49 | 2014
Moralités marchandes dans l’Europe méditerranéenne au XVIIIe siècle
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Crédits : gravure extraite de Jean TAULANE, Trésor d’arithmétique des marchands et des géomètres divisé en deux parties, Marseille, imp. C. Garcin, 1689.
Notes de la rédaction
Par l’existence d’une densité et d’une variété institutionnelles et par la prégnance du commerce sur l’économie, l’espace méditerranéen du long XVIIIe siècle peut être perçu comme un laboratoire pertinent pour travailler la thématique des moralités marchandes. Ce numéro se penche sur la question au croisement de quatre niveaux d’analyse : les trajectoires et les caractéristiques personnelles des négociants, avec leurs stratégies d’autoreprésentations ; les encastrements politiques, culturels et sociaux qui façonnent les groupes marchands (l’État, la paroisse, la « nation », la ville, la religion…) ; les institutions productrices de normes et de comportements normés (l’État, mais aussi les tribunaux de commerce, les assemblées de marchands…) ; et les pratiques qui mettent les éthiques, les lois et les discours à l’épreuve du terrain.
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Introduction. Moralités marchandes du XVIIIe siècle [Texte intégral]Débats savants et pratiques normatives
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« Les François lui ont l’obligation d’avoir favorisé leur commerce pendant la guerre » [Texte intégral]Représentation consulaire, fraude et contrebande commerciale
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Le banquier juif du Roi Soleil [Texte intégral]Notes de recherche sur l’anecdote entre le XVIIe et le XVIIIe siècle
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Respectabilité et confiance au travers de la norme et de la fraude [Texte intégral]Le cas de Trieste au XVIIIe siècle
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Honneur marchand et espaces urbains [Texte intégral]Le cas Straforello et Peragallo à Marseille à la fin du XVIIIe siècle
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Moralités marchandes et charité communautaire [Texte intégral]le cas des Grecs de Venise, XVIe-début XIXe siècle
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