Première page du dossier constitué par Deborah Lifchitz pour être relevée des interdictions professionnelles prévues par la loi du 2 juin 1941 (publiée le 14 juin au Journal officiel).

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Fonds Deborah-Lifchitz, centre de documentation juive contemporaine, mémorial de la Shoah, Paris.

1Je soussignée, LIFSZYC Déborah, domiciliée à Paris, 2 rue Eugène Poubelle, Paris 16^e, naturalisée française par décret du 28 janvier 1937, sollicite de Monsieur le Commissaire Général des questions juives l’autorisation d’être relevée des interdictions formulées dans l’article 3 du décret du 14 juin 1941, en raison des services exceptionnelles [sic] que j’ai rendus, notamment par un certain nombre de missions scientifiques dont j’ai été chargée par le Musée de l’Homme, Muséum National d’Histoire Naturelle (voir rapport détaillé ci-joint). C’est en raison de ces services que j’ai été engagée au Musée de l’Homme pour le classement des collections de l’Afrique Noire, et c’est cet emploi que je sollicite l’autorisation de conserver.

2Ci-joint rapport détaillé sur mes missions, une attestation de l’Administrateur de l’École Nationale des Langues orientales vivantes, une attestation du chef de la Mission Dakar-Djibouti (Loi du 31 mars 1931) et une attestation du Directeur du Muséum National d’Histoire Naturelle.

3Dans l’espoir que vous voudrez bien examiner favorablement ma requête, je vous prie d’agréer Monsieur le Commissaire général des questions juives l’expression de ma plus parfaite considération.