Interrogé sur son bilan des « 100 jours » par les journalistes de TF1 et de France 2 lors du journal télévisé de 13h, le président de la République française, Emmanuel Macron, revient sur les révoltes urbaines qui ont secoué la France du 27 juin au 5 juillet 2023. L’événement déclencheur avait été la mort du jeune Nahel Merzouk, tué par un policier lors d’un contrôle routier, le 27 juin à Nanterre (Hauts-de-Seine). Le chef de l’État livre ainsi son analyse :
« [Q]uand on regarde ce qu’il s’est passé, on a eu beaucoup de jeunes. Quand je regarde les chiffres des 500 à 600 jeunes qui ont été déférés à la justice, c’est très jeune. Environ 16 ans de moyenne d’âge. On parle de jeunes qui, pour une très large majorité, n’étaient pas connus de la justice. On parle de jeunes qui, pour une écrasante majorité, on le voit, ont un cadre familial qui est fragilisé. Soit, parce qu’ils viennent… ils sont dans des familles qu’on appelle « monoparentales » : ils sont élevés par un seul de leurs pare...
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