1. Introduction
Jusqu’à récemment, imaginer un véhicule qui réalise un trajet complexe sans conducteur tout en interagissant avec les autres véhicules relevait de la science-fiction. Aujourd’hui, l’automatisation des véhicules, permettant de déléguer tout ou une partie de la conduite, devient une réalité. Ainsi, la Society of Automotive Engineers (SAE) défini six niveaux d’automatisation sur la base du degré d’intrusion de la technologie dans la conduite [1]. Plusieurs expérimentations en France et en Europe tentent de définir les conditions de déploiement et de de diffusion des véhicules autonomes de niveaux 3 et 4, financés aussi bien par le public et le privé [2, 3, 4]. Par ailleurs, plus de 40 entreprises étaient investies en Mai 2020 dans le développement de la technologie autonome [5], dont les principaux constructeurs automobiles [6, 7, 8, 9, 10], ayant tous comme objectif d’atteindre au moins le niveau quatre dans les dix prochaines années.
Cette course vers l’automatisation ...