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Plan
Les courants évolutionnistes après la sociobiologie
L’écologie comportementale humaine
La psychologie évolutionniste
De l’héritage dual à l’évolution culturelle
Un pillage en règle de la tradition sociologique et anthropologique
Deux approches évolutionnistes culturelles en question
L’usage du concept de socialisation par les penseurs de l’évolution culturelle
L’usage des concepts de rôle, d’institution et de norme par les penseurs de l’évolution culturelle
Aperçu du texte
Depuis près d’un siècle, l’évolution des sociétés humaines et les rapports entre nature et culture ont perdu l’intérêt des sociologues et des anthropologues (Joly 2017). À l’exception de quelques rares chercheurs ayant continué le travail minutieux de comparaison et de défrichage des données ethnologiques et archéologiques pour en tirer des conclusions de portée générale sur les trajectoires des sociétés humaines (comme Alain Testart ou Christophe Darmangeat), ces sujets ont depuis si longtemps quitté le giron des sciences sociales en France qu’on a pu craindre qu’ils n’y retournent jamais. Or, depuis quelque temps, ils semblent lentement regagner leur place en tant que problématiques légitimes de ces disciplines (Servais 2012 ; Guillo 2019 ; Quéré 2021 ; Lemieux 2022 ; Lahire 2023).
Du côté des États-Unis et du Royaume-Uni, en revanche, si des courants de recherche proprement anthropologiques se sont développés autour des questions évolutives à partir des années 1950, notamment chez...
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Pour citer ce document
Référence papier
Rayan Dequin, « Nature/culture après la controverse sociobiologique : quelques enjeux disciplinaires pour les sciences sociales », L’Homme, 250 | 2024, 89-112.
Référence électronique
Rayan Dequin, « Nature/culture après la controverse sociobiologique : quelques enjeux disciplinaires pour les sciences sociales », L’Homme [En ligne], 250 | 2024, mis en ligne le 23 août 2024, consulté le 10 octobre 2024. URL : http://journals.openedition.org/lhomme/49174 ; DOI : https://doi.org/10.4000/129c3
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