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Lieux et objets de dévotion d’un voyageur « averti » d’après la première Floride d’Apulée

Settings and devotion objects of a “well-informed” traveler according to Apuleius’ first Floridum
Ridha Kaabia
p. 369-393

Résumés

Dans le premier segment des Florides rédigé lors d’un voyage fort probablement africain, Apulée mentionne, à l’occasion d’une halte dans une cité qualifiée de sanctissima ciuitas, des objets et des éléments pour décrire sa dévotion de voyageur. Il cite des arbres à offrandes votives et des lieux sacrés essentiellement dans un milieu extra-urbain ; ce sont des lieux naturels comme les grottes et aménagés comme les tertres (colliculi). Contrairement aux perspectives littéraires et philosophiques antérieures, le présent travail propose une étude de ce texte dans son contexte spatial et civique. L’objectif est de retracer l’itinéraire de ce voyage, d’étudier des objets et des lieux sacrés décrits en rapport avec la cité tout en décelant le caractère du « religieux averti » chez Apulée.

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Extrait du texte

Cairn

Texte intégral disponible via abonnement/accès payant sur le portail Cairn. Le texte intégral en libre accès sera disponible à cette adresse en janvier 2027.
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Plan

Introduction
La sanctissima ciuitas de la première Floride : essai d’identification
Les arbres objets sacrés
Des loca religiosa naturels et aménagés
Les speluncae : lieux religieux naturels
Les colliculi : lieux religieux aménagés
Conclusion

Aperçu du texte

Introduction

Le premier fragment des Florides d’Apulée de Madaure, recueil rédigé peut-être au début des années 160, évoque la vénération de certains éléments de la nature et de quelques objets, et mentionne aussi des pratiques religieuses dans divers lieux. Le texte les localise et les caractérise en se référant à une cité, à une voie ou à un espace marqué par une activité humaine. Sont mentionnés : des grottes, des arbres isolés, bosquets ou bois sacrés en général, des mottes de gazon ou des pierres ; ainsi que d’autres lieux aménagés mais sans pour autant qu’on puisse parler de monumentalisation, comme c’est le cas des autels et des tertres. Le choix de ces lieux relève d’une pratique de sacralisation essentiellement privée exprimée dans un lieu naturel, dans un aménagement au sein d’un territoire ou aussi dans un lieu de mémoire.

Le texte a fait l’objet de plusieurs commentaires mais il renferme encore une richesse à explorer. Bien qu’il soit prononcé dans le cadre d’un voyage, ce...

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Pour citer cet article

Référence papier

Ridha Kaabia, « Lieux et objets de dévotion d’un voyageur « averti » d’après la première Floride d’Apulée »Revue de l’histoire des religions, 3 | 2024, 369-393.

Référence électronique

Ridha Kaabia, « Lieux et objets de dévotion d’un voyageur « averti » d’après la première Floride d’Apulée »Revue de l’histoire des religions [En ligne], 3 | 2024, mis en ligne le 03 janvier 2027, consulté le 09 octobre 2024. URL : http://journals.openedition.org/rhr/13194 ; DOI : https://doi.org/10.4000/12ajq

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Auteur

Ridha Kaabia

Université de Sousse
UR-16-E. S.-11 AnTeSaPer (Unité de recherche Anthropologie, Territoires, Savoirs et Perspectives au Maghreb, en Afrique et en Méditerranée).
Kaabia.ridha[at]gmail.com

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Droits d’auteur

Le texte et les autres éléments (illustrations, fichiers annexes importés), sont « Tous droits réservés », sauf mention contraire.

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