Décédé le 21 janvier dernier à l’âge de soixante-seize ans, Jean Jamin aura consacré vingt années de sa vie à L’Homme : de 1996, date à laquelle Jean Pouillon, l’autre « homme de L’Homme » (Lévi-Strauss 1997), secrétaire général « historique » de la revue fondée par Émile Benveniste, Pierre Gourou et Claude Lévi-Strauss, le choisit pour successeur, à 2015, année funeste au cours de laquelle Pierre-Cyrille Hautcœur, alors président de l’École des hautes études en sciences sociales (Ehess), mit fin à ses fonctions de manière aussi soudaine qu’inexpliquée. Durant ces vingt années, Jean Jamin se rendit tous les jours rue du Cardinal-Lemoine, à son petit bureau du Laboratoire d’anthropologie sociale du Collège de France. C’est là, dans une tenace odeur de tabac et sous le regard de Billie Holiday, dont un portrait accroché au mur constituait l’un des rares éléments décoratifs, qu’il lisait les articles et comptes rendus qui lui étaient soumis, recevait les auteurs, supervisait le travail...
Jean Jamin, le deuxième « homme de L’Homme »
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Jean-Pierre Digard, « Jean Jamin, le deuxième « homme de L’Homme » », L’Homme, 241 | 2022, 7-12.
Référence électronique
Jean-Pierre Digard, « Jean Jamin, le deuxième « homme de L’Homme » », L’Homme [En ligne], 241 | 2022, mis en ligne le 30 mars 2022, consulté le 11 décembre 2024. URL : http://journals.openedition.org/lhomme/42050 ; DOI : https://doi.org/10.4000/lhomme.42050
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