Une nouvelle édition de Storia notturna, qui proposait, en 1989, une étonnante interprétation des foisonnantes créations culturelles sous-jacentes à l’imaginaire du « sabbat des sorcières » – ce sera le titre de la traduction française (Ginzburg 1992) – est parue en 2017 chez l’éditeur milanais Adelphi. Dans la postface, Carlo Ginzburg revient sur les rapports entre histoire et morphologie, une question centrale dans sa réflexion sur l’épistémologie des sciences humaines. La belle collection composée de plus de soixante titres qui accueille cette réédition reconduit, à sa façon, le geste qui donna naissance, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, à la fameuse collection « violette » créée par Cesare Pavese et Ernesto De Martino pour Einaudi, en surmontant de tumultueux désaccords. Comme elle, « Il Ramo d’oro » (Le Rameau d’or) fait une large place aux traductions d’œuvres de savants – historiens des religions et anthropologues –, qui prennent au sérieux les architectures symbol...
Actualités de Storia notturna
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Mots clés :
épistémologie, microhistoire, anthropologie historique, histoire des religions, sorcellerie, chamanisme, conte, comparatisme, herméneutiqueKeywords :
epistemology, microhistory, historical anthropology, history of religion, witchcraft, shamanism, tale, comparative method, hermeneuticsNotes de la rédaction
À propos de Carlo Ginzburg, Storia notturna. Una decifrazione del sabba, Milano, Adelphi, 2017 [1989], 2e ed. (« Il Ramo d’oro »).
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Référence papier
Giordana Charuty, « Actualités de Storia notturna », L’Homme, 230 | 2019, 133-152.
Référence électronique
Giordana Charuty, « Actualités de Storia notturna », L’Homme [En ligne], 230 | 2019, mis en ligne le 13 juin 2019, consulté le 04 mars 2021. URL : http://journals.openedition.org/lhomme/34039 ; DOI : https://doi.org/10.4000/lhomme.34039
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