la précédente rédactrice en chef, le jso continue son évolution vers le modèle diamant. Le Plan national pour la science ouverte, mis en place et financé par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (mesri), a pour objectif ultime la généralisation du « modèle diamant ». Dans ce modèle, les revues publiant les résultats de toute recherche financée sur fonds publics devront rester gratuits pour toutes les parties impliquées. Ni les auteurs ni leurs institutions ne paient pour publier ; ni les bibliothèques, ni les chercheurs ou leurs institutions, ni les citoyens ne paient pour accéder aux contenus. Les revues doivent donc être entièrement financées par des subventions publiques ; autrement dit, l’édition scientifique, aujourd’hui un secteur d’activité privé soumis à des logiques de profit, doit devenir une branche de la recherche publique.
Grâce aux orientations adoptées très tôt par Isabelle Leblic, le jso a aujourd’hui les moyens de devenir une « revue diamant » parmi les premières. Le Journal est déjà accessible gratuitement en ligne, avec une « barrière » d’un an seulement après la publication de chaque numéro. La dernière étape en direction du « modèle diamant » consiste donc à lever cette « barrière », en ouvrant l’accès gratuit en ligne pour tous les contenus dès leur publication.
Cette transition est désormais possible grâce à un nouveau modèle de rétribution mis en place dans le cadre du Plan national pour la science ouverte. En concertation avec le ca, la rédaction a choisi de ne pas lever cette dernière « barrière » en 2022, pour des raisons à la fois juridiques et financières. Mais le jso devrait passer au statut « diamant » début 2024, lorsque le contrat qui nous lie à cairn prendra fin. Nous serons alors en accès libre gratuit et immédiat sur OpenEdition mais pensons adhérer au programme Freemium proposé par cette plateforme (les formats « détachables » type pdf, epub, sont payants).
Il faudra rester très vigilant sur la viabilité de ce modèle économique, notamment si le niveau de subvention proposé ne perdurait pas.
- Subventions et budget
L’inshs nous a attribué la même somme que précédemment, soit 2 000 euros. Il faut rappeler que le soutien du cnrs aux revues repose sur l’attribution de subventions ainsi que dans la mise à disposition de personnels, en général sous la forme de 50 % d’etp. Nous avons la chance de bénéficier de ces 2 soutiens (poste de R. Chossenot pour le secrétariat de rédaction + subvention annuelle), en échange du respect de critères de qualité (renouvellement et composition des comités, parution régulière de la revue, mise en ligne des contenus sur des plateformes pérennes bien référencées, etc.).
Les revenus liés à cairn diminuent, en raison de l’abaissement de la barrière mobile (fixée à 1 an). En outre, l’expérimentation cairn-mesri ayant pris fin1, nous ne percevons plus que les revenus engendrés par la consultation et/ou l’achat d’articles sur cairn.
Le cnl, suite à la demande déposée par I. Leblic et R. Chossenot en avril 2022, nous a octroyé 2 800 euros, ce qui est plus que les années précédentes (mais pas inédit).
Dans l’ensemble, le budget est très serré, et va l’être d’autant plus que les coûts d’impression augmentent en raison de l’augmentation du coût de la pâte à papier (voir bilan financier).
- Proposition concernant la version papier
Dans un contexte où l’accès aux contenus du jso se fait souvent en ligne et où la plupart des autres coûts du Journal sont incompressibles, le Conseil d’Administration a commencé à discuter la question des envois systématiques de la version papier aux membres. Une possibilité qui a été envisagée serait que la réception de la version papier constitue une option spécifique lors de l’adhésion à la Société, et non plus l’option par défaut. En d’autres termes, les adhérents souhaitant recevoir le Journal devraient cocher une case « Je souhaite recevoir le jso en version papier ».
Cette solution éviterait des envois coûteux à des membres qui ne font pas usage du volume papier, préférant la lecture en ligne ou ayant des difficultés de stockage. Du point de vue de la cotisation, celle-ci baisserait à 50 euros pour ceux qui ne souhaitent pas recevoir le journal (55 euros pour les autres). Les tarifs réduits continueraient de s’appliquer. Nous rappelons que les cotisations contribuent à l’animation d’une communauté et à des activités collectives qui ne sont pas limitées au journal (voir aussi bilan financier). Les modalités précises de ces options d’adhésion feront l’objet de discussions en ca puis en AG.
Numéros parus
- Numéro 154 (2022-1) : Jean Guiart, l’ethnographie comme marathon d’une vie, 12 articles + 4 comptes rendus, entièrement préparé et suivi par la rédactrice en chef Isabelle Leblic.
- Numéro 155 (2022-2) : suite du numéro « collections » (coord. par H. Guiot et M. Mélandri) : 5 articles + 1 article en varia + 4 comptes rendus, commencé par I. Leblic et repris en cours de route par la nouvelle rédaction.
Numéros en préparation
Quatre d’entre eux ont été prévus lors du mandat de rédactrice d’Isabelle Leblic :
- Numéro 156 (2023-1) : varia. 5 articles prévus + 2 propositions de textes pour les ‘Chroniques de l’actualité scientifique et culturelle’. Nouvelles contributions et soumissions bienvenues.
- Numéro 157 (2023-2) : Collaborating and Publishing on the Pacific Islands in the age of open science: methods and perspectives (issu de 2 tables-rondes présentées lors du colloque d’ESfO2022 : Réseaux (coord. par M. Kowasch et E. Worlizeck) et Éditer à l’heure de la science ouverte, coord. par R. Chossenot et I. Leblic (appel en cours).
- Numéro 158 (2024-1/2) : Muñoz et al. (Souverainetés autochtones à travers le Pacifique. Passé, présent et futur). 12 propositions d’articles.
- Numéro lié aux engagements d’Alban Bensa, Anthropologie, Mémoire et Histoire, dirigé par Claude Grin et Adrian Muckle.
La nouvelle rédaction a proposé le n° suivant :
- Numéro Dans le sillage de Déwé Gorodé sur la Littérature du Pacifique. Probablement en collaboration avec le Comité d’Organisation du colloque Littérature et Politique en Océanie (upf, Nov. 2022).
**N’hésitez pas à nous soumettre vos articles !**
Ce rapport cherche à rendre compte de nos activités tout en restant aussi concis que possible.
N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions ou des suggestions :
**Suite aux évolutions de nos systèmes de gouvernance, la mise à jour du site du Journal est en cours. N’hésitez pas à nous signaler d’éventuelles omissions. **
Rapport d’activités des Publications de la Société des Océanistes pour l’année 2022, par Sophie Chave-Dartoen et Denis Monnerie, chargés des Publications et dvd de la SdO depuis juin 2023
Activités d’édition. Deux ouvrages sont en cours, à des degrés différents de préparation :
- Diego Muñoz : Rapa Nui, le nombril du Monde. Au carrefour entre le Chili et la Polynésie.
Raphaëlle Chossenot (rc) a relu le manuscrit aux 3/4, et réalisé des navettes avec l’auteur. Le montage du livre est en cours, avec l’obligation, pour rc, de créer une nouvelle maquette dans Indesign et de trouver une police libre de droits. L’aide à la publication de cet ouvrage est en cours de versement.
- Stéphanie Graff : Autodétermination et autochtonie en Nouvelle-Calédonie: l’effacement progressif de la question coloniale (titre provisoire).
L’ouvrage est rédigé à 80 %, une mise à jour est en cours de rédaction. Les corrections, aménagements de style pour publication sont effectués à 20 %. La date de remise de la version finalisée pour publication est estimée à octobre 2023.
La contribution au financement de cet ouvrage a été versée à la SdO par l’idheid (Genève) et est conservée sur le Livret A.
Patrick Pillon, spécialiste du Pays Mèa (nc), a proposé un manuscrit pour publication.
Cet important travail, intitulé En pays Mèa (Nouvelle-Calédonie). Lignages et récits lignagers, comporte 2 volumes (respectivement de 332 et 376 p.) dont le texte est déjà disponible sur la base Horizon de l’ird.
Le ca a répondu à l’auteur qu’il lui faudrait rassembler ces recherches en un volume de 300 pages maximum. Patrick Pillon ne peut donner suite à cette proposition (il envisage cependant, ultérieurement, l’écriture d’un ouvrage sur ses recherches en Pays Mèa).
Isabelle Leblic avait proposé en ca de la Sdo, il y a plus d’un an, de soumettre son ouvrage dans la collection Travaux et documents. Il est intitulé provisoirement Échanger dans la route tiwârî i näigé. Parenté, alliances, rituels et territoires paicî à Ponérihouen (Nouvelle-Calédonie).
Cet ouvrage, au départ accepté aux presses du credo qui ont été supprimées, est donc repris par l’auteur dans ce nouveau format. L’ouvrage est en cours de compléments et d’actualisation et sera envoyé d’ici la fin 2023 à la SdO. La participation financière à l’ouvrage sera fournie par la réalisation de la mise en page.
- Réédition : Teuira Henry, Tahiti aux temps anciens : 9 200 € ht pour 1 000 exemplaires
Ventes via OpenEditionBooks :
Montant des ventes pour l’année 2022 : 635,82 €
Dont
* 20 exemplaires : Tahiti aux temps anciens par Henry Teuira
* 19 exemplaires : Mémoires de Marau Taaroa, dernière reine de Tahiti par Marau Taaroa
Pour comparaison, 2021 : 561,04 € ; 2020 : 854,64 € ; 2019 : 698,63 € ; 2018 : 581,69 €. Nous sommes donc dans une moyenne acceptable.
Ventes d’ouvrages en format papier :
Montant des ventes pour l’année 2022 : 3 289,49 € soit 157 exemplaires vendus
Dont
* 94 exemplaires : Tahiti aux temps anciens par Henry Teuira
* une quinzaine d’exemplaires de : Histoire de Wallis ; La jeune fille et le serpent Maagenin ; la Légende de Taikahano
* une dizaine d’exemplaires de : Féérie des coquillages ; Petit atlas de la Polynésie française ; Pirogues, reflet des sociétés.
Contrats d’éditions de la SdO :
Compte tenu des nouvelles exigences du conseil pour la Science ouverte et des nouvelles licences mises en place par OpenEditionBooks, il est prévu en 2023 de réviser les contrats d’éditions de la SdO.
Bilan du Cinéma des Océanistes, par Jessica De Largy Healy, Stéphanie Leclerc-Caffarel et Mathilde Caër, chargées du cinéma et des conférences
L’année 2022 a été un peu plus calme que 2021 pour le cinéma des Océanistes, avec tout de même une première partie de l’année riche en films ethnographiques, et la confirmation du succès des formats événements (avec ou sans réservation) et des séances en partenariat avec d’autres entités (festivals, diffuseurs).
Quatre séances ont été organisées au mqb-jc, la plupart dans le cadre du Festival international Jean Rouch, et une séance en partenariat avec la société Nour Films, à l’Espace Saint-Michel à Paris.
L’ensemble de ces séances a connu une très bonne fréquentation (entre 100 et 300 personnes).
Jeudi 3 février – 19h-21h
Raconte-Leur, paroles de femmes papoues, un film d’André et Lola Iteanu (France, 55 min, 2021), production cnrs Films
Séance en avant-première, en présence des réalisateurs
En salle de cinéma du mqb-jc, sur réservation
Mai 2022 - Séances hommage à Ian Dunlop
Festival international Jean Rouch 2022
Séances en partenariat avec la médiathèque du mqb-jc
Jeudi 5 mai, 19h30-21h45
Au théâtre Claude Lévi-Strauss, entrée libre dans la limite des places disponibles
Conversations with Dundiwuy Wanambi, film de Ian Dunlop (Australie, 1995, 52 min, vostf)
Séance inaugurale du Festival international Jean Rouch 2022, suivie d’une conversation avec Jessica De Largy Healy (cnrs, lesc)
Jeudi 12 mai, 14h30-19h30
Projections au théâtre Claude Lévi-Strauss, entrée libre dans la limite des places disponibles
– Desert People, de Ian Dunlop (Australie, 1967, 49 min vosta)
– Baruya Muka Archival (extraits), de Ian Dunlop (Australie, 1979, 804 min)
Projection en présence de Jessica De Largy Healy (cnrs, lesc) et Pierre Lemonnier (cnrs, credo)
Table ronde au salon de lecture Jacques Kerchache, entrée libre dans la limite des places disponibles
Ian Dunlop : cinéaste, esthète et humaniste
Discutants :
Jessica De Largy Healy, anthropologue (cnrs, lesc)
Pierre Lemonnier, anthropologue (cnrs, credo)
Damien Mottier, anthropologue et cinéaste (har).
Mercredi 31 août
Espace Saint-Michel à Paris, sur réservation
My name is Gulpilil, un film de Molly Reynolds (Australie, 2021, 95 min), Vertigo Productions - diffusion en France Nour Films.
Projection le jour de la sortie en salle du film en France, précédée d’un accueil musical au didgeridoo et suivie d’un échange avec Jessica De Largy Healy (cnrs, lesc), en présence de Son Excellence Madame Megan Anderson, cheffe de mission adjointe à l’Ambassade d’Australie et ambassadrice d’Australie auprès de l’unesco. Les membres de la SdO bénéficiaient d’un tarif préférentiel de 6,50 €.
Rapport d’activités de maintenance et de mises en ligne sur le site web de la Société des Océanistes par Sébastien Galliot, chargé du site internet
Les activités sur le site internet se résument pour l’année 2022 aux mises en lignes régulières des podcasts Vents d’Océanie (au nombre de 6 cette année), des projections du Cinéma des Océanistes (4) et des parutions du Journal de la Société des Océanistes (jso 154 dédié à Jean Guiart).
Le site est actuellement en attente de la création d’une nouvelle page qui permette de diffuser l’appel à contributions des nouvelles rubriques en ligne du jso et mette en évidence les futures parutions liées à ces rubriques.
Pour plus d’informations merci de contacter : sebastien.galliot@univ-amu.fr
Rapport d’activités des Réseaux sociaux de la Société des Océanistes par Marie Durand, chargée des Réseaux sociaux de la Société des Océanistes
En 2022, la page facebook de la société (https://www.facebook.com/societedesoceanistes/) a posté 24 publications réparties sur l’ensemble de l’année. Les abonnements à la page ont augmenté et atteignent 904 personnes au 30 janvier 2023. Celles-ci se trouvent essentiellement en région parisienne et à Marseille, en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française. La portée générale des publications a été en moyenne de 443 personnes touchées par post, avec une moyenne de 22 réactions, commentaires ou partages par publication. Les publications qui ont suscité le plus de clics et de partages sont toujours les séances de cinéma et les parutions du Journal de la SdO.
Autres activités de la SdO : Vents d’Océanie, podcasts réalisés par Mathilde Caër
En 2022, la deuxième saison de Vents d’Océanie, podcasts réalisés par Mathilde Caër, s’est enrichie de trois épisodes. Le premier fut une rencontre avec Kimera Chalvet, éducatrice spécialisée pour qui la littérature tient une place importante dans son travail auprès d’enfants autistes. Elle raconte l’importance pour elle de travailler avec des livres comme outils pour l’apprentissage, ainsi que de la fonction thérapeutique de la lecture. Elle recommande le roman épistolaire Comment j’ai tatoué mon père, d’Anne Teta’i.
Dans l’épisode suivant, le caviste-libraire queer et maori Nathan Ratapu, originaire de Gisborne, Aotearoa-Nouvelle-Zélande, retrace son parcours d’Aotearoa à Paris, en passant par New York City, où il étudie les sciences politiques et l’œnologie. Il évoque son métier de sommelier ainsi que son engagement éthique et militant.
La saison #2 s’est terminée par une rencontre avec l’architecte et céramiste Tara Peronnet, fondatrice du Club de poterie de Montrouge, qui pratique la poterie comme une manière de garder un lien avec sa culture maorie.
Pour le premier épisode de la saison #3, Vents d’Océanie s’est associé au podcast WAVES pour un épisode spécial rédigé à quatre mains avec l’océaniste Garance Nyssen, doctorante à la Sainsbury Research Unit for the Arts of Africa, Oceania and the Americas et co-fondatrice de l’association Casoar. Mêlant récit, littérature et imaginaire, cet épisode retrace la biographie du Lys, l’une des sculptures papoues les plus célèbres, qui aurait été sortie des eaux du lac Sentani, en Papouasie Occidentale.
Dans le deuxième épisode, la maorie Sharelle Govignon-Sweet raconte son enfance à Porirua, Aotearoa, son métier d’enseignante à Albi et son expérience déterminante d’éducatrice du Traité de Waitangi à travers la Nouvelle-Zélande.
Enfin, dans le dernier épisode de l’année, la créatrice de Book_Kanaky présente son compte Instagram dans lequel elle partage ses lectures d’Océanie et retrace le parcours de la poète et militante kanak Déwé Gorodé (1949-2022).
À partir de cette troisième saison, Vents d’Océanie est passé de la plateforme SoundCloud à la plateforme américaine Anchor, qui est gratuite et permet une diffusion sur plusieurs autres plateformes (telles que Spotify ou Apple Podcast). Depuis, le podcast a cumulé 72 lectures d’auditeurs principalement basés en France (69 %), en Suisse (8 %) et en Australie (5 %). Les épisodes sont écoutés sur Spotify à 53 % (contre 47 % sur la plateforme Anchor), majoritairement par des femmes (70 %) et la tranche d’âge principale est de 28 à 44 ans (71 %).