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Dossier

Surveiller et (ne pas) être vu : stratégies visuelles en sécurité et sûreté ferroviaire

Florent Castagnino
p. 21-34

Résumés

Cet article avance l’hypothèse d’un principe général de pondération des pratiques de surveillance : ces dernières s’inscrivent dans des logiques organisationnelles larges et sont en concurrence avec d’autres impératifs. À partir d’une comparaison des professionnels de la sécurité et de la sûreté ferroviaire, le texte montre comment les objectifs de production et de service viennent conditionner en partie les stratégies visuelles des mainteneurs des voies et des agents de sûreté de la SNCF.

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Extrait du texte

Cairn

Texte intégral disponible via abonnement/accès payant sur le portail Cairn. Le texte intégral en libre accès sera disponible à cette adresse en janvier 2026.
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Plan

En sécurité, la forme réseau impose un travail invisible et une approche synoptique
Ausculter le rail
Les tournées à pied
L’organisation des tournées ou comment être vigilant
L’invisibilisation des mainteneurs et de leur travail
Voir et être vu : le double régime de visibilité des agents de sûreté
Des patrouilles  ou conjuguer sûreté et impératifs commerciaux
L’îlotage des gares
Effet de déplacement versus effet dissuasif
Les angles morts des caméras : comment saisir les contre-visibilités ?
Conclusion : Un principe de pondération

Aperçu du texte

Les questions de visibilité sont majeures dans la réflexion théorique des surveillance studies, celles-ci ayant d’abord été structurées par la transposition (et ses limites) des thèses foucaldiennes sur la surveillance (et plus particulièrement du panoptique) à nos sociétés contemporaines. Si plusieurs propositions ont été faites pour actualiser ou dépasser le modèle du panoptique, les questions de visibilités (et de contre-visibilités) demeurent centrales. Plus récemment, les surveillance studies ont élargi leur analyse aux questions de visibilités dans les pratiques médiatiques et numériques de tout un chacun, en délaissant quelque peu les lieux plus classiques du pouvoir, notamment de contrôle des circulations que sont les aéroports, les gares ferroviaires ou les frontières. Ce constat rejoint aussi celui de Gavin D. Smith sur la trop faible attention portée aux conditions de travail des professionnels dont l’activité principale est de surveiller. Il nous semble donc nécessaire d...

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Pour citer cet article

Référence papier

Florent Castagnino, « Surveiller et (ne pas) être vu : stratégies visuelles en sécurité et sûreté ferroviaire »Quaderni, 108 | 2023, 21-34.

Référence électronique

Florent Castagnino, « Surveiller et (ne pas) être vu : stratégies visuelles en sécurité et sûreté ferroviaire »Quaderni [En ligne], 108 | Hiver 2022-2023, mis en ligne le 01 janvier 2026, consulté le 12 octobre 2024. URL : http://journals.openedition.org/quaderni/2605 ; DOI : https://doi.org/10.4000/quaderni.2605

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Auteur

Florent Castagnino

Institut Mines-Télécom
IMT Atlantique – LEMNA

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Droits d’auteur

Le texte et les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés), sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

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