Bien que depuis une trentaine d’années, plusieurs ouvrages aient traité de la construction et de la réception de l’œuvre de Diderot, on n’a observé, lors du tricentenaire de sa naissance en 2013, aucun grand colloque sur cette question, tandis que l’année précédente, la Société Jean-Jacques Rousseau consacrait une rencontre internationale aux « Amis et ennemis de Rousseau, du XVIIIe siècle à nos jours ». C’est à la fois paradoxal et compréhensible, puisque de nombreux textes de Diderot sont restés inédits de son vivant : son statut d’écrivain n’a été reconnu que tardivement au cours du XIXe siècle. Pendant longtemps, il a surtout été considéré comme le directeur de l’Encyclopédie. Cela nous oblige, dans son cas, à repenser la notion d’auteur à partir des pratiques de l’époque : écriture collective, alliances teintées de conflits latents entre Lumières institutionnelles et Lumières prohibées qui se croisent bien souvent, fausses attributions, constitutions de réseaux et de communautés...
Introduction
Pour citer cet article
Référence papier
Pascale Pellerin et Odile Richard, « Introduction », Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie, 56 | 2021, 97-100.
Référence électronique
Pascale Pellerin et Odile Richard, « Introduction », Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie [En ligne], 56 | 2021, mis en ligne le 01 janvier 2026, consulté le 12 juin 2025. URL : http://journals.openedition.org/rde/7005 ; DOI : https://doi.org/10.4000/rde.7005
Haut de pageDroits d’auteur
Le texte seul est utilisable sous licence CC BY-NC-ND 4.0. Les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés) sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.
Haut de page