Daniel Fabre (1947-2016)

Au recto Daniel Fabre au pied du château de Montségur, en pays cathare (Aude)
(cl. André Mary)
Je crois bien que la première fois que j’ai « identifié » Daniel Fabre remonte à mai 1968. C’était au théâtre municipal de Carcassonne. L’effervescence estudiantine, en pleine révolution, avait permis d’obtenir de la direction de l’établissement la possibilité de disposer des lieux pour y tenir un forum, qui consista en une série de discours ravageurs contre la société « gaulliste » et sur la nécessité d’en changer au plus vite. Je repérai l’un des orateurs en raison de sa taille. On me dit qu’il enseignait, malgré son jeune âge, le français et la littérature au collège Saint-Stanislas. Ce contestataire avait pour nom Daniel Fabre.
Un parfum d’occitanisme
Il me semble aussi que cette réunion, très suivie par une jeunesse exaltée, se termina par une chanson, Le pais que vol viure, interprétée par son auteur, Claude Marti. En Languedoc, en ef...