Chaque livre de Georges Benrekassa est une aventure au long cours qui demande à son lecteur beaucoup de temps et d’attention. En laissant de côté les deux monographies consacrées à Montesquieu (1987 et 2005), quatre volumes de sa plume, Le concentrique et l’excentrique. Marges des Lumières (1980), La politique et sa mémoire. Le politique et l’historique dans la pensée des Lumières (1983), Fables de la personne. Pour une histoire de la subjectivité (1985) et Le langage des Lumières. Concepts et savoir de la langue (1995) sont autant de sommes ambitieuses qui invitent à penser les Lumières dans leur dynamique et dans leur complexité. Ils mènent de front la compréhension des auteurs majeurs du temps et une réflexion méthodologique pour choisir des outils susceptibles de les penser et d’en renouveler la connaissance, d’en restituer le double élan de rupture et de fondation. Vingt ans après l’étude sur les manuscrits de Montesquieu, L’Achèvement des Lumières donne plus encore le sentimen...
Georges Benrekassa et l’histoire des idées
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Michel Delon, « Georges Benrekassa et l’histoire des idées », Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie, 59 | 2024, 373-379.
Référence électronique
Michel Delon, « Georges Benrekassa et l’histoire des idées », Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie [En ligne], 59 | 2024, mis en ligne le 01 janvier 2028, consulté le 10 novembre 2025. URL : http://journals.openedition.org/rde/7535 ; DOI : https://doi.org/10.4000/12vd4
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