Pour Michel Deguy
Texte intégral
1C’est la première fois que nous publions Michel Deguy, dans cette livraison de juin, sans qu’il soit là – là, dans la présence dialogante, dans le pouvoir de la consolation, de l’intempestif ou de la connivence souriante, toujours dans la poésie pensive ou pensivité en poèmes, dans la poéthique, selon ses mots, jusque dans l’amour, la trahison, la maladie ou le deuil, écologique avant tous, avant tous contre le dévoiement culturel mondialisé.
2Michel, non plus au vocatif, devenu « il » par la force décapitante de la mort, ce 16 février dernier.
3« La poésie n'est pas seule » disait-il ; sans lui elle le devient un peu, mais avec lui, sa pensée, son œuvre, elle persévère, par-delà son départ, dans sa présence continuée.
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4Nous dédions collectivement ce numéro de la Revue des Sciences Humaines à la mémoire de Michel Deguy (1930-2022), poète majeur et philosophe exigeant, traducteur et passionné de traduction, compagnon fidèle de nos réflexions et de notre revue, avec toute notre reconnaissance pour ce qu’il fut et demeure.
510 mai 2022
Pour citer cet article
Référence papier
Bénédicte Gorrillot et Dominique Viart, « Pour Michel Deguy », Revue des sciences humaines, 346 | 2022, 07-08.
Référence électronique
Bénédicte Gorrillot et Dominique Viart, « Pour Michel Deguy », Revue des sciences humaines [En ligne], 346 | 2022, mis en ligne le 30 mai 2023, consulté le 02 décembre 2024. URL : http://journals.openedition.org/rsh/635 ; DOI : https://doi.org/10.4000/rsh.635
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