1Né en 1937 dans l’Isère, Jean-Pierre Andrevon est l’une des figures majeures de la science-fiction en France. Après une enfance à la campagne durant la guerre, il devient employé aux Ponts et Chaussées de 16 à 20 ans. Il écrit alors ses premières nouvelles de science-fiction et réalise aussi des dessins et chansons. Il entre aux Arts Décoratifs de Grenoble en 1957 puis enseigne un an, avant de faire son service militaire en Algérie (1963-1964). Il mène ensuite de nombreuses activités : écrivain, journaliste (spécialisé dans la critique cinématographique), peintre, auteur-compositeur-interprète, comédien, dessinateur de bandes dessinées… Son premier roman, Les hommes-machines contre Gandahar, est publié en 1969 chez Denoël. Il sera adapté vingt ans plus tard sous la forme d’un dessin animé de long métrage. Depuis, Andrevon a écrit plus de 170 livres : de la science-fiction mais aussi du fantastique, de l’horreur, du policier, du livre pour la jeunesse, de la poésie... Il obtient le Prix de la science-fiction pour la jeunesse en 1982 avec La fée et le géomètre et le Grand Prix de la science-fiction française en 1990 pour Sukran. Il collabore aussi notamment à de nombreux journaux comme Charlie Hebdo, L’Écran fantastique ou La Gueule ouverte, première revue française consacrée à l’écologie militante dans les années 1970. Après 100 ans et plus de cinéma fantastique et de science-fiction (2013) et L’Encyclopédie de la guerre au cinéma et à la télévision (2018), son Anthologie des dystopies paraît en 2020 chez Vendémiaire. Nous l’avons interviewé à distance au mois de juillet 2020.

Cécile Leconte, Cédric Passard — Comment vous est venue l’idée d’écrire une telle anthologie des dystopies ? Vous avez été vous-mêmes un critique (dès les années 1970, dans La Gueule ouverte : le journal qui annonce la fin du monde, où vous teniez la chronique de science-fiction) et un auteur de dystopies. S’agit-il donc d’un intérêt très ancien ?

Jean-Pierre Andrevon — Avant d’être écrivain (ou critique), je suis un citoyen qui regarde et écoute le monde. Un monde qui, depuis les origines de ce qu’on appelle la civilisation, a vécu sous une double menace : la nature (aujourd’hui les bouleversements climatiques) et lui-même (guerres et totalitarisme). Pas besoin d’être un grand clerc pour le savoir. Je viens du syndicalisme étudiant puisque j’ai été responsable de l’UNEF, j’ai toujours été, tant que faire se peut, un homme engagé. Cet engagement s’est principalement manifesté dans mes écrits puisqu’il se trouve que, par hasard, je suis devenu écrivain. Et que serait un écrivain qui ne refléterait pas le monde ? Une « pute mondaine », comme le dit élégamment Jacques Thieuloy. On peut aussi relire Camus. Alors oui, j’écris sur tout ce qui nous menace, en nommant si possible les coupables.

Cécile Leconte, Cédric Passard — Comment avez-vous procédé pour réaliser cette somme ? Et notamment pour délimiter un corpus ?

Jean-Pierre Andrevon — Je me suis fié à mes lectures, aux films vus et, quand on arrive à mon âge honorable, ça fait beaucoup. Étant aussi un homme plutôt ordonné, j’ai gardé la trace de tous mes écrits : il me suffisait donc de chercher et de trier. Wikipédia a fait le reste. Je ne suis pas un universitaire, je ne me considère pas comme un théoricien, seulement comme un compilateur. Disons que j’ai déblayé un chemin jusqu’alors peu parcouru. Le corpus s’est fait par élimination, ce que j’explique dans mon introduction : pas de « fantasy », pas de planètes extérieures, mon seul but étant de rester sur Terre.

Cécile Leconte, Cédric Passard — Quelles sont, selon vous, les caractéristiques communes aux dystopies ? Y a-t-il un « ADN » du genre ?

Jean-Pierre Andrevon — La dystopie n’est qu’une manière littéraire (ou cinématographique) de broder sur les totalitarismes existants. Le fascisme, le nazisme, le stalinisme, le maoïsme et j’en oublie sont de saisissantes dystopies. Et que penser du califat (régional ou mondial) s’il en venait à se réaliser ? La dystopie est une des (nombreuses) facettes de la science-fiction. Ou disons, puisque nombre de dystopies écrites ont précédé le terme « science-fiction », que la SF se l’est accaparée, comme elle s’est accaparé, comme elle a illustré toute conjecture rationnelle imaginable, qu’elle soit sociale, scientifique, technique. La SF, on devrait commencer à le savoir, n’invente rien, elle pousse seulement un peu plus loin les jetons qui sont déjà sur la table. En se trompant rarement, quoi qu’on prétende. Combien de fins du monde littéraires ? Et on s’en approche dangereusement, non ?

Cécile Leconte, Cédric Passard — Si les dystopies ont inspiré d’innombrables œuvres dans la littérature, le cinéma ou à la télévision et même la bande dessinée, cela ne semble pas le cas de l’utopie. Comment expliqueriez-vous cette fascination pour les futurs crépusculaires ?

Cécile Leconte, Cédric Passard — Vous avez déjà rappelé dans certaines de vos interviews la relative désaffection dont a longtemps souffert le genre dystopique. N’est-ce pas une spécificité française, dans la mesure où ce genre semble avoir été plus populaire dans les pays anglophones ?

Jean-Pierre Andrevon — Ai-je vraiment proclamé ça ? Des preuves ! J’ai fait partie, c’était à mes débuts, dans les belles années 70, la dernière décennie où tout semblait encore possible, de « la jeune SF politique française », qui regroupait des gens comme Daniel Walther, Pierre Pelot, Michel Jeury, bien d’autres. Notre SF était noire de noire, et si nos écrits, ou la plupart d’entre eux, n’étaient peut-être pas paraphés « dystopiques », le thème et la couleur étaient déjà bien là. Certes, à côté de Jack London ou George Orwell, il était difficile de s’aligner et, s’il n’y eut peut-être pas de grands romans dystopiques français, son parfum nous imprégnait.

Cécile Leconte, Cédric Passard — Vous identifiez quatre grands « piliers » du genre en littérature (Le talon de fer, Nous, Le Meilleur des mondes, 1984). Les dystopies récentes ne vous paraissent-elles être que des déclinaisons de ces récits ou voyez-vous des innovations ? En particulier, aujourd’hui les dystopies sont très présentes à l’écran (dans les films ou les séries télévisées) mais peut-être moins dans la littérature. Ces adaptations télévisuelles ou cinématographiques ont-elles métamorphosé le genre ? Que pensez-vous en particulier du succès de ces séries dystopiques, vous qui vous êtes d’abord intéressé à la littérature et au cinéma ?

Jean-Pierre Andrevon — Au risque de me répéter, je dirai une fois de plus qu’on n’invente rien, on ne fait que suivre en apportant tout un chacun sa petite pierre. L’acte de création, c’est l’œuf et la poule. Qu’est-ce qui a précédé quoi ? Il faudrait remonter à Lascaux pour répondre, et encore. Le cinéma procède de la littérature, les séries télé procèdent du cinéma, et demain ? Nous aurons une puce en travers des neurones sur laquelle il suffira de se connecter pour vivre des aventures extraordinaires. Enfin, si le monde survit jusque-là. Pour être un peu plus sérieux, je pense que les téléspectateurs (terme à prendre dans son acception la plus large puisqu’on peut parait-il regarder un film ou une série sur sa montre) veulent avant tout s’immerger dans de « bonnes histoires » qui les font frissonner. Est-ce que Game of Thrones est perçue par le plus grand nombre comme une suite de dystopies, ou suivie seulement parce qu’il y a du sexe et des dragons ? La servante écarlate (The Handmaid’s Tale) est une des meilleures dystopies qui soient (je trouve même que la série est meilleure que le roman de Margaret Atwood, qui manquait un peu trop de chair) mais qu’y voient ceux qui l’apprécient ? Une bonne histoire avec une héroïne à laquelle on peut s’identifier et trembler, j’imagine.

Cécile Leconte, Cédric Passard — Diriez-vous qu’il existe une esthétique particulière à la dystopie ? Une photographie issue du film Metropolis, sur lequel vous revenez fréquemment, figure en couverture de votre anthologie. La « ville intelligente » dont on nous vante aujourd’hui les mérites, hyper-connectée et futuriste, et en rupture avec la nature, vous semble-elle être le lieu dystopique par excellence ? 

Jean-Pierre Andrevon — Ce n’est pas moi qui ai choisi la photo de Metropolis pour illustrer la couverture de mon ouvrage, mais j’approuve ! J’admire tout particulièrement le film de Lang, d’une part parce que c’est le premier à aborder le sujet de la société future totalitaire sous l’angle de la lutte des classes (les travailleurs en bas, les exploiteurs en haut), d’autre parce qu’il est particulièrement réussi — même si Lang ne l’aimait pas, comme il l’avoua plus tard, à cause de la conclusion du scénario, écrit par sa femme Théa von Arbou, qui devait adhérer plus tard au parti nazi. Pour ce qui est de l’esthétique, on sait que Lang s’était inspiré des gratte-ciel new-yorkais qu’il avait découverts lors d’un voyage. Pour les admirer ou en craindre l’expansion future ? Peu importe parce qu’en fait c’est la même chose : essor technologique + accroissement de la population = développement sans frein des villes. En hauteur puisqu’on ne peut les étendre horizontalement à l’infini. On sait qu’en 2100, si on y arrive, 90 % de la population vivra dans des villes. Où est le progrès ? Où est la dystopie ? Vous préférez vivre dans un bunker avec tout le confort souhaitable, bardé, d’écrans, connecté à votre frigo et à vos volets aux ouvertures automatiques, ou à la campagne, au milieu du chant des oiseaux (s’il en reste) dussiez-vous cultiver votre jardin en maniant la pelle et la pioche ?

Cécile Leconte, Cédric Passard — Votre Anthologie des dystopies est organisée autour de quelques grands thèmes dystopiques récurrents, à savoir la dictature, la lutte des classes, les dangers liés aux développements technologiques, à la société du spectacle, les enjeux démographiques et les catastrophes naturelles. Les phénomènes d’altérisation, de racialisation ou de xénophobie, que vous abordez dans certains de vos romans (par exemple Sukran) ne font-ils pas aussi partie des thèmes récurrents abordés par les dystopies ?

Jean-Pierre Andrevon — Je me méfie terriblement de cette nouvelle idéologie (ou cette nouvelle mode) où tout individu, toute position sociale doit être genré ou racialisé. Je me fous de savoir qu’un conseil d’administration soit dirigé par dix mâles blancs de plus de 50 ans, ou par dix femmes noires de 25 ans, et vice-versa. Croire que la société, disons plus particulièrement la société occidentale est modelée par le racisme, la xénophobie est prendre le problème à l’envers, ou le petit bout. Tout est histoire de pouvoir, donc de domination, où le concept racial n’est qu’un prétexte commode à ce qui a toujours existé. Les Cro-Magnons ont bien exterminé les Néanderthaliens, il me semble (même si ce n’est pas si simple). Est-ce que la colonisation (doublée parfois d’un vrai génocide) de l’Afrique s’est produite parce que le continent était habité par des gens à la peau foncée ? Ou parce qu’il y avait là un immense champ d’exploitation de ressources dont il suffisait de se baisser pour les ramasser ? Est-ce que les Indiens (pardon, les Native Americans) ont été exterminés parce qu’ils avaient la peau cuivrée et des plumes sur la tête ? Où parce que l’arrivée massive des Européens demandaient de la place, toujours plus de place pour construire des villes et étendre des lignes de chemin de fer ? Lutte des races ? Non, lutte des classes, encore et toujours. Un grand avocat à la peau noire comme du charbon ne sera pas considéré comme un « Nègre » mais comme un grand avocat, vous le savez bien. Est-ce à dire que tout un chacun de chez nous autres est un prédateur camouflé sous son costume trois pièces ? Un dystopiste en puissance ? Il m’arrive de le croire... Comment ont tourné les Révolutions au départ pleines du plus bel idéal possible (1789, 1917, Cuba, la Chine de Mao, l’Algérie de 1962) ?

Cécile Leconte, Cédric Passard — Il y a une dimension politique dans la dystopie que vous mettez en évidence, mais diriez-vous que la dystopie est nécessairement « de gauche » ? Si l’on prend l’exemple de certains romans, comme Le camp des saints de Jean Raspail, qui met en scène l’arrivée, en France, de millions de réfugiés venus du sous-continent indien, avec l’aide de supposés « bien-pensants », il semblerait que certains récits dystopiques présentent certaines affinités avec une pensée réactionnaire, voire d’extrême-droite.

Jean-Pierre Andrevon — Créer une dystopie (encore une fois rien n’est plus facile, il n’y a qu’à ouvrir un journal ou son poste de télé) c’est toujours imaginer une société qui va à l’encontre de l’idéal souhaité. Pour un auteur « de gauche » comme vous dites, ce sera toutes les sortes de fascismes possibles, toutes les contraintes imaginables, les exemples dans la réalité ne manquent pas. Pour un auteur de droite ou d’extrême droite, ce sera la perte des « valeurs » (j’adore ce mot), les cheveux longs, la liberté sexuelle et, aujourd’hui, le débordement des métèques ou l’islamisation de la société (qui peut être un danger réel, je suis peut-être un auteur de droite qui s’ignore…).
Je ne connais pas Le camp des saints, mais Christopher Priest, auteur anglais qu’on ne va pas aller jusqu’à traiter de réactionnaire a écrit Notre île sombre, où l’île est effectivement submergée par les immigrés. Est-il pour autant un auteur de droite ? Ou se souvenait-il simplement du fait qu’en 1940, l’île aurait très bien pu être envahie par les Allemands ? Il est de toute façon un autre fait incontestable : en 2100 (si on l’atteint, bis ou ter), les réfugiés climatiques devraient atteindre le milliard. Où iront-ils ? Comment les accueillera-t-on ? Quatre Bengladais avec leur famille dans ta salle de bain, camarade ? Ce que je veux dire, c’est que la dystopie, plus que dans les livres ou les films, est là, à nos portes, si facilement ouvertes...

Cécile Leconte, Cédric Passard — Vous êtes vous-même un auteur de dystopies. Y a-t-il pour vous un plaisir particulier à écrire de tels récits ou est-ce d’abord le moyen de délivrer un message, de lancer une alerte ?

Jean-Pierre Andrevon — Je pense que la science-fiction, en tout cas quand elle ne s’évade pas dans les étoiles à jamais inatteignables est de toutes façons le genre le plus directement politique qui soit. Créer une société viable littérairement, ce qui est bien le moins, c’est définir, puis modeler la manière dont elle fonctionne. Donc prendre en compte le technologique certes, mais aussi le social et le politique. Seulement il ne faut pas oublier non plus que, pour nous autre romanciers, nous écrivons d’abord des romans, nous voulons tricoter des histoires qui vous empoignent. Alors quoi de mieux que la révolte contre un ordre établi et contraignant ? Avec, pour certains d’entre nous en tout cas, un modèle insurpassable, la Résistance des années 41-44, qui nous fait toujours chaud au cœur. Décrire une société viable, c’est forcément s’engager dans une direction, qu’elle soit à gauche ou à droite. Comme on choisit de s’engager sur la route de droite, de gauche ou du centre. Pour aller où l’on désire aller. Sommes-nous alors des lanceurs d’alerte ? On peut (très modestement) le dire. Avec des voix de souris, certes. Mais je me réfère souvent au canari de Rhabi : mieux vaut crier enen étant entendu de quelques-uns que fermer sa gueule.

Cécile Leconte, Cédric Passard — À vos débuts, les thèmes écologiques semblaient très présents dans vos livres. Cela semble s’être atténué un peu ensuite. Que pensez-vous du retour en force de ces préoccupations dans la science-fiction et les dystopies ?

Jean-Pierre Andrevon — Sans du tout me vautrer dans le macronisme, je retiens cette phrase du premier discours de Jean Castex : « L’écologie n’est pas une option, c’est une obligation. » Tout auteur de SF qui, voulant parler du futur proche ou un peu plus lointain en ignorant l’écologie — à savoir les ravages qu’inflige l’espèce humaine à son unique maison, en premier lieu l’effondrement de biodiversité et les bouleversements climatiques — ferait mieux de se taire ou de parler d’autre chose, par exemple en écrivant de l’heroic fantasy, qui est une manière de déni, d’ignorer une réalité qui fait peur. Ce pourquoi elle a tant de succès ? Répondra qui voudra. Doit-on alors penser que prendre à bras le corps l’écologie et ce qu’on lui fait subir est à considérer comme une face de la dystopie qui s’étendrait à la planète entière ? Une dystopie totale ? Je crois.

Parce que qu’est-ce qui fait le succès d’une dystopie — dans la réalité j’entends ? Quelle soit acceptée par la majorité, pardi. Combien de bons Allemands ont soutenu Hitler jusque dans les ruines de Berlin ? Combien de Soviétiques n’ont pas pleuré toutes les larmes de leur corps à la mort de Staline ? Relisons les deux dernières phrases de 1984 : « (Winston Smith) a remporté la victoire sur lui-même. Il aime Big Brother. » Personne (ou presque) aujourd’hui ne nie plus les changements climatiques. Oui mais de là à changer ses sacro-saintes habitudes ? Ne plus prendre l’avion pour partir chaque été à l’autre bout du monde pour polluer un peu plus, se passer de sa bagnole (et tant que faire se peut de la viande), ne pas changer de smartphone à chaque saison, ne pas commander toutes les saloperies possibles sur Amazon ? Répondra qui voudra. Les auteurs de SF, nombre d’entre eux au moins, répondent. Il n’y a qu’à lire La mère des tempêtes de John Barnes ou Un ami de la Terre de T. C. Boyle.

De mon très modeste côté, j’ai toujours pris en compte le problème, à partir de ce que je lisais et apprenais, en premier lieu Le printemps silencieux de Rachel Carson. Ma première nouvelle, en 1967 ou 1968, Jérold et le chat, voit un garçonnet habitant une de ces cités de cauchemar dérivée de Metropolis torturer à mort un chaton qu’on lui a offert car il ne sait pas ce qu’est un animal vivant et croit avoir à faire à un jouet robot. Et dans Le monde enfin (2005), je n’hésite pas à faire disparaître la quasi-totalité de l’humanité suite à une pandémie où certains ont vu une préfiguration de la Covid 19, oubliant sans doute la grippe espagnole qui a fait entre cinquante et cent millions de morts. Pour répondre enfin à une de vos réflexions, je n’ai jamais abandonné mes préoccupations écologiques. Simplement, depuis une demi-douzaine d’années et Un siècle et plus de cinéma fantastique et de science-fiction (2013), La guerre au cinéma, etc., je me suis plus tourné vers des ouvrages théoriques, ne serait-ce que pour dire la même chose d’une autre façon. Avec toujours la même question que j’emprunte à Sartre : Que peut la littérature ? Répondra qui voudra.