À l’origine : une passion

2L’histoire de la revue est peu connue, surtout par les jeunes chercheurs. La RACF a été créée en 1961 à Vichy par le Docteur Max Vauthey, médecin de profession et président de l’honorable Société des Sciences médicales de Vichy (Fig. 1). Érudit, passionné d’archéologie et féru de céramologie antique, il a assuré pendant près d’une vingtaine d’années, avec l’aide de son épouse et de son fils Paul, le secrétariat de rédaction et d’édition de la revue. Lors de sa création, la RACF a été délibérément organisée sur le modèle de la Revue Archéologique de l’Est, qui, elle, fonctionnait déjà depuis une dizaine d’années ; elle en a repris les grandes rubriques (actualités archéologiques, bibliographies, chroniques diverses…) et la rigueur éditoriale.

3C’est sous un patronage scientifique de haute volée que le premier fascicule du tome 1 paraît le 1^er janvier 1962 (Fig. 2). D’emblée, la revue associe à sa gouvernance les tout nouveaux représentants des circonscriptions archéologiques du très jeune Ministère de la Culture. Dès l’origine, la revue est conçue comme le support de publication privilégié des archéologues, encore largement bénévoles et le plus souvent organisés en groupes de recherche, œuvrant sur une large aire géographique comprenant 17 départements soit alors les régions administratives du Centre, d’Auvergne, du Limousin et leurs marges. À l’origine centrée sur les périodes qui s’échelonnent de l’âge du Bronze jusqu’au haut Moyen Âge, elle va rapidement élargir son chant chronologique, en accueillant également des articles portant sur la Préhistoire.

4Après un court intérim, entre 1981 et 1983, durant laquelle la revue est dirigée par André Pelletier, professeur d’Histoire ancienne à Lyon, et imprimée à Roanne (éditions Horvath), la revue est accueillie à partir de 1984 à Tours, au Logis des Gouverneurs, également siège, à cette époque, du Laboratoire d’Archéologie Urbaine de Tours et du Centre National d’Archéologie Urbaine aujourd’hui dissouts. Elle est cédée pour 1 000 francs, symboliques, à la toute nouvelle association FERACF (Fédération pour l’Édition de la Revue Archéologique du Centre de la France), créée par un collectif de chercheurs d’horizon divers, dont Henri Galinié (premier rédacteur en chef), Alain Ferdière, encore aujourd’hui responsable des suppléments, Élisabeth Lorans, Élisabeth Zadora-Rio et Olivier Buchsenschutz qui en assura la présidence jusqu’en 2008. Dès 1988, la FERACF, seule ou en coédition, édite également des suppléments sous divers formats, collections et supports en fonction des demandes et besoins des chercheurs.

Un fonctionnement bien rodé

6Le mode de gouvernance mis en place de longue date permet une bonne gestion de la RACF par la FERACF, association “ loi 1901 ” qui est à la fois l’éditeur et le diffuseur des suppléments papier. Le Comité de Rédaction, animé par deux co-secrétaires, se réunit en général deux fois par an pour le suivi de la programmation. Les propositions d’articles et de suppléments qui arrivent au fil de l’eau sont ventilées auprès des responsables internes des périodes ou des thématiques pour une première expertise de faisabilité. Deux rapporteurs anonymes, choisis pour l’un au sein d’un comité de lecture, pour l’autre dans une large communauté scientifique, sont ensuite invités à donner leur avis et à accompagner les auteurs jusqu’au point final. Ce travail long, parfois complexe, repose entièrement sur les bonnes volontés et la qualité de la RACF doit beaucoup à l’investissement de chacun. Une fois le manuscrit validé, le suivi éditorial peut alors commencer jusqu’à la livraison de l’ouvrage imprimé ou de la mise en ligne de l’article. Ce suivi rigoureux est une étape incontournable, quel que soit le support de publication retenu et, contrairement aux idées reçues, le format électronique n’a pas allégé cette part du travail puisqu’il nécessite deux stylages, l’un pour la mise en ligne, l’autre pour le pdf qui lui est joint. Unique salariée de la FERACF, Anne-Michèle Seigne – qui doit bientôt prendre sa retraite –assure depuis 2001, à plein temps depuis 2011, ce suivi qui comprend, outre les relectures et corrections de forme, le stylage, les relations avec les divers intervenants, les demandes de subventions et les montages des budgets, l’ensemble des tâches administratives de la structure jusqu’à la gestion des stocks et la diffusion des ouvrages, rouage donc essentiel à cette petite entreprise.

Une revue de son temps

7Durant ces six décennies, la revue a considérablement évolué dans son contenu, comme dans son maquettage. Éditée d’abord sous un format papier A5 en plusieurs fascicules annuels, puis à partir de 1978, sous un format A4, il a été fait le choix d’une présentation des textes sur deux colonnes pour une meilleure efficience. Dès 2004, le Comité de Rédaction décide de publier la revue exclusivement sous format électronique, en associant aux articles en ligne, le pdf aux normes de la revue papier (Buchsenschutz 2004) (Fig. 4). La revue en ligne a d’abord été hébergée par la plateforme Revues.org, aujourd’hui OpenEdition Journals, qui lui offre une bonne lisibilité ; seuls les suppléments demeurent – pour la plupart– imprimés et mis en vente par la FERACF. Les outils statistiques mis à disposition par OpenEdition Journals indiquent ces dernières années une fréquentation mensuelle aux alentours de 5 000 consultations en ligne, ce qui la classe en bonne place dans le paysage scientifique national et international de l’archéologie. Depuis 2016, la publication des articles est réalisée au fil de l’eau avec une tomaison chaque année et une mise en ligne sous un délai de trois mois. Le chantier de rétronumérisation des anciens numéros de la revue, assuré par la plateforme Persee.fr, a été réalisé. Celui des suppléments est en cours, les n^os 1 à 50 étant déjà disponibles. Les liens permettent, depuis la fenêtre de la revue proposée par OpenEdition Journals, d’accéder, en un clic, directement aux anciens numéros hébergés sur le portail Persée. Très prochainement, en 2023, de nouvelles améliorations vont être apportées : les suppléments de la RACF vont intégrer la plateforme OpenEdition Books, afin de faciliter leur accès aux lecteurs. Les productions de la FERACF seront ainsi entièrement accessibles depuis un poste de travail, via une connexion internet, pour répondre aux pratiques actuelles des chercheurs.

Mais un déficit financier chronique

En quelques chiffres

La revue

10Si toutes les périodes sont présentes, une place importante a été accordée à l’Antiquité dès la création de la revue. La suprématie de cette période ne s’est d’ailleurs jamais démentie au fil du temps ; elle est abordée dans tous les numéros de la RACF, sans exception (Tabl. 2 et Fig. 8 et 9). Pour la Protohistoire, les pages publiées concernent essentiellement le second âge du Fer qui rencontre un assez fort développement à partir de l’année 2000. Le Moyen Âge est également une période bien représentée. Globalement, pour la Préhistoire, et en particulier pour le Néolithique, les contributions, qui jusque-là étaient proposées régulièrement, se font de plus en plus rares et ont même totalement disparu de la revue dans la demi-décennie précédente. Des départs en retraite, l’achèvement de certains programmes et les choix de supports éditoriaux plus spécialisés en sont probablement la cause, car l’activité de terrain concernant ces périodes semble, au contraire, se développer, en tout cas en archéologie préventive. En revanche, au fil des années, l’archéologie des périodes récentes devient plus visible dans les colonnes de la revue.

11Concernant les thématiques abordées, là encore les transformations qui s’opèrent durant ces six décennies sont largement perceptibles (Tabl. 3 et Fig. 10). On observe un changement bien marqué à la fin des années 1990 et au début des années 2000, probablement en lien avec le développement de l’archéologie préventive (Fig. 11). Si, pour des raisons bien différentes, la numismatique, l’art et le domaine cultuel ont progressivement disparu, en revanche, on constate que de nouvelles thématiques font leur apparition, concernant notamment les questions militaires, environnementales et l’évolution du paysage ou bien encore l’économie et le commerce. Les articles traitant de la céramique, très nombreux jusqu’à la fin des années 1970, avec en particulier les contributions régulières de M. et P. Vauthey sur la céramique gallo-romaine – sutout sigillée –, sont aujourd’hui en baisse comme ceux portant sur le mobilier, y compris le silex, plus généralement orientés vers des supports spécialisés. A contrario, les pages dédiées à l’artisanat et aux productions autres que la céramique occupent désormais une place plus importante. Le fait urbain est peu traité dans la revue car il prend plutôt place dans les collections des suppléments, du fait souvent de volume des publications concernées. Les pages consacrées à l’analyse des sites qui associent habitat et territoire sont, de loin, les plus nombreuses avec, là encore, une augmentation bien perceptible depuis le changement de siècle.

12Bien évidemment, une grande part des pages publiées dans la RACF sont en lien direct avec la Région Centre-Val de Loire et dans une moindre mesure avec l’Auvergne et l’Île-de-France (Tabl. 4 et Fig . 12, 13 et 14). Et le Limousin n’apparaît donc plus que très rarement depuis le milieu des années 1999 (voir supra). Le département de la Loire n’est concerné que de manière limitée et, d’évidence, les archéologues de ce territoire n’utilisent peu ou pas ce support, en tout cas ces dernières décennies. La revue accueille également ponctuellement des articles plus généraux qui sortent de ces cadres territoriaux pour aborder des questions méthodologiques, faire le point ou encore la synthèse sur un objet précis (mobilier, vestige ou période). Citons la chronique tenue depuis 1984 par Alain Ferdière, intitulée à l’origine “ Voyage à travers la campagne de la Gaule profonde ”, récemment élargie au monde romain, qui propose à ce jour, en 23 livraisons, 639 notes d’informations accompagnées de nombreuses références bibliographiques sur des thématiques variées : une mine d’informations pour tous.

Les suppléments

14La FERACF s’adapte à toutes les situations et collaborations afin de répondre au mieux aux besoins éditoriaux des chercheurs. Depuis 1988, soit en 33 ans, les 77 suppléments édités par la FERACF ont recueilli 22 567 pages qui recouvrent un large éventail de contributions, des plus classiques, portant sur des analyses monographiques de sites ou de mobiliers, à des contributions plus originales, telles que par exemple le n^o 76 intitulé “Épaves et naufrages en Loire. Archéologie de l’accident en eau douce (xiv^e-xix^e siècle)”, sous la direction de Virginie Serna, en 2020. Le rythme des publications de suppléments suit la demande et n’est pas régulier, oscillant entre un et quatre ouvrages par an. L’année 2015 reste à ce jour exceptionnelle, avec huit suppléments achevés. Comme pour la revue, chaque année, l’activité générée par les suppléments fluctue de manière très aléatoire car elle est soumise à la disponibilité des auteurs, des rapporteurs, ainsi que des financements. Le travail de suivi éditorial doit sans cesse s’adapter à ces fortes fluctuations. Le nombre d’exemplaires imprimés (tirage), revu à la baisse au fil des années, est aujourd’hui fixé en général à 200 exemplaires, pour la plupart, achetés par les institutions et les bibliothèques.

15Contrairement aux articles de la revue, les contributions aux suppléments sont ici mieux réparties entre les grandes périodes, à l’exception de la Préhistoire qui reste en retrait et la période moderne/contemporaine qui n’a pas encore été abordée dans ce cadre (Tabl. 5 et Fig. 14). Ce sont les colloques, en lien avec l’actualité de la recherche, et parfois en coédition comme avec l’AFEAF (3), Inter Néo (2), le GAAF (1), qui demeurent de loin les plus nombreux (Fig. 15). La moitié des ouvrages est rattachée à des séries telles que “ Recherches sur Tours ” (11), “ Levroux ” (5), “ A19 ” (5), “ Agglomérations secondaires antiques en région Centre ” (3), “ Ensembles funéraires gallo-romains ” (3), “ Icéramm ” (2), “ Établissements ruraux gallo-romains ” (1). Ils sont directement liés aux programmes de recherche développés sur notre territoire et, pour certains, désormais achevés comme celui de Rigny-Ussé. Plusieurs suppléments liés aux programmes soutenus par l’association régionale ARCHEA, avant la mise en place des Appels à Projets de Recherche d’Intérêt Régional (APR IR), ont été réalisés en coédition avec cette dernière. La FERACF accompagne les jeunes chercheurs et quelques volumes sont également en lien avec des travaux de thèses centrés sur des études régionales. Pour le reste, il s’agit de monographies, d’études spécialisées ou bien encore de recueils d’articles sur des sites fouillés qui traitent des mêmes problématiques, avec parfois encore des coéditions comme celles avec Bourges Plus (2), l’ARAFA (1) et la SAT (1).

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Un lieu d’expérimentation

18Plusieurs suppléments partiellement ou totalement numériques ont été soutenus par la FERACF tels que “Un complexe princier de l’âge du Fer : le quartier artisanal de Port Sec sud à Bourges (Cher)” (n^o 41) en 2012 par un collectif coordonné par Laurence Augier et Olivier Buchsenschutz, “La céramique du haut Moyen Âge dans le Centre-Ouest de la France : de la chrono-typologie aux aires culturelles” (n^o 49) en 2013 sous la direction de Philippe Husi, “Des Thermes de l’Est de Caesarodunum au Château de Tours. Le site 3” (n^o 50) en 2014 sous la direction d’Henri Galinié, Philippe Husi et James Motteau ou bien encore “l’Atlas de Touraine” (n^o 53) en 2015 sous la direction d’Élisabeth Zadora-Rio. Il ne s’agissait pas d’expérimenter des nouveautés techniques numériques, mais de faciliter l’accès aux données en offrant plusieurs niveaux de lectures, avec un volet numérique utile à l’administration des preuves, et, pour le n^o 53, de tester un modèle “évolutif”.

19En 2022, des nouvelles expériences d’éditions électroniques ont également été menées à l’initiative de chercheurs. Disponibles depuis la page d’accueil d’OpenEdition Journals, ces publications visent là encore à simplifier l’accès aux données et aux résultats, en prenant toutefois des formes distinctes. Le supplément n^o 80 d’Émeline Marot, intitulé “Le monastère de Marmoutier : de l'hôtellerie à la maison du Grand Prieur (10^e-19^e siècle)” sous la direction d’Élisabeth Lorans, offre plusieurs niveaux de lecture, avec des liens qui renvoient vers les illustrations et les preuves. Le supplément n^o 79, coordonné par Philippe Husi et intitulé “La céramique médiévale et moderne du bassin de la Loire moyenne, chrono-typologie et transformation des aires culturelles dans la longue durée (6^e-19^e s.)”, a suivi le processus d’une publication logiciste. Cette contribution hébergée par Huma-Num est directement inspirée de la publication des fouilles de Rigny parue en 2020 (Zadora-Rio et Galinié 2020). Ces expérimentations sont utiles à une réflexion plus générale sur ce que sera l’édition archéologique au xxi^e siècle.

La RACF, un objet de réflexion

20Si le bilan est aisé à faire et valorisant pour tous ceux qui ont contribué à faire progresser notre discipline, qu’en est-il de l’avenir de ce formidable outil mis à la disposition des chercheurs ? Il suffit de relire les éditoriaux disséminés dans les volumes de la revue pour mesurer la précarité financière à laquelle elle est confrontée depuis sa création et pour imaginer les nombreuses tracasseries auxquelles ont dû faire face ceux qui en ont eu et en ont la charge. L’éditorial de 1991, signé par le Comité de Rédaction de l’époque, pourrait à nouveau être écrit aujourd’hui sans en changer une virgule. Il posait déjà, il y a 20 ans, la question fatidique : la RACF est-elle utile à la recherche scientifique ? Je laisse chacun méditer cette question maintes fois posée, mais plusieurs articles et rapports bien connus de nous tous ont déjà fait le point, pour l’archéologie nationale, sur la place des revues interrégionales dans la diffusion de la recherche et des connaissances et sur leurs spécificités : Aubin et Jourdy 1996 ; Cleuziou et Gruel 1996 ; Aubin 2007 ; Gras 2013 ; Gruel 2019 et plus récemment, en 2021, celui de Michel Prestreau resté confidentiel (!).

21Constats approfondis, critiques circonstanciées, vœux pieux, éloges, classements, mises en garde sur la fragilité du dispositif, avec chiffrages à l’appui, rien n’y a fait, aucune décision forte des pouvoirs publics – institutions en charges de l’archéologie – n’a été engagée, malgré les alertes successives. Est-on face à une obsolescence programmée ? La mise en ligne, espérée par certains, des rapports de fouille validés par les CTRA peut-elle suffire à faire progresser nos travaux en rendant accessibles les données primaires, car d’aucuns dénoncent la forme actuelle des revues “ trop académique ” qu’ils considèrent surannées et coûteuses ? Alors que la réflexion scientifique permettant de passer de la simple présentation de ces données brutes à une véritable réflexion de synthèse est indispensable. Y a-t-il un projet d’envergure en préparation, en lien avec les nouveaux outils numériques qui pourrait prendre leur place ? En attendant, un plan de secours est nécessaire pour parer au plus pressé et faire la soudure, car le temps est désormais compté. Les débats et critiques vont bon train, mais la petite communauté institutionnelle qui a en charge les revues n’a apparemment pas les ressources pour élaborer des solutions plus pérennes et innovantes qui restent à inventer et qui doivent s’envisager de manière globale à l’échelle nationale tout en garantissant le même niveau de qualité. On constate en effet que, malgré quelques tentatives infructueuses depuis une dizaine d’années, les revues n’ont pas choisi de se regrouper, pour une économie de moyens assurée, ne serait-ce que sous un portail commun, afin de gagner en lisibilité : chacune tente de survivre, avec des bonheurs divers, au sein de sa région dans un contexte économique tendu.

22À bien des égards, les productions éditoriales de la FERACF – au centre du territoire métropolitain ! – reflètent l’état de la recherche, ses changements et ses orientations. La simple analyse chiffrée est d’ailleurs révélatrice de ces transformations. Le Comité de Rédaction n’a pas toujours les moyens d’être incitatif et de passer commande, même s’il prodigue de nombreux encouragements – voire aides – aux auteurs. Il accueille les propositions des chercheurs les plus motivés dont les dossiers ont été le plus souvent évalués en amont et orientés vers la revue par les CTRA et SRA. Il arbitre avec un souci déontologique les propositions en suivant au plus près sa ligne éditoriale. Pour les jeunes chercheurs, c’est un passage nécessaire et formateur, unanimement plébiscité. Tous les auteurs bénéficient d’un même suivi éditorial professionnel et des conseils d’un Comité de Lecture de haut niveau.

23Au-delà de la nécessité de mettre à disposition des données primaires bien ordonnées issues de fouilles réalisées dans ce périmètre géographique limité, de livrer des rapports d’étape de programmes en cours ou bien même des synthèses sur un site ou un sujet ciblé, il s’agit avant tout d’un espace où les chercheurs de tous horizons viennent se confronter à leurs pairs dans un esprit constructif d’évaluation. Les membres du Comité de Rédaction et les rapporteurs sollicités au gré des thématiques abordées, avec leur regard d’expert, représentent cette communauté et reflètent sa diversité. Les années à venir seront déterminantes pour la RACF avec les inéluctables changements qui s’annoncent.