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Dossier. L’ordre dominicain dans la péninsule Ibérique : nouvelles perspectives de recherche en histoire de l’art (xiiie-xvie siècles)

Introduction

Haude Morvan et Eduardo Carrero Santamaría

Texte intégral

1L’ordre des Frères prêcheurs naît à l’initiative de deux religieux castillans, l’évêque d’Osma Diego et son chanoine Dominique de Caleruega. Confrontés à l’hérésie cathare alors qu’ils voyagent dans le Languedoc, ils décident de constituer une communauté de clercs basée à Toulouse pour lutter par la prédication contre l’hérésie. Cette communauté de prédicateurs devient un ordre pérenne en 1215 sur volonté du pape Innocent III. Des couvents sont fondés dans toute la chrétienté, et les missions du nouvel ordre s’étendent rapidement au-delà de la seule défense de l’orthodoxie : les frères prêcheurs remplissent toutes les fonctions pastorales auprès des fidèles, et ils accèdent à des charges importantes dans la hiérarchie ecclésiastique séculière et dans les universités. Une autre charge des frères, plus ou moins bien acceptée par ces derniers, est la cura monialium. Dès 1207, Dominique fonde à Prouilhe un monastère pour accueillir les femmes ayant abandonné l’hérésie cathare, placé sous la tutelle d’une communauté de frères. D’autres communautés de moniales sont ensuite fondées, dès le début des années 1220 à Rome, Madrid et Bologne, puis dans toute l’Europe. Il s’agit, dans la grande majorité des cas, de monastères « simples », qui ne reprennent pas le modèle « prouillan » du monastère double, associant une communauté de femmes à une communauté de frères prêcheurs. Comme les autres ordres nés au xiiie siècle et plus tard réunis sous l’appellation de « mendiants », les Frères prêcheurs se dotent de structures centralisées. Les couvents sont regroupés en provinces, placées sous la direction d’un prieur provincial. Un chapitre général est réuni chaque année, avec pour buts d’établir les normes et d’élire le maître général. Après Jourdain de Saxe (1222-1237), successeur de Dominique, le troisième maître général de l’ordre est à nouveau issu de la péninsule Ibérique, puisqu’il s’agit du catalan Raymond de Peñafort (1238-1240).

  • 1 García-Serrano, 1997 (édition d’une thèse soutenue à Berkley en 1994).
  • 2 Chubb, Kelley, 2013, en particulier les contributions d’A. M. Zaldívar et de R. Vose.
  • 3 Dans un récent ouvrage de synthèse sur l’histoire des Frères prêcheurs en Espagne (García-Serrano, (...)
  • 4 Voir par exemple Jones, 2018.

2Si les deux centres de gravité de l’ordre sont, d’une part, le Languedoc, avec Toulouse et Prouilhe, et, d’autre part, l’Italie, avec Bologne, où Dominique est enterré en 1221, et Rome, où se trouve le généralat (dans le couvent de Sainte-Sabine), l’histoire des Frères prêcheurs est marquée dès l’origine par des figures de religieux issus de la péninsule Ibérique. L’ordre y connaît par ailleurs un développement rapide1. Jusqu’à la fin du xiiie siècle, la péninsule Ibérique ne forme qu’une seule province. La multiplication des couvents amène à la création de la province d’Aragon en 1298, puis de celles de Santiago (Galice), du Portugal et enfin de Bétique au début du xvie siècle. Comme ailleurs en Europe, les Frères prêcheurs et les autres ordres dits mendiants gagnent dès le xiiie siècle le soutien des nouvelles élites urbaines marchandes2. L’expansion de l’ordre et l’évolution de ses missions sont également étroitement liées à un contexte propre à la péninsule Ibérique, marqué par la cohabitation de différentes communautés religieuses et par l’agenda des politiques royales3. En effet, l’implantation des ordres mendiants et des communautés féminines qui leur sont liées est encouragée par les souverains au xiiie siècle dans les villes reprises aux musulmans. Jusqu’à l’époque moderne, la prédication des Frères prêcheurs espagnols, tels que Vincent Ferrer4, est marquée par la lutte contre les musulmans et les juifs, et l’Inquisition des xve-xvie siècles, aux mains notamment des Prêcheurs, est instrumentalisée dans la persécution contre les judaïsants.

  • 5 Dans un article récent, Adeline Rucquoi réhabilite l’influence du contexte religieux et intellectu (...)
  • 6 Coomans, 2001 ; Jäggi, 2006 (si cet ouvrage sur les moniales clarisses et dominicaines couvre l’en (...)
  • 7 Le Goff, 1968.
  • 8 Cf. notamment les travaux de Julian Gardner, Caroline Bruzelius et Donal Cooper sur les Frères min (...)
  • 9 Cannon, 2013.
  • 10 Volti, 2003 ; Bruzelius, 2014.

3En dépit de son importance dans l’histoire des Frères prêcheurs, la péninsule Ibérique occupe une position somme toute encore marginale dans l’historiographie de l’ordre, notamment dans celle consacrée à ses débuts5. Dans les études en histoire de l’art, le tropisme franco-italien domine également l’historiographie dominicaine, même si d’autres territoires, tels que l’Allemagne, les Îles Britanniques, la Belgique ou la Scandinavie, ont fait l’objet d’importants travaux récents6. Cet état de fait découle de multiples facteurs, liés à la fois à des politiques de conservation et de valorisation du patrimoine religieux, et à des traditions historiographiques nationales. Il est évident que les couvents italiens, leur décor et leur mobilier sont relativement bien conservés par rapport à d’autres pays davantage touchés par les mouvements de réforme religieuse de l’époque moderne et par les révolutions et guerres de l’époque contemporaine. En France, malgré les destructions dues aux Guerres de religion et à la vente des biens du clergé à la Révolution, l’étude des établissements mendiants a été portée par un courant historiographique attentif au fait urbain médiéval, depuis les travaux de Jacques Le Goff dans les années 19607, et par les nombreux chantiers de fouilles préventives ou programmées menés par des archéologues formés au bâti médiéval. En Italie, les couvents mendiants sont depuis longtemps au cœur d’une historiographie qui accorde une place importante au monde tardo-médiéval des communes et à des personnalités artistiques qui ont œuvré pour les ordres mendiants, telles que Giotto ou Simone Martini. Par ailleurs, le succès de l’Italie des xiiie-xvie siècles chez les chercheurs anglo-saxons a contribué à dynamiser la recherche sur les couvents mendiants8. Ainsi, l’un des meilleurs ouvrages de synthèse sur l’art dominicain est dû à une chercheuse britannique, Joanna Cannon9. Même s’il est centré sur la province romaine, il pose des problématiques et un cadre méthodologique qui peuvent s’appliquer aux autres provinces de l’ordre. Joanna Cannon aborde le couvent comme un tout, englobant les différents espaces (église, cloître, salle capitulaire…), leurs aménagements et leur décor, en lien avec les usages des frères et des laïcs. Elle convoque une masse importante et diversifiée de sources : normes, testaments, documents notariés, etc. Deux autres synthèses doivent être signalées, cette fois-ci non plus centrées sur les seuls Frères prêcheurs, mais s’intéressant aux ordres mendiants en général : elles sont dues à Panayota Volti, qui prend en considération le nord de la France et les Pays-Bas méridionaux, et Caroline Bruzelius, dont les exemples sont essentiellement (même si non exclusivement) italiens10. Ces deux ouvrages ont pour point commun de placer au cœur du propos l’intégration des couvents dans la ville.

  • 11 Rohault de Fleury, 1903 ; Schenkluhn, 2000.

4Ces orientations récentes de la recherche sur les couvents mendiants renouvellent complètement les approches formelles qui, de Georges Rohault de Fleury jusqu’à Wolfgang Schenkluhn, se sont concentrées sur la typologie des plans et sur les styles architecturaux11. Les travaux de Joanna Cannon, Panayota Volti, Caroline Bruzelius et d’autres mettent l’accent sur les liens entre la commande artistique et les différents acteurs de la société : le clergé séculier, les autorités laïques (élite municipale, souverains, etc.), les nouvelles classes marchandes alors en plein essor, les corporations, les nations étrangères… Par ailleurs, une place centrale est accordée aux usages de l’espace interne et externe au couvent et aux aménagements qui en découlent, tels que le jubé qui divise l’église entre ecclesia fratrum et ecclesia laicorum, ou les chaires à prêcher, fixes ou mobiles, installées à l’extérieur.

  • 12 Bruzelius, Berman, 1992.

5Les monastères de moniales dominicaines (Moniales ordinis sancti Augustini sub cura et secundum instituta fratrum praedicatorum viventes) constituent également un domaine de recherche dynamique depuis trois décennies, porté par le profond renouvellement des travaux historiques sur les moniales médiévales, dans le courant des gender studies. L’histoire des communautés féminines et leur cadre de vie sont devenus des objets d’étude en soi, et non plus un simple chapitre annexe rapidement expédié à la fin des publications sur les ordres masculins. En histoire de l’art, un rôle pionnier a été joué par la session intitulée Medieval women and their patrons: architectural space and problems of design, organisée en 1991 par Caroline Bruzelius et Constance Berman dans le colloque de la College Art Association et ensuite publiée dans la revue Gesta12.

  • 13 Pour un cadre historique général sur les moniales dominicaines en Espagne, cf. García-Serrano, 201 (...)

6Les moniales dominicaines ont un fonctionnement et un statut très différents des Frères prêcheurs. Leur vie est marquée par la clôture stricte, qui s’impose à toutes les moniales à partir du xiiie siècle, quelle que soit la règle qu’elles suivent. Ceci implique donc des solutions architecturales pour qu’elles puissent suivre la messe dans leurs églises sans être vues des fidèles et du célébrant ni les voir. Les moniales développent des rites liturgiques et paraliturgiques propres, qui influent sur l’organisation des bâtiments et sur les objets qui servent de support à la prière. N’étant pas engagées dans la pastorale, les moniales ne sont pas nécessairement implantées dans les grandes villes, comme les Frères prêcheurs : Madrid est d’ailleurs un centre mineur dans les années 1220, lorsque le couvent masculin fondé peu de temps auparavant est transformé en monastère de moniales (Santo Domingo el Real). Les monastères de moniales dominicaines, bien davantage que les couvents masculins, présentent une grande hétérogénéité de richesse en fonction des fondateurs, depuis de modestes fondations rurales, jusqu’aux grands monastères royaux comme Saint-Louis de Poissy ou Santo Domingo el Real à Madrid13.

  • 14 Par exemple Campderá Gutiérrez, 2006.
  • 15 Manso Porto, 1993.
  • 16 Serra Desfilis, 1994 et 2014 ; Rojo Alique, 2015.
  • 17 Lucía Gómez-Chacón, 2016 (ouvrage tiré d’une thèse de doctorat soutenue en 2015).
  • 18 Chubb, 2018.
  • 19 Carrero Santamaría, 2001 et 2019 ; Caballero Escamilla, 2009 ; Olivares Martínez, 2013.
  • 20 Guillouët, 2011.
  • 21 Pérez Vidal, 2015, 2018 et 2021 (ouvrage tiré d’une thèse de doctorat soutenue en 2013) ; Cardoso, (...)
  • 22 Carrero Santamaría, 2018.

7Les travaux récents sur les établissements des frères et des moniales dominicains dans la péninsule Ibérique participent de ces nouvelles orientations de la recherche, même si de manière peut-être moins marquée qu’ailleurs. Parallèlement à des travaux centrés sur des questions de style architectural, à l’échelle d’un monument14 ou d’une région15, de nouvelles problématiques ont émergé au cours des dernières années. Ainsi, le rôle des mendiants dans la ville a été considéré en détail par Amadeo Serra Desfilis pour Valence et Francisco Javier Rojo Alique pour Palencia, où les pertes monumentales peuvent être comblées par une riche documentation archivistique et cartographique ancienne16. Les grands chantiers du xve siècle occupent une place toute particulière dans l’historiographie : ils émanent d’un contexte marqué à la fois par la diffusion de la réforme de l’Observance et par le lien étroit entre l’ordre et les Rois catholiques, scellé notamment par le rôle du premier dans l’Inquisition. Diana Lucía Gómez-Chacón s’est ainsi penchée sur la réforme de l’Observance au xve siècle, soutenue par les reines de Castille, notamment Catherine de Lancaster. Son travail, centré sur l’exemple de Santa María la Real de Nieva (Segovia), a mis en évidence l’impact de la réforme sur le décor des couvents17. La question de l’Observance est également traitée par Taryn Chubb dans ses travaux consacrés à l’influence de la prédication de saint Vincent Ferrer sur les arts figurés18. La commande artistique de grands prélats dominicains, comme le prieur et inquisiteur Tomás de Torquemada ou l’évêque Alonso de Burgos, a été étudiée notamment par Eduardo Carrero Santamaría, Sonia Caballero Escamilla et Diana Olivares Martínez19. Pour le Portugal, il faut signaler les travaux de Jean-Marie Guillouët sur le portail de Santa Maria da Vitória à Batalha, qui ont considéré à nouveaux frais les questions des choix stylistiques et des ateliers dans la perspective large des transferts culturels entre Portugal, Catalogne et domaine capétien20. Sur les moniales dominicaines, les travaux de Mercedes Pérez Vidal pour la Castille et la thèse de doctorat plus récente de Paula Cardoso pour le Portugal sont venus combler un vide historiographique21. Plusieurs chercheurs ont mis l’accent sur la question des structures de division de l’espace ecclésial, un aspect bien étudié pour d’autres provinces, mais encore trop peu pris en considération pour la péninsule Ibérique. Les jubés, qui permettaient de séparer la nef des fidèles de l’ecclesia fratrum, comprenant le chœur des frères et le sanctuaire, y sont pourtant bien documentés, y compris dans des églises qui n’existent plus en élévation, comme San Pablo à Burgos ou Santo Domingo à Palma de Mallorca. Il faut par ailleurs noter l’adoption dans la péninsule Ibérique, à la fin du Moyen Âge, d’une solution originale, dans des églises de communautés aussi bien masculines que féminines, à savoir le chœur surélevé sur une plate-forme en contre-façade22.

  • 23 Voir par exemple le colloque Artiste nel chiostro (Barker, Cinelli, 2015).

8Le présent dossier, issu d’une rencontre organisée à l’Institut Ausonius (sous tutelle de l’Université Bordeaux Montaigne et du Centre National de la Recherche Scientifique), a pour ambition de refléter le dynamisme de la recherche en histoire de l’art sur les Frères prêcheurs et les moniales dominicaines dans la péninsule Ibérique, à travers des travaux inédits. Eduardo Carrero Santamaría aborde la question de la politique d’implantation des Frères prêcheurs dans le tissu urbain, en lien avec leur activité de prédication. La contribution de Diana Olivares Martínez s’attarde, avec le couvent de San Pablo de Valladolid et le collège de San Gregorio, sur un cas tout à fait singulier où s’entremêlent les problématiques de la commande des grands prélats de l’ordre, de la réforme de l’Observance en Espagne, et de la « mise en architecture » du travail intellectuel, au centre de la vie du frère prêcheur. La contribution rédigée à quatre mains par Saul António Gomes et Jean-Marie Guillouët propose une synthèse sur les conditions de diffusion des couvents dominicains au Portugal, en lien étroit avec les souverains et l’aristocratie, comme le montre l’exemple célèbre de Santa Maria da Vitória à Batalha, fondé par le roi João I pour commémorer sa victoire à Aljubarrota. La commande féminine fait l’objet de deux contributions : Diana Lucía Gómez-Chacón s’intéresse à la commande des femmes de la cour de Castille, notamment celles qui ont pris l’habit de moniale dominicaine ; l’article de Paula Cardoso traite de l’activité artistique des moniales – un sujet qui rencontre un intérêt très récent23 – à partir d’un corpus de livres copiés et enluminés dans les monastères portugais réformés au xve siècle. La dernière contribution, rédigée par Haude Morvan et Mercedes Pérez Vidal, propose une réflexion méthodologique sur les sources, en soulignant l’importance de la documentation d’époque moderne pour appréhender les couvents et monastères médiévaux, souvent détruits ou, pour le moins, largement remaniés et privés de leur mobilier après la desamortización.

9Nous souhaitons remercier très sincèrement la Fédération des Sciences Archéologiques de Bordeaux et l’Institut Ausonius, qui ont soutenu la rencontre, ainsi que tous les membres de l’axe « Péninsule Ibérique et Maghreb » de l’Institut Ausonius et les collègues bordelais qui ont contribué à faire de cette journée un moment de convivialité et de riches discussions scientifiques, en particulier Markus Schlicht et Yann Dejugnat.

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Bibliographie

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Volti, Panayota (2003), Les couvents des ordres mendiants en leur environnement à la fin du Moyen Âge, Paris, CNRS.

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Notes

1 García-Serrano, 1997 (édition d’une thèse soutenue à Berkley en 1994).

2 Chubb, Kelley, 2013, en particulier les contributions d’A. M. Zaldívar et de R. Vose.

3 Dans un récent ouvrage de synthèse sur l’histoire des Frères prêcheurs en Espagne (García-Serrano, 2018), deux contributions en particulier abordent cette question du lien entre l’ordre et les familles royales : Graña Cid, 2018 et Cañas Gálvez, 2018.

4 Voir par exemple Jones, 2018.

5 Dans un article récent, Adeline Rucquoi réhabilite l’influence du contexte religieux et intellectuel castillan sur la naissance de l’ordre, malgré le manque de sources sur Dominique de Caleruega avant son voyage dans le Languedoc (Rucquoi, 2018).

6 Coomans, 2001 ; Jäggi, 2006 (si cet ouvrage sur les moniales clarisses et dominicaines couvre l’ensemble de l’Europe, seules les parties sur l’Allemagne présentent des résultats inédits) ; O’Sullivan, 2013 ; Grandjean Gøgsig Jakobsen, 2019.

7 Le Goff, 1968.

8 Cf. notamment les travaux de Julian Gardner, Caroline Bruzelius et Donal Cooper sur les Frères mineurs et les Clarisses, et de Christa Gardner von Teuffel sur les Carmes.

9 Cannon, 2013.

10 Volti, 2003 ; Bruzelius, 2014.

11 Rohault de Fleury, 1903 ; Schenkluhn, 2000.

12 Bruzelius, Berman, 1992.

13 Pour un cadre historique général sur les moniales dominicaines en Espagne, cf. García-Serrano, 2018b et Cañas Gálvez, 2018.

14 Par exemple Campderá Gutiérrez, 2006.

15 Manso Porto, 1993.

16 Serra Desfilis, 1994 et 2014 ; Rojo Alique, 2015.

17 Lucía Gómez-Chacón, 2016 (ouvrage tiré d’une thèse de doctorat soutenue en 2015).

18 Chubb, 2018.

19 Carrero Santamaría, 2001 et 2019 ; Caballero Escamilla, 2009 ; Olivares Martínez, 2013.

20 Guillouët, 2011.

21 Pérez Vidal, 2015, 2018 et 2021 (ouvrage tiré d’une thèse de doctorat soutenue en 2013) ; Cardoso, inédite.

22 Carrero Santamaría, 2018.

23 Voir par exemple le colloque Artiste nel chiostro (Barker, Cinelli, 2015).

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Pour citer cet article

Référence électronique

Haude Morvan et Eduardo Carrero Santamaría, « Introduction »Mélanges de la Casa de Velázquez [En ligne], 52-2 | 2022, mis en ligne le 22 novembre 2022, consulté le 29 mars 2023. URL : http://journals.openedition.org/mcv/17469 ; DOI : https://doi.org/10.4000/mcv.17469

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Auteurs

Haude Morvan

Université Bordeaux Montaigne, Institut Ausonius

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Eduardo Carrero Santamaría

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