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Numéros à paraître

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Numéro 53 – Novembre 2023

Recherches doctorales en sciences de l’éducation - Ce numéro sera consacré à la sixième édition du Colloque doctoral international de l’éducation et de la formation (CIDEF-2020).

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Numéro 54 – Janvier 2024

Des changements curriculaires et des politiques éducatives (XIXe-XXIe siècles) : acteurs, contenus, échelles de décision et logiques sociales - Amandine Charvet, Mareike Boldt, Sidonie Rancon

Ce numéro propose une analyse des liens entre les politiques publiques éducatives et les propositions curriculaires. La multiplicité de ces liens et de leurs modalités est au cœur des questions ouvertes dans ce dossier afin d'offrir un cadre d'appréhension renouvelé du système scolaire. En effet, les analyses de l'action publique d'éducation n'interrogent que très rarement les contenus transmis et leur traduction dans les propositions curriculaires et pédagogiques. Or, cette traduction dans les curricula nous semble pourtant être un moyen pertinent pour saisir les changements de l'école et leurs logiques sociales. L'entrée par les curricula, permet quant à elle de mieux comprendre la manière dont une société entend former les jeunes générations, et quel type particulier d'individus elle concerne et celui qu'elle voudrait construire. Ainsi, il s'agit dans une perspective pluridisciplinaire (histoire, sociologie et politique essentiellement) de comprendre ces reconfigurations à différentes échelles, de politiques et d'acteurs, afin de saisir leurs logiques sociales et leurs conséquences dans les transformations scolaires et éducatives.

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Numéro 55 – Mars 2024

Être élève, être enseignant à l’ère numérique : entre avancées égalitaires et inégalités nouvelles - Agnès Grimault-Leprince, Sophie Joffredo-Le Brun & Pascal Plantard

Centré sur la question des inégalités éducatives, ce numéro envisage les transformations des pratiques d’enseignement-apprentissage liées au numérique sous l’angle de l’appropriation des technologies et des pratiques socioculturelles. Il a été initié dans le cadre du programme de recherche e-FRAN IDÉE (Opération soutenue par l’État dans le cadre du volet e-FRAN du Programme d’investissement d’avenir, opéré par la Caisse des Dépôts), qui participe à la compréhension des inégalités éducatives liées aux ressources numériques et à leurs usages par les enseignants, les élèves et les familles. Il s’agit de comprendre le rôle du numérique dans la fabrication des inégalités de réussite, des différences de parcours. La recherche s’intéresse à cette fin aux usages numériques en classe, mais aussi à la maison, que ces usages soient directement en lien avec le travail scolaire ou contribuent à enrichir et valoriser le capital culturel dans des activités de loisir. Les travaux présentés visent également à repérer des axes de développement de pratiques pédagogiques et de formation pouvant contribuer à la réduction de ces inégalités.

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Numéro 56 – Juin 2024

Pédagogie Montessori et réceptions nationales, entre hier et aujourd’hui - Bérengère Kolly & Laurent Gutierrez

L’œuvre montessorienne se distingue d’emblée par sa diffusion large, précoce et internationalisée. Cette diffusion rapide et extensive pose des problèmes spécifiques : qualité des pratiques, protection ou non du nom, partenariats et passeurs - réseaux parfois improbables, institutions facilitatrices ou non, publiques ou non, pédagogies ou héritages pédagogiques préexistants. Ce dossier s’intéressera ainsi à la diffusion d’une même pédagogie sur plusieurs territoires nationaux. Il s’agira ainsi de réfléchir aux controverses, obstacles ou limites dont ces réceptions témoignent, pour en tirer, si cela est possible, des problématiques communes et contemporaines : la réception d’une pédagogie et ses méthodes peut poser des problèmes comparables dans des territoires institutionnels, politiques et idéologiques différents ? Existe-t-il éventuellement des spécificités nationales et pourquoi ? Est-ce qu’il existe des problématiques récurrentes, des non-réceptions ? Ces réceptions singulières ont-elles des conséquences encore aujourd’hui dans les pratiques scolaires ou la place du réseau montessorien ?

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Numéro 57 – Novembre 2024

Interroger la forme scolaire à partir de pratiques et de dispositifs pédagogiques actuels - Julie Delalande & Diane Bedoin

Le présent dossier propose d’explorer le concept de forme scolaire. Il est défini, à la suite de Guy Vincent, comme un mode de transmission des savoirs mais également comme un mode de socialisation. Il suppose une relation pédagogique caractéristique, un espace spécifique et une organisation instituée du temps, des normes de fonctionnement garantes d’un ordre scolaire. Pour autant, cette forme scolaire prend sens aujourd’hui dans un contexte social propre à notre époque. Les contributions visent à examiner comment des dispositifs et des pratiques pédagogiques actuels interrogent la forme scolaire. En effet, l’attention appuyée aux enfants et plus seulement aux élèves, l’accueil de nouveaux publics dans le cadre d’une éducation inclusive et l’ouverture de l’école à des professionnels non enseignants, participent à bousculer la forme scolaire. À partir de la description et de l’analyse soit de dispositifs conçus et pilotés par l’institution scolaire et mis en œuvre sur le terrain, soit de pratiques à l’initiative des acteurs eux-mêmes et rencontrant parfois la résistance de leur hiérarchie, ce dossier témoigne d’une volonté de répondre aux enjeux d’une école qui évolue et d’une société en mouvement. Les pratiques et dispositifs pédagogiques présentés participent ainsi, chacun à leur manière, à la pérennité ou à la remise en cause de la forme scolaire.

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Numéro 58 – Janvier 2025

Les pédagogies différentes à l’école primaire. Quelles approches méthodologiques et épistémologiques pour quels résultats en sciences de l’éducation et de la formation ? – Bruno Robbes & Sébastien Pesce

Ce dossier fait suite au colloque international intitulé L’école primaire au 21e siècle qui s’est tenu les 12, 13 et 14 octobre 2021 à CY Cergy Paris Université, à l’initiative du laboratoire EMA. Il rassemble des recherches interrogeant les méthodologies, les épistémologies, les cadres disciplinaires et théoriques que les sciences de l’éducation et de la formation mobilisent lorsqu’elles étudient les pratiques d’enseignement/apprentissage des écoles et des classes primaires se réclamant de pédagogies dites « différentes ». Dans ce champ, nous constatons que la plupart des recherches sont d’ordre historique et philosophique. Plus rares sont les études décrivant et analysant finement les fonctionnements concrets et actuels des écoles et/ou des classes. Par ailleurs, plusieurs publications scientifiques récentes portant sur ces pédagogies à l’école primaire émanent de la sociologie, des sciences politiques, de la psychologie cognitive voire de courants de neurosciences. Les sciences de l’éducation et de la formation délaisseraient-elles l’étude des pratiques de pédagogies différentes ? Ceci nous conduit à réouvrir le débat des épistémologies et des méthodologies de recherche permettant d’étudier les pratiques pédagogiques différentes. Distinguant les recherches « sur » les pédagogies et les pédagogues, les recherches « par » les pédagogues et les recherches « avec » eux, nous nous appuyons sur un riche patrimoine épistémologique et méthodologique issu de la recherche en éducation, et plus généralement la recherche en sciences humaines et sociales, pour appréhender les dimensions signifiantes de l’agir pédagogique, mais aussi les dimensions sociales de la pratique et les historiciser. Nous nous interrogeons encore sur les visées de l’activité de recherche relativement au statut des pratiques étudiées, en examinant tout particulièrement les rapports entre recherche de preuves et recherche de sens.

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Numéro 59 – Mars 2025

La géographie à l’école primaire au défi d’un nouveau curriculum : l’exemple de la Suisse romande - Sylvie Joublot Ferré & Alain Pache

La géographie fait partie des disciplines scolaires traditionnellement enseignées notamment à l’école primaire. Selon ce point de vue, la Suisse romande est représentative des pratiques qui ont cours au sein de l’aire francophone européenne : tous les enfants reçoivent un enseignement de géographie, dispensé dès le plus jeune âge, auprès d’enfants non-lecteurs, âgés de trois-quatre ans, en classes de 1 et 2H. L’éducation au sein de la Confédération helvétique relève de la compétence des vingt-six cantons. Cependant, un accord inter-cantonal, le concordat HarmoS a conduit à l’adoption, dans les cantons francophones et au Tessin, d’un curriculum commun : le Plan d’études romand. L’introduction en Suisse romande de ce nouveau plan d’études et de moyens d’enseignement officiels pour l’école primaire entre 2012 et 2016, a bouleversé l’enseignement traditionnel de la géographie et par conséquent la formation des maîtres. Ce sont les effets scolaires et didactiques de ce bouleversement qui se trouvent mis en exergue dans ce dossier avec les contributions de plusieurs acteurs de la formation et de la recherche des institutions romandes. La didactique de la géographie a connu en Romandie un élan parallèle au mouvement français (crise de la géographie scolaire et professionnalisation du métier d’enseignant). Des groupes se sont formées à Genève, Lausanne et Neuchâtel, dès la fin des années 1980, notamment sous l’impulsion de François Audigier et de l’équipe de recherche en didactiques et en épistémologie des sciences sociales (ERDESS). Les contributions confirment que l’entrée d’un nouveau Plan d’études ne se réalise pas sans tensions, la réussite pourrait être conditionnée par l’accompagnement et la formation des maîtres.

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Numéro 60 - Juin 2025

Le mal-vivre à l’école : une réalité à interroger - Frédérique-Marie Prot

Ce dossier s'inscrit dans le contexte d'un discours sur le bien-être qui envahit aujourd'hui de nombreux espaces de travail, de vie sociale ou privée, ainsi que nos institutions. Le problème est que la dispersion des définitions du bien-être et l'éparpillement de ses critères d'identification – voire de mesure – ne permettent pas de savoir suffisamment de quoi l'on parle. Nous cherchons dans ce dossier à confronter, directement ou indirectement, la préoccupation du bien-vivre à l'école, à une réalité insuffisamment interrogée, celle, protéiforme, du mal-vivre à l'école. La question de la vie à l'école, celle en particulier des élèves qui y passent une grande partie de leur temps d'existence doit être pensée dans sa spécificité : quelle expérience recouvre-t-elle ? Si nous prenons l'école comme lieu d'hospitalité, l'école a-t-elle été rendue habitable ? Quel mode de vie est-il proposé à la jeunesse, notamment depuis que l'école est devenue école publique et école pour tous ?

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