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Actualité internationale
Repères sur les systèmes éducatifs

La rénovation du système éducatif chypriote

Georgia Constantinou
p. 32-37

Texte intégral

  • 1  Un traité de garantie fut signé entre le Royaume-Uni, la Turquie et la Grèce, le 16 août 1960 à Ni (...)

1Chypre est une nation multiculturelle à la population très urbaine (près de 70 % contre 30 % en zone rurale) qui compte environ 1 200 000 personnes d’origines, de religions et de langues différentes, réparties à 82 % au sud (république de Chypre) contre 17 % au nord, occupé par les Turcs et où vivent 85 000 Chypriotes turcs autochtones ainsi que 115 000 colons turcs environ. L’île est sous tutelle de la Turquie1, ce qui n’est pas sans conséquences sur son système éducatif.

Bref aperçu historique

2Trois grands événements ont profondément marqué le système éducatif chypriote : les violents conflits entre Chypriotes grecs et turcs en 1963, l’invasion de l’île par les Turcs en 1974 et l’adhésion de la république de Chypre à l’Union européenne en 2004.

3La société chypriote est composée de diverses communautés : grecque (77 %), turque (18 %), arménienne et maronite (5 %) (Pashiardis et Tsiakkiros, 2015) mais aussi, pour un tiers, d’une population étrangère. Dans un tel contexte, le système éducatif chypriote se doit de veiller tout particulièrement au respect de l’égalité des chances et de la diversité. Sur ce plan, beaucoup de chemin a été parcouru depuis l’indépendance de Chypre en 1960.

4En effet, le système éducatif se divisait initialement, selon l’accord de Zurich-Londres de 1959, qui mettait fin à la domination britannique et créait un État chypriote indépendant, en deux unités d’enseignement distinctes : l’une pour les Chypriotes grecs et toutes nationalités les rejoignant, avec une nette influence du système éducatif grec ; et l’autre pour les Chypriotes turcs. Les violents conflits communautaires de 1963 enracinèrent cette situation tandis que l’invasion turque, en 1974, entraînait des déplacements forcés et une situation de précarité. Près de 200 000 Chypriotes grecs vivant dans le nord de l’île durent se réfugier au sud (Pashiardis et Tsiakkiros, 2015), sans espoir de retour. Heureusement, le pays put retrouver assez rapidement son équilibre et un niveau de vie culturel élevé. En 2004, l’entrée de Chypre dans l’Union européenne donna au système éducatif chypriote une dimension européenne en termes de structure, d’organisation et d’objectifs.

Un système éducatif d’organisation classique et au fonctionnement dual

5Le système éducatif chypriote offre aux insulaires – dont l’âge moyen est de 35 ans (15,9 % de la population ayant moins de 15 ans et 16,7 % plus de 65 ans) – le choix entre un enseignement public gratuit et un enseignement privé, avec de multiples possibilités de formation, quel que soit l’âge (les adultes représentant environ 5,9 % des apprenants). En début d’année, le Conseil des ministres prépare le budget de l’État et attribue aux établissements publics les fonds nécessaires à leurs frais de fonctionnement et d’investissement. Les établissements privés assurent leurs revenus en partie grâce aux frais de scolarité. Les établissements secondaires privés reçoivent une petite subvention du gouvernement. Établissements publics et privés perçoivent en outre des contributions d’organismes divers et essentiellement privés.

L’éducation préscolaire

6L’enseignement préscolaire, d’une durée d’un an, est obligatoire pour tous les enfants âgés de 4 à 5 ans, ceux âgés de 3 ans étant également acceptés. L’objectif est de développer leur personnalité dans un environnement expérientiel, de les aider à réaliser leur potentiel et à améliorer leur image de soi, via des activités manuelles et artistiques. À 5 ans, les enfants sont préparés à entrer à l’école primaire et initiés à l’écriture et à l’arithmétique.

L’enseignement primaire et secondaire

7L’enseignement primaire est obligatoire pour tous les enfants âgés de 6 à 12 ans. Il a pour vocation de créer et d’assurer les conditions éducatives nécessaires à l’acquisition de connaissances générales : sciences, musique, art, mathématiques, grec, anglais…

8L’enseignement secondaire général est proposé en deux cycles de trois ans, le collège (13 à 15 ans) et le lycée (16 à 18 ans). Il inclut une étude transversale des disciplines ainsi que des activités parascolaires.

9Le collège dispense un enseignement obligatoire dont le contenu est identique pour tous. Le lycée, non obligatoire, offre le choix entre un enseignement général, technique ou professionnel, dont les programmes respectifs permettent aux élèves, après obtention d’un diplôme, de poursuivre des études supérieures ou d’entrer dans la vie professionnelle.

10Les élèves peuvent aussi rejoindre des lycées privés, souvent anglophones, pour une scolarité de 6 à 7 ans. Mais, si pour entrer dans un établissement secondaire public, il suffit de posséder un certificat de fin d’études primaires, il est nécessaire de passer et de réussir un examen complémentaire pour entrer dans un établissement secondaire privé.

11Dans le respect de l’égalité des droits et de la non-discrimination, des écoles spécialisées accueillent un public à besoins éducatifs spécifiques : enfants sourds, aveugles, ayant des troubles d’apprentissage, etc. Un enseignement primaire et secondaire adapté y est proposé. On peut également y trouver des programmes de soutien et d’alphabétisation.

Un décrochage scolaire en hausse

12De façon générale, un nombre relativement important d’élèves rencontre des difficultés scolaires, soit 43,7 %. Notons que les élèves étrangers représentent 15,9 % des effectifs du primaire, 13,4 % du collège et 18,6 % du lycée.

13En 2020, le décrochage scolaire était de 11,5 % (26,8 % pour les jeunes nés à l’étranger) contre 9,2 % en 2019, et de respectivement 26,8 % et 23,3 % pour les jeunes nés à l’étranger. Ce décrochage a concerné, en 2020, 12,4 % des élèves vivant en zone rurale.

14Les causes les plus courantes du décrochage scolaire tiennent à des programmes et méthodes d’enseignement inadaptés, à l’absence de motivation des élèves et à un climat scolaire marqué par la violence, le harcèlement, les difficultés relationnelles, le stress. Ce décrochage concerne le plus souvent les garçons, les élèves issus de catégories socio-économiques et culturelles défavorisées ou vulnérables (enfants à besoins éducatifs spécifiques, mères adolescentes), les enfants de migrants ou appartenant à une minorité.

15Pour lutter contre ce phénomène, un programme financé par le fonds de solidarité européenne avait été mis en place, entre 2014 et 2020, pour aider les étudiants défavorisés, à tous les niveaux d’enseignement. Mais face à ce constat, de nouvelles recommandations politiques ont été publiées et un plan d’action a été élaboré pour mettre en place des programmes de soutien des compétences, un système d’alerte précoce, une meilleure formation des enseignants et des écoles de la deuxième chance.

L’enseignement supérieur

16Il existe actuellement à Chypre deux types d’établissements. Tout d’abord, des établissements universitaires publics ou privés proposent la préparation d’une licence, d’un master et d’un doctorat. Ils fonctionnent comme des institutions autonomes, avec leur propre personnel et secrétariat administratif.

17Il existe aussi des établissements d’enseignement supérieur qui n’ont pas un statut d’université. Les établissements publics de cette catégorie dispensent un enseignement professionnel de premier cycle, d’une durée maximale de trois ans. Un diplôme d’études secondaires ou son équivalent suffit pour y être admis. Les résultats et classements déterminent l’admission des candidats aux diverses filières. Par ailleurs, trente-trois établissements privés délivrent un enseignement général et professionnel qui va du 1er au 3e cycles.

18En 2020, 57,8 % des Chypriotes de 24 à 35 ans étaient diplômés de l’enseignement supérieur, un taux en baisse par rapport à 2019 (60,3 %) et beaucoup plus faible pour les jeunes nés à l’étranger, avec une différence de 30,8 points.

19Notons que les adultes n’ayant pas de diplôme d’études secondaires ont la possibilité de suivre, pour une durée maximale de sept ans, l’enseignement du collège et lycée en cours du soir.

Tableau 1. Quelques données sur le système éducatif de Chypre en 2022-2023

Tableau 1. Quelques données sur le système éducatif de Chypre en 2022-2023

Un ambitieux programme de réformes

20Le système éducatif chypriote se caractérise par une forte centralisation et concentration. Il dépend du ministère de l’éducation et de la culture qui décide de tout : programmes, objectifs, réformes, etc. Le ministre de l’éducation et de la culture doit néanmoins rendre compte au président de la République et ses décisions doivent être actées par le Conseil des ministres. En cas de réforme, une proposition est soumise par le gouvernement au débat et au vote du Parlement.

21Disposant de 17 % du budget gouvernemental (soit 7,5 % du PIB), le ministère promeut actuellement un ambitieux programme de réformes visant principalement à améliorer la qualité de l’enseignement public et les résultats d’apprentissage. Si beaucoup d’innovations et de changements ont déjà été mis en œuvre, d’autres sont en cours ou en projet, avec pour objectif d’accroître la qualité des programmes et du fonctionnement de l’école publique, de renforcer l’efficacité de l’enseignement et d’offrir à tous les jeunes, sans discrimination, la possibilité d’acquérir des compétences, de se qualifier, de se construire tout à la fois une identité européenne et nationale (Tsiakkiros, 2022).

La sélection au mérite des enseignants

22Une nouvelle procédure de sélection a été adoptée et mise en œuvre en 2017 pour le recrutement des futurs enseignants du primaire et du secondaire. Elle remplace progressivement celle basée jusqu’alors sur l’ancienneté et la contractualisation. Cette sélection repose sur un concours écrit, système considéré comme plus juste, du fait de la mise en concurrence des candidats, plus efficace en termes d’évaluation réelle des connaissances (grec et domaine de spécialité) et des compétences (test). La réforme vise ainsi à sélectionner les meilleurs enseignants et à offrir un service public plus qualitatif.

La consolidation du numérique éducatif

23Les résultats des programmes d’éducation sont régulièrement analysés et évalués à des fins d’ajustement et d’adaptation. Très récemment, il a été décidé, au vu des expériences en distanciel de ces deux dernières années scolaires (Tsiakkiros, 2022), de prescrire et d’approfondir l’utilisation des outils numériques dans la pratique éducative. Un comité consultatif scientifique composé d’universitaires a été créé et soumet de pertinentes recommandations. De nombreuses informations seront désormais disponibles en temps réel, portant sur les horaires scolaires, le calendrier des examens, les périodes de congé des enseignants ; des actions et démarches en ligne pourront également être réalisées : émargement des élèves, activités éducatives en présentiel et distanciel, obtention de certificats, etc. Au vu du sous-équipement numérique des établissements (2 % dans le primaire, 55 % dans le secondaire en 2019) et du taux élevé d’adolescents ayant de très faibles compétences numériques (19 % en 2019), le gouvernement a décidé, en 2020, d’investir dans les nouvelles technologies (ordinateurs de bureau et portables, tableaux interactifs, robots, réalité augmentée, 3D virtuelle…) et de former près de 3 000 enseignants. Avec l’aide de la Banque de Chypre et d’ONG, il a également distribué près de 7 000 tablettes et fourni à 1 800 foyers une connexion internet.

L’évaluation du niveau scolaire

24Une réforme de l’évaluation des élèves de l’enseignement secondaire, décidée en 2017, est mise en œuvre depuis l’année scolaire 2019-2020. Ce nouveau système d’évaluation se veut fiable et objectif et cherche à améliorer les résultats d’apprentissage. En dépit d’une suspension partielle des examens durant la pandémie de Covid-19, les données concernant les classes des première et deuxième années de lycée sont déjà disponibles. Le service sera étendu au cours de l’année scolaire 2022-2023 aux classes de troisième année de lycée et d’école technique. Ainsi, l’implantation du nouveau système d’évaluation dans le secondaire est désormais complète (Tsiakkiros, 2022). Cette évaluation s’effectue sur une base trimestrielle, pour les trois matières principales, sous forme d’un examen écrit qui compte pour 40 % de la notation finale, les 60 % restants étant constitués d’une évaluation par l’enseignant référent de travaux réalisés individuellement ou en groupe.

L’apprentissage des langues

25L’un des principaux piliers sur lesquels repose l’enseignement secondaire chypriote est la connaissance des langues et cultures étrangères, outre celle de l’histoire et de la culture de Chypre.

26Les élèves commencent l’anglais dès la mi-primaire, à raison d’un cours de 40 minutes deux fois par semaine. L’enseignement du français a été introduit en 2022 pour les deux dernières années du primaire et a été expérimenté à Nicosie (trois écoles), Limassol (sept), Larnaka (deux) et Paphos (une). Les collégiens, quant à eux, reçoivent un enseignement obligatoire de deux langues étrangères, l’anglais (trois fois par semaine) et le français (deux fois par semaine).

27Le français a en effet été inscrit par le ministère de l’éducation comme langue d’enseignement obligatoire pour tout le secondaire, et ce, afin de respecter les orientations politiques de l’Union européenne sur l’apprentissage de deux langues étrangères.

28En 2021-2022, le français figurait au programme des deuxièmes années de cinq lycées et des premières et deuxièmes années de quatre écoles techniques. Pour 2022-2023, cet enseignement a été étendu aux troisièmes années de ces établissements et généralisé aux deuxièmes années de lycée et d’école technique de toute l’île.

29Dans deux lycées de Nicosie et un lycée de Limassol, les élèves peuvent, de façon optionnelle, choisir d’apprendre l’espagnol, le russe, l’italien ou le turc, à raison de deux cours de 40 minutes, deux fois par semaine.

La certification linguistique

30Le ministère de l’éducation cherche actuellement à mettre en place un processus fiable d’évaluation et de certification des connaissances linguistiques, afin de donner aux élèves l’indispensable bagage pour d’ultérieures études ou carrières professionnelles.

31Un processus pilote de certification de l’anglais a ainsi été testé sur l’échelle de score des résultats de Cambridge ; mille lycéens ont passé l’examen Preliminary English Test (PET, niveau B1) et deux cent vingt l’examen International General Certificate of Secondary Education (IGCSE, niveau B2). Ce processus de certification sera généralisé et il sera également possible de se présenter, via les établissements scolaires, gratuitement aux examens internationaux.

32Un protocole de coopération a été parallèlement signé entre le ministère chypriote et le gouvernement français pour une procédure de certification du français (DELF), en collaboration avec l’Institut français. Les enseignants ont été préalablement formés. Le processus de certification, encore expérimental, a vocation à être généralisé.

33Enfin, un protocole de coopération est en préparation entre le ministère de l’éducation et le Centre de la langue grecque du ministère grec de l’éducation et des affaires religieuses, basé à l’Université Aristote de Thessalonique, pour une certification du grec.

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34Tout système éducatif se doit d’investir dans les ressources humaines et de soutenir en permanence l’innovation et la créativité, afin d’assurer bien-être social et amélioration de la qualité de vie. La globalisation et les mutations technologiques, le bouleversement spatio-temporel du mode d’enseignement et d’apprentissage qu’elles induisent, exigent l’acquisition de compétences particulières et l’ajustement des pratiques, ainsi qu’un renforcement de la compétitivité et de la coopération. C’est ce qu’essaie précisément de faire, avec volontarisme, le gouvernement chypriote en s’efforçant de rénover son système éducatif tout entier, de former adéquatement ses enseignants, de fournir à sa jeunesse et à ses citoyens les conditions optimales pour être éduqués, certifiés, diplômés dans un contexte européen et mondial en proie aux turbulences et à l’instabilité.

35Il convient toutefois de souligner que la seule mise en œuvre de programmes pilotes disparates ne suffit pas pour lutter contre les inégalités et un échec scolaire élevé. Il importe de créer une véritable synergie entre décideurs politiques, autorités locales, communauté éducative et familles pour mener de véritables actions ciblées. Il faut ainsi soutenir l’apprentissage des compétences fondamentales et des savoirs de base, motiver les enseignants comme les élèves, redonner du sens à l’éducation et à la formation dans un contexte socio-économique incertain, inscrire les individus dans une communauté dynamique, créative et novatrice, dépassant la seule notion d’identité nationale ou européenne. Tels sont les objectifs du gouvernement chypriote : offrir une école de la réussite et de la pleine égalité des chances, respectueuse des individus dans leur diversité sociale et culturelle.

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Bibliographie

PASHIARDIS P. et TSIAKKIROS A. (2015). The Education Systems of Europe, Global Education Systems. New York : Springer International Publishing, p. 173-186.

TSIAKKIROS A. et PASHIARDIS P. (2002). « Strategic planning and education: The case of Cyprus ». International Journal of Educational Management, vol. 16, no 1, p. 6-17.

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Notes

1  Un traité de garantie fut signé entre le Royaume-Uni, la Turquie et la Grèce, le 16 août 1960 à Nicosie. Par cet accord, le Royaume-Uni officialisait l’indépendance de l’île de Chypre le même jour, et l’abandon de toute prétention territoriale future. Les trois États devenaient garants de l’équilibre constitutionnel de la république de Chypre (NdlR).

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Table des illustrations

Titre Tableau 1. Quelques données sur le système éducatif de Chypre en 2022-2023
URL http://journals.openedition.org/ries/docannexe/image/13629/img-1.jpg
Fichier image/jpeg, 78k
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Pour citer cet article

Référence papier

Georgia Constantinou, « La rénovation du système éducatif chypriote »Revue internationale d’éducation de Sèvres, 92 | 2023, 32-37.

Référence électronique

Georgia Constantinou, « La rénovation du système éducatif chypriote »Revue internationale d’éducation de Sèvres [En ligne], 92 | avril 2023, mis en ligne le 01 avril 2023, consulté le 17 mai 2025. URL : http://journals.openedition.org/ries/13629 ; DOI : https://doi.org/10.4000/ries.13629

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Auteur

Georgia Constantinou

Georgia Constantinou est docteure en sociolinguistique de l’université de la Sorbonne Paris IV. Elle enseigne la sociolinguistique et la didactique de la langue française au département d’études françaises et européennes de l’université de Chypre. Ses intérêts de recherche portent sur la sociolinguistique (inégalités, diversité linguistique géographique et sociale, stéréotypes et mythes, langue et identité, perspectives sociolinguistiques dans l’enseignement des langues) et sur l’enseignement du français langue étrangère (intégration de la technologie, utilisation des méthodes de communication et d’enseignement interactives dans l’enseignement de la langue, de la culture et de la civilisation). Courriel : gconst03[at]ucy.ac.cy

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Droits d’auteur

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