Depuis plusieurs décennies, les mises en scène de Romeo Castellucci défrayent assez régulièrement la chronique et suscitent parfois des polémiques dont la virulence pousse à la suspension temporaire des représentations. Toujours est-il que le caractère sensible des sujets qu’elles traitent ne permet pas, à lui seul, d’éclaircir le scandale qui peut les accompagner. La (représentation de la) violence, pour en venir d’emblée à la question qui nous occupe, est aujourd’hui très répandue non seulement dans le théâtre, les arts, la photographie, etc., mais aussi dans la sphère médiatique. Les résistances que trahissent ces polémiques doivent donc relever, entre autres facteurs, du traitement réservé à la violence. Traitement politique en ce qu’il pointe le cadre imposé à certains sujets tout en soulevant le problème général de la réception à la fois esthétique, sociale et théorique d’une démarche donnée.
Sur le plan formel, le théâtre de Castellucci s’inscrit dans la mouvance « post-dramat...
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