Le Conseil d’administration (ca) réuni en date du 30 janvier 2024, a approuvé les rapports d’activité et a convoqué l’Assemblée générale (ag) ordinaire annuelle de la Société qui s’est tenue en mode hybride le vendredi 15 mars à 9h du matin heure de Paris, permettant aux membres de se connecter (via Zoom) depuis le Pacifique comme depuis l’Europe.

Étaient présents dans les locaux du musée du quai Branly en salle A414 (par ordre alphabétique) : †Roger Boulay, Christian Coiffier, Jessica De Largy Healy, René Giudicelli, Stéphanie Leclerc-Caffarel, Magali Mélandri, Philippe Peltier.

Étaient présents sur Zoom (par ordre alphabétique) : Guillaume Alévêque, Pascale Bonnemère, Aurélie Condevaux, Marie Durand, Alice Fromonteil, Sébastien Galliot, Claude Grin, Claire Moyse-Faurie, Diego Muñoz, Chantal Pasquet, Martine Pinard, Maïa Ponsonnet, Nicolas Py, Wonu Veys.

La séance s’est ouverte à 9h10. Selon l’article 7 de nos statuts, elle a entendu les rapports sur la situation financière et morale et sur la gestion du conseil d’administration. Elle les a approuvés et a voté le budget prévisionnel de l’exercice suivant, le tout à la majorité des voix. Elle a aussi délibéré sur les questions mises à l’ordre du jour.

Présidente de séance : Pascale Bonnemère

Secrétaire de séance : Magali Mélandri

1. Approbation des rapports d’activité 2023

Les rapports ayant été envoyés avec la convocation à l’Assemblée générale, les textes ne sont pas lus dans leur intégralité mais résumés par chacun de leur rédacteur, en dégageant les points saillants.

Rapport moral (Magali Mélandri)

Aucune question ni commentaire.

⇒ rapport approuvé à l’unanimité

Rapport financier (Aurélie Condevaux)

La présentation du bilan financier 2023 révèle qu’il manque sur cette année le paiement du dernier jso reporté à 2024 (sortie décalée du numéro).

Concernant le budget prévisionnel 2024, le passage au modèle Diamant reste une inconnue s’agissant des recettes, mais on peut espérer de potentiels revenus avec l’abonnement cairn, ce qui permettrait de maintenir un équilibre budgétaire.

⇒ rapport approuvé à l’unanimité

Rapport jso (Jessica De Largy Healy, Maïa Ponsonnet)

Les points saillants relevés par les directrices de rédaction sont les suivants :

Fragilité de la revue du fait d’une situation précaire de travail : non renouvellement du poste de secrétariat de rédaction par le cnrs shs sur le dernier trimestre 2023. Il faudra attendre la session de printemps 2024 pour savoir si le recrutement d’un ½ poste de secrétaire de rédaction est validé par le cnrs shs. Ce non-renouvellement apparait comme un paradoxe pour les membres de la SdO alors que la volonté de créer un gis Océanie se manifeste au même moment et que le jso est la seule revue française de référence sur l’Océanie. Le soutien interne des membres est relevé, et Pascale Bonnemère et Philippe Peltier sont particulièrement remerciés pour leur forte implication.

Mise en œuvre du modèle Diamant : depuis le n°157, la revue est désormais accessible sans barrière mobile.

Numéros 158-159 : les rédactrices sont épaulées par un contrat temporaire passé avec Claire Sauttreau, qui connaît la revue (ancienne alternante). Cependant, ce renfort temporaire nécessite de puiser dans les fonds propres de la SdO et cette situation ne peut se pérenniser.

La réflexion se poursuit sur une révision du format du jso afin d’opérer des économies sur les coûts de conception et de fabrication (format, maquette, choix du papier, imprimeur). La Clinique éditoriale de l’université Paris-Nanterre accompagne les rédactrices dans cette réflexion.

Questions :

Diego Muñoz interroge la possibilité d’imprimer à la demande le jso. Jessica De Largy Healy indique qu’après consultations diverses, il semblerait que cette option ne soit pas intéressante financièrement. Les économies significatives porteraient davantage sur le format et la maquette.

⇒ rapport approuvé à l’unanimité

Rapport publications (Sophie Chave-Dartoen et Denis Monnerie)

Questions :

Diego Muñoz s’interroge sur les modalités de promotion de son ouvrage récemment paru aux éditions de la SdO. Il lui est proposé de prendre contact avec l’équipe du Salon de Lecture Jacques Kerchache au mqb-jc. Plusieurs partenariats SdO-mqb-jc autour de la présentation de publications sur le monde océanien ont été menés en 2023 et rencontrent un certain succès public.

⇒ rapport approuvé à l’unanimité

Rapport cinéma et conférences (Stéphanie Leclerc-Caffarel et Mathilde Caër)

Les partenariats avec des festivals (Jean Rouch/inalco, fifo par exemple) et la programmation associée aux actualités d’exposition du mqb-jc (exposition Songlines) ont été très positifs pour la SdO.

Questions :

Maïa Ponsonnet demande que, dans la mesure du possible, les annonces des séances soient anticipées au maximum, afin que les membres non-parisiens puissent se déplacer.

⇒ rapport approuvé à l’unanimité

Rapport sur le site internet et les réseaux sociaux (Sébastien Galliot et Marie Durand)

La page Facebook a été plus active en 2023.

Le site internet a connu plusieurs interventions de maintenance spécifiques.

⇒ rapport approuvé à l’unanimité

Proposition de nouvelle tarification d’adhésion à la SdO

Un questionnaire a été proposé aux membres en 2023 afin de réfléchir collectivement à l’avenir du jso, dans sa forme physique papier ou dans une évolution numérique.

Les résultats du questionnaire montrent la nécessité de maintenir une édition papier même dans le cadre du passage à un accès en ligne intégral et immédiat. Mais ils montrent aussi qu’il ne sera pas utile de continuer de l’imprimer pour tous les adhérent·es, certain·es se satisfaisant d’une version en ligne.

Par ailleurs, le maintien voire l’accroissement des adhésions est essentiel pour soutenir la SdO elle-même et la production des contenus (au travers du journal et de la programmation).

À l’issue de ces retours, il est proposé en ag de voter une nouvelle tarification d’adhésion à la SdO selon les modalités suivantes :

Adhésion « simple » pour les étudiant·es, demandeur·euses d’emploi ou allocataires du rsa, sans réception du jso en format papier : 10 €

Adhésion « simple » sans réception du jso en format papier : 40 €

Adhésion avec réception du jso en format papier : 60 €

Pour ceux qui le souhaitent, un achat au numéro du jso serait possible selon les tarifs suivants :

– 29 €/unité pour un numéro simple

– 58 €/unité pour un numéro double.

Les membres en adhésion « simple » bénéficieront de 20 % de réduction sur l’achat de ces numéros.

La mise en place de cette nouvelle tarification se ferait lors des appels à cotisation 2025.

⇒ cette nouvelle tarification est approuvée à l’unanimité

Questions diverses :

Jessica De Largy Healy indique que dans le cadre du Master 2 d’anthropologie d’Aix-Marseille Université, des comptes-rendus d’ouvrages sont proposés aux étudiant·es. Les membres enseignants de la SdO pourraient proposer ce type de rédaction à leurs étudiant·es.

En conclusion, Pascale Bonnemère souligne à quel point les membres du ca, en 2023, se sont impliqués dans leurs responsabilités respectives, en bonne intelligence et dans une ambiance constructive fort appréciable.

L’ordre du jour étant épuisé, l’Assemblée générale est levée à 11h.

Annexe 1 : Rapports d’activités 2023 approuvés

a) Rapport moral de l’exercice 2023, par Magali Mélandri, secrétaire générale de la SdO

Comme souhaité dans la conclusion du précédent rapport moral (année 2022), l’énergie n’aura pas manqué aux membres du Conseil d’administration (ca) de la SdO pour poursuivre et développer les différentes activités de l’association. Que chacun·e soit remercié·e pour cet engagement continu tout au long de l’année.

Plusieurs chantiers ont été menés en parallèle par les différent·es responsables, en lien avec la Présidente de la SdO, fortement impliquée dans le suivi de chacun de ces projets : mise à jour du règlement intérieur, réunions d’un groupe de réflexion sur l’évolution du modèle économique du jso, élaboration et diffusion d’un questionnaire auprès des adhérents de la SdO sur les évolutions souhaitées du jso, mise à jour du système d’exploitation du site internet, entre autres.

La préoccupation du ca reste majeure concernant la poursuite de production du jso et les moyens humains et financiers alloués pour cela, faute de secrétaire d’édition depuis septembre 2023 et dans l’attente des décisions du cnrs shs en termes de recrutement complémentaire. On remerciera la mobilisation sans faille de certains membres du ca qui ont travaillé en renfort auprès des responsables du jso afin de faire avancer ou de finaliser les numéros de la revue.

Malgré ces réelles difficultés, les publications de la SdO ont vu un nouvel opus publié après de nombreuses années, l’ouvrage de Diego Muñoz, Le nombril du monde. L’année 2023 aura également bénéficié de partenariats fructueux permettant de valoriser le cinéma des Océanistes : association à la programmation audiovisuelle du musée du quai Branly-Jacques Chirac dans le cadre de l’exposition Songlines, association au festival « Regards comparés » à l’inalco en lien avec le Festival Jean Rouch. Ces rendez-vous ont rencontré un grand succès.

Notons enfin une stabilité du nombre d’adhérents en 2023 avec 92 membres inscrits en fin d’année. De nouveaux adhérents comparés à 2022 ont rejoint la SdO. Cette marque de soutien est indispensable et nous ne pouvons qu’encourager chacun·e à faire connaître la SdO dans leurs réseaux et initier ainsi de nouvelles adhésions.

b) Bilan financier 2023, par Aurélie Condevaux, trésorière de la SdO

Présentation du bilan financier 2023 (comptes arrêtés le 31/12/2023) et du budget prévisionnel pour l’année 2024 (voir tableaux 1 et 2).

Tableau 1. – Bilan de l’exercice 2023 (arrêté au 31/12/2023)

Tableau 2. – Budget prévisionnel 2024

c) Rapport d’activités du jso pour l’année 2023 par Jessica De Largy Healy et Maïa Ponsonnet, rédactrices en chef chargées du jso depuis juin 2023

Fonctionnement

Le Journal de la Société des Océanistes traverse depuis le début de l’année 2023 une période tendue suite au départ de Raphaëlle Chossenot, secrétaire de rédaction, et au non-renouvellement effectif de son poste. Avec l’aide de notre présidente Pascale Bonnemère, des membres du ca et du Comité éditorial, nous sommes parvenues à faire paraître les deux numéros de cette année dans les temps, et à maintenir les subventions habituelles. Nous recommandons toutefois la plus grande vigilance, car la situation du Journal reste très fragile.

– Poste de secrétaire de rédaction

Fin août 2023, Raphaëlle Chossenot, qui assurait le secrétariat de rédaction du jso depuis 2017, a quitté ses fonctions pour prendre un poste dans un autre service du cnrs. Ce départ, qui faisait suite à une longue absence et un retour à mi-temps, n’a pas de lien avec l’harmonie de la nouvelle équipe rédactionnelle et nous tenons à remercier Raphaëlle pour son implication et son professionnalisme. Cependant, le surcroît de travail, pour compenser cette absence, a été significatif tout au long de l’année pour les rédactrices en chef qui ont dû assurer une grande partie des tâches associées à ce poste.

Lors d’une réunion organisée en juillet 2023 avec le service des revues du cnrs shs (ancien Institut des Sciences Humaines et Sociales [inshs]) sur l’avenir du jso, le cnrs s’est engagé à maintenir son soutien à notre revue avec l’ouverture d’un demi-poste de secrétaire d’édition en mobilité lors de la campagne de recrutement d’automne 2023. À court terme, il a garanti une subvention exceptionnelle de 5 000 € pour l’externalisation de la réalisation du n°157 (second numéro de l’année).

Ce soutien s’accompagne d’une condition à mettre en œuvre dès 2024 : le passage au « modèle diamant », c’est-à-dire un accès libre, gratuit et immédiat à la revue en ligne. Cette transition impose une réflexion en profondeur sur le modèle économique du jso.

Malheureusement, le poste envisagé n’a pas été ouvert au concours à l’automne et nous attendons maintenant la campagne de printemps pour espérer une prise de fonction à l’automne 2024 dans le meilleur des cas. L’enveloppe de 5 000 € couvre seulement une partie des frais de réalisation du jso 157 (préparation de copie, maquette, etc.). Le reste (1 568 € selon le devis) devra être pris en charge par la Société des Océanistes. Le travail sur ce numéro est assuré avec beaucoup de professionnalisme par Claire Sauttreau, qui connaît déjà le jso grâce à une année passée en apprentissage avec Raphaëlle Chossenot. Claire Sauttreau est rémunérée sur la base d’un contrat d’auto-entrepreneuse.

– Vulnérabilité

Toutefois, le contrat de Claire Sauttreau ne couvre pas l’ensemble des tâches de secrétariat d’édition qu’assurait Raphaëlle Chossenot sur son mi-temps, et ne concerne que le jso 157. Les rédactrices en chef ont dû assumer le déficit d’heures résultant du différentiel, mais cette situation n’est pas pérenne et ne correspond pas au mandat pour lequel elles se sont engagées. Pascale Bonnemère, Philippe Peltier, Denis Monnerie et d’autres membres du Conseil d’administration ont prêté main forte, et nous les remercions pour leur implication sans faille, mais la situation reste très précaire pour les prochains numéros.

Outre le problème de la charge de travail, le Journal est également vulnérable du point de vue des compétences. Les conditions de passation de l’ancienne à la nouvelle rédaction en 2022, suivies du départ précipité de la secrétaire d’édition en 2023, ont résulté en un déficit de transmission. Cela complique les prises de décision stratégiques imposées par nos tutelles, et pourrait s’avérer très problématique du point de vue de la production si Claire Sauttreau ne souhaitait pas renouveler son contrat freelance. Ce manque de visibilité nous laisse dans l’incertitude quant à l’avenir de la revue à court et à long terme.

Évolution du modèle économique

– Passage au modèle diamant

Le jso s’est engagé à passer au modèle diamant dès 2024 pour répondre aux exigences du cnrs shs qui conditionne ses subventions et l’ouverture éventuelle d’un poste d’assistance d’édition à cette ouverture immédiate des contenus en ligne (cf. l’email envoyé par la présidente aux membres de la SdO le 22 mars 2023 qui explique les implications pour la revue « Modèle diamant de l’édition des revues et impact sur la Société des Océanistes »).

Cette évolution entraînera a priori une baisse des revenus liés à la diffusion électronique. Toutefois, suite à des négociations menées par la rédaction et Pascale Bonnemère, le jso va bénéficier jusqu’en 2026 de revenus supplémentaires grâce à l’expérimentation « Subscribe to Open » menée par la plateforme de diffusion cairn. Dans ce modèle, des institutions (bibliothèques, etc.) déjà abonnées à des bouquets numériques acceptent de continuer à payer pour des contenus en accès libre, ce qui permet de maintenir des revenus au moins pendant quelques années. Ce modèle s’applique dans le cadre d’un partenariat entre les plateformes cairn et Open Edition.

À partir du numéro 158, le jso sera donc en accès libre sur Open Edition et sur cairn, mais en principe les revenus liés à la diffusion électronique ne devraient pas s’effondrer immédiatement.

– Réflexion sur la version papier

Dans le contexte d’un accès libre et immédiat, et compte tenu des coûts d’impression et de distribution, la question de la pertinence d’une version papier se pose de manière de plus en plus pressante. Comme annoncé par Pascale Bonnemère en début d’année, un groupe de réflexion sur le modèle économique de la revue a été mis en place au sein du ca. Étant donné le contexte expliqué ci-dessus, le groupe n’a pu se réunir qu’une seule fois, en octobre, afin de lancer des premières pistes de réflexion et identifier différentes options.

Aurélie Condevaux et Maëlle Calandra ont réalisé un sondage diffusé par email auprès des membres de la Société des Océanistes pour recueillir leur avis sur ces questions. Un bilan des revenus des abonnements institutionnels au jso a été effectué par Pascale Bonnemère (en 2023, 62 abonnements dont 5 en ligne pour un montant total de 4 969,80 €), et des projections sont en cours concernant une refonte de la maquette (pour une impression plus économique) et des impressions à la demande. Comme les impératifs de production des numéros 156 et 157 n’ont laissé pratiquement aucun répit à la rédaction, ces investigations ne progressent que très lentement.

– Subventions

inshs : 1 000 €

La subvention inshs a cette année été plafonnée à 1 000 € par an pour les revues qui ont encore une barrière mobile. Cette somme sera renégociée dès l’application du modèle diamant.

cnl : 2 221,75 €

En 2022 la subvention était de 2 810,25 € ; les fluctuations annuelles sont habituelles.

Organisation éditoriale

Le fonctionnement et la composition du Journal ont évolué sur plusieurs points :

La section « Chronique de l’actualité culturelle et scientifique » est désormais active et accueille des textes de genres et de provenances diverses. (N’hésitez pas à nous envoyer vos textes.)

Les membres du Comité éditorial sont impliqués dans la gestion éditoriale par le levier d’un système de référent·es, qui leur permet de suggérer des évaluateur·ices et de seconder la rédaction dans la coordination des décisions et du processus d’évaluation.

Cela permet d’élargir le cercle des évaluateur·ices.

Nous continuons à actualiser les documents types sur le site internet du jso (consignes aux auteur·es, contrats, droit de reproduction des illustrations, etc.)

– Plateforme ojs

En 2024, le jso souhaite mettre en place un portail de gestion éditoriale, la plateforme ojs, qui, à terme, permettra de faire gagner du temps à la rédaction. Il s’agit d’un outil proposé par Open Edition qui permet de systématiser le cycle des évaluations, et crée automatiquement des archives pérennes. Un live test de la plateforme a été mené en septembre pour suivre tout le processus éditorial en ligne. Le paramétrage est extrêmement fastidieux et Claire Sauttreau y a passé des heures. À ce stade, le système n’est vraiment pas « user friendly » et va prendre encore du temps et du travail avant d’être opérationnel. La mise en place de cet outil est remise en 2024 en raison du déficit de personnel subi cette année.

Parutions

En 2023, le jso a proposé deux numéros en varia coup sur coup (pour rappel, le numéro 157, qui devait initialement être un dossier autour des publications et de la science ouverte en Océanie a dû être annulé en cours d’année). Cette situation inhabituelle et imprévue a obligé la rédaction à solliciter dans l’urgence des auteurs pour réaliser ces numéros et à s’investir lourdement dans le suivi des articles dans une temporalité réduite. À partir du jso 158, nous aurons à nouveau des dossiers dirigés par des coordinateurs spécialistes, ce qui devrait faciliter le processus de suivi.

Numéro 156 (2023-1), varia : paru en ligne en août 2023, version papier en septembre 2023. Section « Chroniques » enrichie.

https://journals.openedition.org/jso/14561

Numéro 157 (2023-2), varia + thématique de 3 articles sur L’école en Nouvelle-Calédonie (Séverine Ferrière et Stéphane Minvielle). Publication 1^er trimestre 2024.

Numéro double 158-9 (2024-1/2) : Souverainetés autochtones à travers le Pacifique (Muñoz et al.) 11 articles soumis, évaluation en cours.

Numéro 160 (2025-1) : La littérature du Pacifique (Andréas Pfersmann, Titaua Porcher, Lorenz Gonzchor et Virginie Soula). Actes du colloque Littérature et politique en Océanie (nov 2022), accompagné d’hommages à Déwé Gorodé.

Numéro 161 (2025-2) : D’une anthropologie à l’autre : les engagements d’Alban Bensa (Umberto Cugola, Caroline Graille et Claude Grin).
Appel ouvert : https://journals.openedition.org/jso/6685

d) Rapport d’activités des publications de la SdO pour l’année 2023, par Sophie Chave-Dartoen et Denis Monnerie, chargés des Publications et dvd depuis juin 2023

Conditions de la publication des ouvrages

L’appel à manuscrits pour les ouvrages de la SdO a été revu et déposé sur le site de la SdO. La procédure interne de prise en charge a été modifiée dans le Règlement intérieur de la SdO.

Propositions d’ouvrages

Deux propositions d’ouvrages ont été examinées en interne :

– La première avec Maïa Ponsonnet (ouvrage de Victoria Burbank, une anthropologue australianiste). Le projet est mis de côté pour l’instant, mais il a généré un échange relatif aux questions d’éthique dont nous avons pensé qu’il faudrait discuter dans un cadre plus général.

– La seconde discutée avec Pascale Bonnemère et (rapidement) avec Hélène Guiot, doit également être proposée à une discussion plus générale. Mme Peggy Bonnet Vergara nous propose la publication d’un ouvrage conçu en étroite collaboration avec le collectif Casoar (École du Louvre) qu’elle appelle « Bestiaire océanien ». L’ouvrage s’adresse à un public d’enfants entre 6 et 12-13 ans, et comprend certaines contraintes de fabrication : couverture cartonnée, livre en couleurs. Sa publication nécessiterait de trouver des financements, voire d’envisager une collaboration avec un autre établissement. Des discussions sont en cours en ce sens.

Ouvrages en cours

L’édition du livre de S. Graff est reportée à 2024 dans l’attente du manuscrit (4 580 € restent provisionnés).

Nouvelle publication

L’année 2023 a vu la sortie du livre de Diego Muñoz, Le nombril du monde. Sur les chemins de la diaspora rapanui (îles de Pâques, Chili, Polynésie française).

À cette occasion, le contrat d’édition type de la SdO a été totalement revu avec Mme Beauchamp, Éditrice aux Presses universitaires de Caen, chargée de revoir les contrats d’édition pour le cnrs. Suite à ce travail, nous disposons d’une version actualisée pour les projets à venir.

Frais d’édition pour Le nombril du monde :

Prestation R. Chossenot (prise en charge par le credo, pour information et mémoire) : 6 057,60 €

Frais d’impression numérique (Paillart : 150 exemplaires au format 16 x 24 – 370 pages) : 2 659,31 € (financés par la subvention de l’erc de D. Muñoz soit 3 000 €)

Coût total : 8 716,91 €

Cette publication a été présentée par l’auteur dans le cadre du Festival de Rochefort (28-30 septembre). La librairie de la Corderie en avait commandé 25 exemplaires à cette occasion : 17 ont été vendus. La librairie a placé les autres exemplaires en rayon. Des conditions commerciales exceptionnelles lui ont été faites : 14 € au prix d’achat, 20 € de prix de vente le temps du festival, 23 € par la suite.

Ventes d’ouvrages

– Bilan des ventes OpenEdition Books sur les trois premiers trimestres 2023, et principales ventes (à titre indicatif) :

Hiva Oa (1901-1903) par Jacques Bayle-Ottenheim : 4

Mémoires d’Arii Taimai par Arii Taimai : 5

Mémoires de Marau Taaroa par Marau Taaroa : 3

Mythes et traditions de Maré par Marie-Joseph Dubois : 12

Tahiti aux temps anciens par Henry Teuira : 14

Tatouages d’Océanie par Sébastien Galliot : 4

Tahiti et l’aviation par Patrick O’Reilly : 4

Le total est de 489,87 €. Il est, pour l’instant, bien inférieur à celui des ventes des années précédentes (sur 4 trimestres, il est vrai : 854,64 € en 2020 ; 561,04 € en 2021 ; 585,21 € en 2022). Toutefois, l’état du bilan fourni par OpenEdition Books ne permet pas encore de comptabiliser les éventuelles ventes du dernier livre publié (D. Muñoz).

Pour information : les chiffres donnés ci-dessus sont ceux affichés sur notre compte du site OpenEdition Books. Hélène Guiot, pour 2022 (S1 et S2), a enregistré un versement de 707,90 €.

– Bilan des ventes directes

Vente des ouvrages de la SdO : 3 966,39 €

dont 2 075,15 pour Odyssey en juillet dernier

Frais d’expédition (total) : 638,57 €

Table de vente à l’occasion du festival Regards comparés à l’inalco (Paris) : 90,50€ (+ une cotisation à 55 €).

Total général des ventes : 4 428,02 €

– Reversement des droits d’auteur

Les droits d’auteur n’ont pas été déclarés en 2022 et 2023. Le dossier étant clos pour cette année et la SdO étant à jour auprès de l’Urssaf, la SdO versera en 2024 les droits d’auteur en attente depuis quelques années.

H. Guiot s’est mise en relation avec la personne gérant la plateforme dédiée pour fixer une date : fin du 1^er semestre, rentrée de septembre ou fin d’année 2024.

– Problèmes de diffusion de nos ouvrages

Diego Muñoz, à la suite d’une discussion avec un libraire, nous a fait part de l’importance que cette profession accorde à l’inscription des livres sur des plateformes telles que FEL-Dilicom, Electre, Mediabase. Ces inscriptions sont essentielles pour que le livre soit non seulement bien diffusé, mais tout simplement connu des libraires !

Il est probable que cette démarche essentielle prenne un peu de temps et demande des compétences particulières. Il faudra discuter de la façon dont nous allons procéder.

e) Rapport d’activités du Cinéma des Océanistes, par Stéphanie Leclerc-Caffarel et Mathilde Caër, chargées du cinéma et des conférences

En 2023, cinq séances de cinéma ont été organisées au musée du quai Branly-Jacques Chirac. Nous avons projeté quatre documentaires, en présence des réalisatrices et réalisateurs et d’autres membres des équipes de tournage, et un film de fiction également en présence du réalisateur. La plupart de ces séances ont attiré un public nombreux.

La Société des Océanistes s’est également associée à d’autres événements liés à l’actualité du cinéma océanien à Paris, dans le cadre de l’exposition Songlines. Chant des pistes du désert australien (mai 2023), de la programmation « Regards Comparés » du Festival International Jean Rouch, à l’inalco (novembre 2023) et de la sortie en France du film de Rolph de Heer The Survival of kindness (novembre-décembre 2023).

Programmation 2023

* 5 janvier : séance en partenariat avec le Festival International du Film documentaire Océanien (fifo)

Alors on danse (2016) de Jacques Navarro-Rovira, 56 min

Production : Beau Geste, Oceania Film

En présence du réalisateur et de la chorégraphe et professeure de danse Catherine (Cathie) Léveillé-Porché.

* 17 février : Le Marae Tefana I Ahura‘i, de l’envol à l’oubli (2022) de Christine Lara, 55 min

Production : Christine Lara et Direction générale de l’Éducation et des Enseignements de Polynésie

En présence de la réalisatrice et de Matauhere Tupea, un des intervenants du film.

Discutant : Guillaume Alevêque, anthropologue (Université Aix-Marseille).

* 9 mars : Tahiti les jours du retour (2022) de Benjamin Delattre, 71 min

Production : Mélisande films

En présence du réalisateur et de la productrice du film.

* 12-14 mai : Cycle de cinéma aborigène contemporain piloté par Arnaud Morvan, en collaboration avec Jessica De Largy Healy et Stéphanie Leclerc-Caffarel, dans le cadre de l’exposition Songlines. Chant des pistes du désert australien au musée du quai Branly–Jacques Chirac.

Séances du 14 mai 2023, en partenariat avec la Société des Océanistes : Night Cries. A rural tragedy, Tracy Moffatt, Contact, Martin Bulter et Dean Bentley et We don’t need a map, Warwick Thornton

Programme complet : https://www.quaibranly.fr/fr/expositions-evenements/au-musee/cinema/details-de-levenement/e/songlines-1

* 9 novembre : Cemel, la vie ensemble (2023)
de Faustine Lefranc, 86 min

Production : Foulala Productions et Caledonia

En présence de la réalisatrice, de l’équipe du film (preneur de son, monteuse), de Raphaël Kaikilekofe, le président de l’association Siapo France et autres représentants et membres des associations Siapo, Ea kanaky, Pavillon d’Uvea et Pacifique-France (rassemblant des communautés wallisienne et futunienne, kanak et tahitienne).

* novembre : Partenariat avec l’inalco et le Festival International Jean Rouch.

Regards comparés : voix·(es) d’Océanie. Environnement, culture, souveraineté

Comité de programmation : Sarah Mohamed-Gaillard (inalco), Hélène Guiot (inalco, credo), Laurent Pellé (Festival international Jean Rouch, Comité du film ethnographique).

Lien vers le programme : http://www.inalco.fr/actualite/regards-compares-voix-oceanie-environnement-culture-souverainete-20-23-novembre-2023

* 30 novembre : Partenariat avec Nour Films (distributeur)

The Survival of Kindness (2022) de Rolf de Heer, 96 min

* 30 novembre : Avant-première du film au cinéma ugc Les Halles, à Paris, en présence du réalisateur.

* 13 décembre : Première du film au cinéma le Reflet Medicis, à Paris, en présence du réalisateur.

* 7 décembre : Le tapa wallisien, une histoire de femmes (2023) de Frédéric Bouquet-Grilli, 52 min

Production : Mérapi Productions – France Télévisions

En présence du réalisateur et de l’équipe du film et de Mérapi production.

Discutante : Hélène Guiot, ethno-archéologue (inalco, credo).

f) Rapport d’activités de maintenance et de mise en ligne sur le site web de la SdO par Sébastien Galliot, chargé du site internet

En 2023 ont été réalisées des actions courantes de mise en ligne des différents événements et publications.

Podcast de Mathilde Caër : 3 épisodes

Cinéma des Océanistes : 6 événements

Parution du jso 156

Parution de l’ouvrage de Diego Muñoz, Le nombril du monde.

À titre exceptionnel, une opération de maintenance critique a dû être réalisée sur le site. Elle se décompose de la manière suivante :

Achat et installation d’une version actualisée du thème Avada pour WordPress (montant 69 €). Opération réalisée par Sébastien Galliot.

Réinstallation du site avec la nouvelle version php sur notre serveur chez ovh, sauvegarde intégrale du site, et vérifications du fonctionnement des nouvelles installations. Ces opérations ont été réalisées par un prestataire privé (M. Broussais Dang Van Sung) pour un montant de 400 €.

g) Rapport d’activités des Réseaux sociaux de la Société des Océanistes par Marie Durand, chargée des Réseaux sociaux de la Société des Océanistes

En 2023, la page Facebook de la société (https://www.facebook.com/societedesoceanistes/) a posté environ 30 publications réparties sur l’ensemble de l’année. Les abonnements à la page ont augmenté et atteignent 1067 personnes au 22 janvier 2023. Celles-ci se trouvent essentiellement en région parisienne et à Marseille, en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française. La portée générale des publications a été en moyenne de 978 personnes touchées par post, avec une moyenne de 96 réactions, commentaires ou partages par publication. Les publications qui ont suscité le plus de clics et de partages sont toujours les séances de cinéma et les parutions du Journal de la SdO.