L’obscurité et le brouillard se lèvent ; la lumière, elle, apparaît lentement dans une ambiance majestueuse et divine de la sérénité, magnifiée par le « Kyrie » de La Missa solemnis de Beethoven. Le public, dans la boite noire, est lui plongé devant une série d’images aériennes de pics montagneux, océans, dunes. La somptueuse musique de Beethoven, aussi bien que les magnifiques images de la nature en grande angle, texturées en noir et blanc sont brutalement coupées par un rugissement explosif ; le public se retrouvant soudainement devant des images de catastrophes : gros plan sur des images de lave rugissant dans un cratère, de fermes pulvérisées dans un tsunami, de bâtiments effondrés par des tornades, de tremblements de terre, d’inondations, d’ouragans, de grands incendies, etc. Les images de montagnes, majestueuses et sacrées, du début du film évoquent ces icones religieuses que les humains des temps passés considéraient sacrées et craignaient en même temps, images sensiblement d...
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La Nature
Artavazd Pelechian and Soyoung Hyun
p. 148-165
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Bibliographical reference
Artavazd Pelechian and Soyoung Hyun, “La Nature”, Marges, 34 | 2022, 148-165.
Electronic reference
Artavazd Pelechian and Soyoung Hyun, “La Nature”, Marges [Online], 34 | 2022, Online since 01 January 2025, connection on 13 October 2024. URL: http://journals.openedition.org/marges/2935; DOI: https://doi.org/10.4000/marges.2935
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