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Notes de lecture
Théories, méthodes

Cédric Passard (dir.), Les Idées politiques comme faits sociaux. Terrains, méthodes d’enquête, analyses, Neuilly, Éd. Atlande, coll. Clefs concours, 2024, 234 pages

Florian Rodot
p. 583-589
Référence(s) :

Cédric Passard (dir.), Les Idées politiques comme faits sociaux. Terrains, méthodes d’enquête, analyses, Neuilly, Éd. Atlande, coll. Clefs concours, 2024, 234 pages

Texte intégral

1Dirigé par Cédric Passard, l’ouvrage collectif Les Idées politiques comme faits sociaux se présente comme un ouvrage synthétique sur l’état de la recherche en sociologie historique (ou en socio-histoire) des idées politiques. Ce livre est destiné à tous·tes les candidat·es au concours de l’enseignement en sciences économiques et sociales (SES) et est conçu comme permettant de mettre en perspective l’évolution des savoirs et des acquis des recherches relatives à l’histoire des idées. Néanmoins, ce livre présente un intérêt pour tous·tes les lecteur·rices désireux·ses de mettre à jour leurs connaissances sur les productions scientifiques en rapport avec la socio-histoire des idées politiques. De plus, il propose d’appréhender ces idées comme des faits sociaux, en appliquant les outils méthodologiques et conceptuels des sciences humaines et sociales (SHS) à ce champ d’étude.

2En tant que thèse centrale de ce livre, la fabrique sociale des idées politiques est abordée de différentes façons, illustrées par les chapitres de l’ouvrage : de manière synthétique, en présentant les approches et démarches visant à appliquer une sociologie historique des idées politiques ; en tant que fabrication historique, en retraçant les évolutions des contextes sociaux de construction des idées politiques ; de manière critique, en parcourant les recherches en rapport avec les idéologies dominantes et les savoirs « subalternes » ; du point de vue des appropriations ordinaires et militantes, présentées comme processus de politisation des idées ; les idées politiques sont aussi traitées comme un objet d’étude présentant une matérialité discursive, en particulier dans le cadre de la circulation internationale des idées ; et, enfin, par la relation que les idées politiques entretiennent avec l’action publique. Afin d’illustrer ces différentes manières de concevoir la fabrique socio-historique des idées politiques, cet ouvrage s’attarde sur la présentation de la « carrière » du communisme en tant qu’idée et régime politique, de la première moitié du xixe siècle à nos jours.

3Ce manuel aide aussi les lecteur·rices à se familiariser avec un cadre méthodologique relativement précis, dans le but d’aborder les idées politiques comme des constructions sociales ne pouvant être analysées sans prendre en compte le cadre social et le contexte historique au sein desquels elles évoluent.

4La première partie de cet ouvrage (p. 19-84) rassemble les « différentes approches et démarches visant à mettre en œuvre [le] programme d’une sociologie (historique) des idées politiques » (p. 17). Dans ce sens, ce chapitre « Repères » présente l’étude des idées politiques comme étant l’objet d’approches disciplinaires concurrentes. D’abord, les auteur·rices évoquent la conception issue de la philosophie et de la théorie politique, en la considérant comme normative et distincte des SHS compte tenu du manque d’empirisme. Ensuite, l’ouvrage parcourt les approches historiques, perçues comme étant fondatrices, en France, des sciences politiques. Le chapitre se poursuit par une présentation de l’étude des idées politiques via la sociologie. Mise en comparaison avec la théorie politique et l’histoire des idées, cette discipline semblerait, a priori, n’accorder qu’une place marginale aux idées politiques. En effet, les idées ne seraient que des reflets des intérêts sociaux et intéressantes à étudier que par ce qu’elles dissimulent. Pourtant, comme le soulignent les auteur·rices, certain·es chercheur·es « classiques » de la sociologie (tels que Max Weber, Karl Mannheim ou Alexis de Tocqueville) se sont attardés sur la genèse des idées politiques. Il et elles ont ouvert la voie à une nouvelle appréhension des idées politiques comme des faits sociaux alors que d’autres approches sociologiques (par exemple les cultural studies, le tournant linguistique des sciences sociales, le constructivisme social, la sociologie pragmatique, etc.) ont aussi contribué à accorder plus de place aux productions mentales et langagières au sein d’une nouvelle « sociologie des idées ». Le chapitre se poursuit en exposant une synthèse des analyses théoriques se rapportant à ce projet de socio-histoire des idées politiques. D’abord, les auteur·rices abordent l’école de Cambridge par la présentation des arguments du chercheur en SHS Quentin Skinner qui conteste une distinction trop arbitraire entre texte et contexte. Ensuite, il est question de l’approche bourdieusienne, qui propose de nier toute autonomie des idées en les étudiant surtout selon leur rapport aux « champs sociaux ». J’apprécie aussi le fait que ces cadres conceptuels soient nuancés par la présentation de certaines de leurs limites, telles que le fait que l'approche de l'école de Cambridge (et donc de Q. Skinner) « ne permet pas d'expliquer les discours qu'elle étudie [...] [car] elle en resterait à un niveau principalement descriptif en portant surtout attention au contexte discursif » (p. 40). Pour clôturer ce premier chapitre, les auteur·rices présentent les aspects méthodologiques permettant d’entreprendre les idées comme des faits sociaux. Ces méthodes ont pour but de replacer l’œuvre dans son contexte intellectuel de production, en intégrant à l’analyse les propriétés sociales de son auteur, le contexte de diffusion, de circulation, de réception, voire d’appropriation des idées. De plus, appréhender les idées comme elles se présentent de manière empirique, « c’est-à-dire non pas comme des actes de cognition, mais sous la forme de mots, énoncés et discours inscrits dans des supports scripturaux, sonores ou visuels » (p. 80) nécessite l’utilisation de méthodes issues de la sociologie (l’entretien de recherche ou l’observation et l’ethnographie), de l’histoire (la critique de sources et l’analyse du paratexte, péritexte et épitexte) et interdisciplinaires (l’analyse de contenu et celle de discours).

5La deuxième partie (p. 87-114) retrace les dynamiques de professionnalisation et d’autonomisation des producteur·rices d’idées politiques, en soulignant le fait que ces « idées […] ne se cantonnent pas à un champ spécifique et professionnalisé » (p. 89) compte tenu de la pluralité des acteur·rices participant à leur production. En remontant aux écrits de Nicolas Machiavel (1469-1527), Thomas More (1478-1535), Thomas Hobbes (1588-1679) et John Locke (1632-1704), l'auteur de ce chapitre, Antoine Aubert, post-doctorant au Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), illustre le fait que les intellectuel·les doivent être étudié·es sans être dissocié·es du contexte de production de leurs ouvrages. En effet, ces auteur·rices étaient soit issu·es d’une élite proche du pouvoir, soit soumis·es à la contrainte de ce dernier. À partir du xviie siècle, « l’élargissement des fabricants d’idées politiques joue un rôle sur le contenu des idées elles-mêmes » (p. 95), alors que la professionnalisation des activités intellectuelles est reconnue par l’État français et est de moins en moins pensée dans le cadre d’un rapport de soumission au pouvoir. La suite de ce chapitre s’intéresse aux producteur·rices d’idées, comme acteur·rices membres d’un champ social partiellement autonome, à l’image des études de Karl Marx (1818-1883), Friedrich Engels (1820-1895), Karl Mannheim (1893-1947), Martin Heidegger (1889-1976), Pierre Bourdieu (1930-2002) et Gisèle Sapiro. Pour contraster avec ces affirmations, les auteur·rices démontrent que les idées ne sont pas uniquement des productions autonomes issues du champ des intellectuel·les. En effet, les partis politiques, les think tank, les associations et la société civile sont désormais des acteurs producteurs d’idées et de contre-expertise savante. Ce chapitre se poursuit par l’exposé du rôle prépondérant des acteur·rices intermédiaires, tels que les éditeur·rices, en tant que coproducteur·rices des idées politiques, et se termine par la présentation des différentes matérialités existantes qui orientent aussi les appropriations des idées politiques.

6Le troisième chapitre (p. 115-136) se penche sur la manière dont sont construits l’idéologie dominante et les savoirs annexes qui la contestent. Sidonie Verhaeghe, politologue, y aborde l’idéologie comme un voile de la réalité sociale – à l’image du capitalisme qui est perçu en tant que vérité et non une vision du monde spécifique – et comme un moyen d’assujettissement – comme présenté dans les écrits de K. Marx et de Louis Althusser. Néanmoins, cette potentielle passivité de réception de la classe dominée est mise en perspective avec le champ de recherche des cultural studies qui s’attarde sur l’influence de la pluralité des pratiques de réception des idées sur les idéologies dominantes. Dans la suite de ce chapitre, il est question d’analyser la production du néolibéralisme – défini comme étant le nouvel esprit du capitalisme (p. 122) – en tant qu’idéologie dominante. La force de cette idée résiderait dans la capacité des néolibéraux à l’imposer en tant que nécessité économique dictant l’action politique. Cette philosophie sociale et économique se reproduirait au sein de lieux où elle serait discutée d’une manière supposément neutre, tels que les think tanks ou des organisations supranationales. Face à ces différents constats, les auteur·rices dirigent le chapitre vers la présentation des théories de l’hégémonie et des idéologies subalternes. Ainsi les idées sont-elles entreprises comme des potentiels moteurs d’une action révolutionnaire dans un contexte construit par les interprétations subjectives que les acteur·rices sociaux font de leur existence. Grâce, en particulier, aux apports des épistémologies féministes, les auteur·rices concluent ce chapitre en évoquant « le caractère nécessairement et intrinsèquement situé de tout savoir » (p. 136) et la nécessité de produire des savoirs depuis une position dominée. La qualité de ce chapitre réside dans la confrontation entre plusieurs théories et la mise en perspective de ces dernières par les auteur·rices.

7À la suite de ces postulats, la quatrième partie de l’ouvrage (p. 137-160) questionne les appropriations ordinaires et militantes des idées politiques. Pour introduire ce chapitre, Viviane Albenga, sociologue des pratiques culturelles, insiste sur la nécessité d’appréhender les idées politiques par leur réception et appropriation, en les « replaçant dans les contextes sociaux de leur réception » (p. 137). Une distinction entre deux formes d’appropriation est présentée : d’une part, les appropriations ordinaires, formes d’appropriation « qui se déploient à côté des appropriations militantes […] dans un cadre défini d’activisme politique » (p. 144) et, d’autre part, les appropriations militantes, qui « constituent une production discursive en commun […], travaillent le sens des mots […] [et] peut apparaître au niveau collectif d’une organisation partisane, mais aussi par comparaison entre des groupes sociaux et politiques qui concourent pour se positionner politiquement » (p. 147). Pour illustrer cela, les auteur·rices poursuivent le développement de ce chapitre en présentant des études sur des cas d’appropriations – par exemple, l'appropriation de la théorie universitaire –, par des acteur·ices tel·les que des partis politiques, des groupes militants féministes, mais aussi des acteur·ices culturels, tel·les que des artistes musicaux. J’adhère aussi au fait que les auteur·ices portent une attention particulière aux appropriations en ligne des idées politiques, à l’heure des réseaux sociaux numériques. Bien que les « appropriations militantes produisent des formes discursives et/ou symboliques dans le but [stratégique] de créer un fort sentiment commun » (p. 159) et que « les appropriations ordinaires […] s’enracinent dans des pratiques quotidiennes » (ibid.), le chapitre conclut que les appropriations ordinaires peuvent précéder ou succéder aux appropriations militantes. Dès lors, le capital culturel et ses différentes composantes restent une entrée d’analyse transversale aux différentes formes d’appropriations, comme pertinemment souligné par les auteur·rices.

8Le cinquième chapitre de cet ouvrage (p. 161-194) porte sur la circulation internationale des idées politiques et s’ouvre sur la nécessité de saisir le déplacement à la fois de lieu et de sens des idées. La première partie du chapitre est structurée autour des cinq questions suivantes : « Est-ce que les idées circulent ? », « Qu’est-ce qui circule ? », « Qui fait circuler ? », « Où ça circule ? » et « Quand ça circule ? ». À la première interrogation, Thibaut Rioufreyt, socio-historien des idées politiques, répond qu’il est nécessaire d’objectiver la circulation en ne cédant pas à l’approche diffusionniste – qui « consiste à partir du constat d'analogies entres auteurs de différentes époques pour en indure des "influences" et, ce faisant, la circulation d'idées dans le temps » (p. 163) – et à la recherche d’analogies et inférences abusives. Dans le même sens, il faut être attentif à ne pas succomber à la stratégie inverse qui serait d’affirmer qu’il n’existe pas de circulation des idées sur le simple constat que plusieurs groupes ne montrent pas d’interactions sociales. Après avoir correctement objectivé la circulation de l’idée, il est crucial de se demander pourquoi cette idée a « voyagé ». Dans le cas où aucune diffusion n’est constatée, les raisons doivent aussi être prises en compte et étudiées. En réponse à la deuxième question « Qu’est-ce qui circule ? », les auteur·ices soulignent que ce ne sont pas les idées qui circulent, mais plutôt les idées qui sont véhiculées (p. 168). Ils mettent en avant l’idée que cette propagation est avant tout une transmission de sens plutôt que de lieu. Dès lors, il est nécessaire de s’intéresser aux pertes et aux modifications de ce qui est véhiculé. Dans le cadre de la question « Qui fait circuler ? », les auteur·ices précisent qu’il est pertinent d’identifier les individus qui participent à la circulation des idées, tout en prenant en compte les auteur·ices oublié·es ou mineur·es et les intermédiaires de cette circulation. En réponse à l’avant-dernière question « Où ça circule ? », les auteur·ices suggèrent de retracer les déplacements des idées en ne les considérant pas comme des entités suivant une trajectoire unique, mais plutôt comme des composantes d’un réseau plus complexe et multidirectionnel, évoluant à l’intérieur d’espaces sociaux distincts, caractérisés par leur contexte propre. La dernière interrogation « Quand ça circule ? » permet aux auteur·ices de porter leur propos sur l’importance de saisir les temporalités et l’historicité de la circulation et de l’usage des idées politiques. En effet, « la réception des idées peut être conditionnée […] par ses usages antérieurs » (p. 179). Le mérite de cette partie réside dans la clarté de sa structuration et dans son apport méthodologique. Je salue aussi le fait qu’elle se conclut par des questionnements relatifs à la circulation des idées en acte. Ces quelques pages proposent de s’intéresser aux usages des idées politiques, aux conventions sociales qui cadrent ces usages et aux modus operandi usités par les acteur·rices sociaux pour s’en saisir concrètement. Ces usages sont souvent des manifestations de stratégies de domination, telles que la légitimation pour maintenir une position de pouvoir, l’influence sur les perceptions collectives et l’imposition d’une manière spécifique d’aborder les problèmes et d’envisager leur résolution – dynamiques illustrées dans ce chapitre par l'analyse de certaines positions du Parti Socialiste mitterandien (p. 183).

9Le chapitre suivant (p. 195-220), l’avant-dernier de cet ouvrage, s’inscrit dans la continuité du chapitre précédent, le but étant de « montrer que les idées politiques n’agissent pas comme des guides de l’action sortis tout droit du cerveau de penseurs visionnaires – elles sont davantage à considérer comme des constructions sociales dont l’analyse permet de mieux saisir le poids qui est le leur dans l’orientation de l’action publique » (p. 195). Vincent Lebrou, maître de conférences en science politique, introduit ce chapitre en présentant les principaux traits de l’approche cognitive des politiques publiques. Ce courant de recherche place au premier plan de l’étude les représentations sociales des acteur·ices responsables de l’élaboration des politiques publiques. En plaçant les croyances au cœur de l’analyse, ce courant présente l’action publique comme le résultat de conflits entre acteur·ices issu·es de systèmes de croyances diverses et ne se limitant pas à l’État. La mise en récit de ces systèmes de valeurs fait aussi partie intégrante de l’analyse. Les auteur·ices mettent en relation les approches cognitives avec l’approche en termes de référentiel, qui « renvoie à la domination d’un ensemble de valeurs et de normes élaborées et portées par des acteurs […] [qui] parviennent à s’imposer et à rendre légitime le référentiel dont ils se font les dépositaires » (p. 204). Le principal reproche à l'égard des approches cognitives est le fait que les idées ne sont pas toujours des représentations clairement énoncées par des acteur·ices facilement identifiables. Par exemple, le cadrage des problèmes publics découle d'un travail social impliquant de multiples acteurs sociaux. À ce propos, l’approche dite sociologique de l’action publique – et la socio-histoire – contribue à considérer une idée politique comme le produit d’une action et non une construction préalable à cette dernière. De ce fait, une analyse socio-historique cherchera davantage à comprendre le produit – l’action publique – en analysant empiriquement les ressources et les profils des producteur·rices du pouvoir politique, en plus du contexte dans lequel ces derniers évoluent. À nouveau, la pertinence de ce chapitre réside dans la mise en perspective synthétique et claire de plusieurs approches théoriques.

10Le mérite du dernier chapitre (p. 221-246) est de présenter la trajectoire d’une idée politique devenue régime politique (le communisme), en tant qu’illustration de la thèse de l’ouvrage – à savoir, appréhender les idées politiques comme des constructions sociales. Cet exercice est judicieusement effectué par A. Aubert, en mobilisant les approches méthodologiques et théoriques présentées tout au long des chapitres précédents.

11Bien qu’introduit comme s’adressant aux candidat·es au concours de l’enseignement en SES en France, ce livre constitue une réelle boîte à outils méthodologiques et théoriques pour tous·tes les chercheur·es en SHS et analysant les idées politiques en tant que constructions sociales et historiques. Cet ouvrage résume d’une manière claire et suffisamment concise les recherches et courants ayant participé à la conception d’une socio-histoire des idées politiques. La variété des domaines de recherche des auteur·rices présent·es dans les références bibliographiques illustre bien le potentiel de l’interdisciplinarité dans l’étude des phénomènes sociaux et politiques. Alimentant la réflexion personnelle sur l’épistémologie des études des idées politiques, ce livre est à recommander pour tout étudiant·e, chercheur·euse, enseignant·e ou futur·e enseignant·e désireux·ses de se former à l’appréhension des idées politiques comme des artéfacts sociaux.

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Pour citer cet article

Référence papier

Florian Rodot, « Cédric Passard (dir.), Les Idées politiques comme faits sociaux. Terrains, méthodes d’enquête, analyses, Neuilly, Éd. Atlande, coll. Clefs concours, 2024, 234 pages »Questions de communication, 47 | 2025, 583-589.

Référence électronique

Florian Rodot, « Cédric Passard (dir.), Les Idées politiques comme faits sociaux. Terrains, méthodes d’enquête, analyses, Neuilly, Éd. Atlande, coll. Clefs concours, 2024, 234 pages »Questions de communication [En ligne], 47 | 2025, mis en ligne le 26 juin 2025, consulté le 17 juillet 2025. URL : http://journals.openedition.org/questionsdecommunication/39548 ; DOI : https://doi.org/10.4000/14ac5

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Auteur

Florian Rodot

ReSIC, Université libre de Bruxelles, B-1050 Ixelles, Belgique 
florian.rodot[at]ulb.be

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Droits d’auteur

CC-BY-NC-ND-4.0

Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC-ND 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

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