In Belarus the national historiographical narrative about Belarusian society under German occupation during World War II continues to be dominated by myths – especially the myth of “collaboration,” which has yet to be properly addressed. For Soviet historiographers the collaboration of the Soviet population with the German occupiers was taboo. As a rule those alleged to have collaborated were branded as criminal “natsdemy” (national democrats), “bourgeois nationalists,” traitors, or spineless puppets of Hitler and mentioned only as a marginal phenomenon. Instead, the main focus of historiography of this period was on the heroic resistance of an entire people, of the partisan movement or, more recently, of suffering, symbolised by the destroyed villages. The master narrative of heroism and unity was an integral part of Belarusian identity, especially during the Soviet era. After the country’s declaration of independence in 1991, any kind of reinterpretation of this myth largely faile...
In the name of Belarusian nation-building: Children as national capital during the German occupation of Belarus (1941–1944)
Résumés
Le modèle d’un État-nation ethniquement homogène propagé à partir du milieu du xixe siècle s’est accompagné dans toute l’Europe de la « découverte » par les États-nations de leurs enfants comme ressource nationale et politique. L’utilisation des enfants pour la cause nationaliste était un phénomène répandu. À cet égard, les partisans d’un État biélorusse indépendant n’ont pas fait exception. Sous l’occupation allemande, ils ont vu une opportunité de réaliser leur rêve d’un État-nation biélorusse indépendant, un rêve basé sur les enfants en tant que dépositaires de valeurs et en même temps garants de la cohésion nationale. La création d’une communauté nationale linguistiquement homogène a été la première étape cruciale sur la voie de l’État-nation. Les enfants devaient être façonnés en une communauté nationale loyale par l’éducation et par une langue maternelle commune. L’article traite d’une forme de coopération avec les occupants qui visait à exploiter les enfants et les jeunes en tant que capital national et à les élever en tant que membres d’une communauté nationale loyale.
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Yuliya von Saal, « In the name of Belarusian nation-building: Children as national capital during the German occupation of Belarus (1941–1944) », Cahiers du monde russe, 64/2 | 2023, 445-476.
Référence électronique
Yuliya von Saal, « In the name of Belarusian nation-building: Children as national capital during the German occupation of Belarus (1941–1944) », Cahiers du monde russe [En ligne], 64/2 | 2023, mis en ligne le 02 janvier 2026, consulté le 14 octobre 2024. URL : http://journals.openedition.org/monderusse/14071 ; DOI : https://doi.org/10.4000/monderusse.14071
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