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Notes
On peut se reporter à Scobie 1969,3, et Adamietz 1987, 330, comme exemples de chercheurs mettant l’accent sur le caractère unique de l’œuvre de Pétrone, même si tous deux finissent par donner de l’importance à l’influence de la satire —surtout la satire ménippée.
À voir maintenant dans l’édition Stephens -Winkler 1995, 314-357.
Ach. T. 3,15,6.
Cf. par ex. Sandy 1979. Nous pouvons ajouter les flatulences (Lollianus B.1 verso, 12; cf. Petr. 117,12).
Parsons 1971; Parsons 1974. Désormais éd. Stephens-Winkler 1995, 358-374. Pour le fragment de Iolaus et Pétrone, voir Setaioli 2003, avec la bibliographie citée et discutée.
Petr. 23,3. Autres vers sotadiques dans 132.8.
Stephens-Winkler 1995, 400-408.
Cette position a été soutenue par Astbury 1977
Sud. IV, p. 724, 25-26 Adler.
Ov. trist. 2,415-417.
Cette œuvre est citée par Priscian II 85 Keil, etc., et Fulg. exp. serm. ant. 3. Voir Perry 1927.
Pour les différents types de fiction cf. par ex. Helm 19562; Kuch 1985; maintenant Ruiz-Montero 20032.
Rohde 19143.
Macr. Somn. Scip. 1,2,8 correspond exactement à Julien, ep. 48 Weis, 301B. Même si Macrobe met sur le même plan les histoires de Pétrone et d’Apulée et les pièces de Ménandre, tandis que Julien fait référence à la forme historiographique, tant argumenta (chez Macrobe) que hypotheseis (chez Julien) peut impliquer une allusion au théâtre. Sur ces passages cf. Kuch 1985, 9-10.
Par ex. Mendell 1917, 160; Wehrli 1965, 134; 140; 147; 152.
Heinze 1899 (= Heinze 19603, 417-439). Les citations font référence à l’article de 1899.
Heinze 1899, 518 n. 3.
Par ex. Stöcker 1969, 3 sq.; Hägg 1983, 171 sq.; Holzberg 1986, 73 sq. Dernièrement Habermehl 2006, 258
Cf. Papanikolaou 1973, 9-19; 163.
Cf. Stephens-Winkler 1995, 23-71.
Ainsi, par ex., Pers. 1,134 post prandia Callirhoen do, qui pourrait être une référence au roman de Chariton. Thiele 1890 pensait qu’on pouvait voir une allusion au roman dans Cic. inv. 1,27 (cf. Rhet. Her. 1.12-13). Cela ne semble pas fondé ; voir cependant Perry 1967, 75; 144-146.
Cf. le schéma ap. Stöcker 1969, 5 n. 1 (tentatives de suicide ; tempête en mer et naufrage ; procès ; rivaux amoureux ; mort apparente ; monologues ; ekphrasis ; sentences ; assemblées populaires ; double songe). Galli 1996 ajoute le thème de la seconde rencontre entres personnages.
Cf. déjà Heinze 1899, 503.
Cf. Heinze 1899, 504. Quand Wehrli 1965, 147, parle de ‘polarité’ en référence à l’usage sérieux et à l’usage bouffon des mêmes thèmes, cela équivaut à éviter le problème de l’antériorité de l’un ou de l’autre.
Cf. Mendell 1917, 165.
Cf. par ex. Apul. met. 2,19-31
Cf. par ex. Sandy 1969, et ci-dessus, note 1.
Perry 1925, 37, pense que la parodie de l’épopée chez Pétrone montre qu’il n’avait pas l’intention de faire une parodie continue du roman d’amour. Pour Adamietz 1987, 342, le roman érotique grec n’est que l’un des nombreux genres littéraires parodiés par Pétrone. Même si cela est assurément exact, ce qui lui échappe, c’est que la parodie des genres littéraires élevés ne peut être isolée de celle qui vise les romans d’amour.
Pour Mendell 1917, 172, et Perry 1925, 37, la parodie du roman d’amour dans les Satyrica est purement épisodique. Stöcker 1969, 4, observe plus judicieusement qu’elle ne se rencontre pas toujours et partout ; Adamietz 1987, 333, remarque lui aussi que les Satyrica n’accordent pas à la trame amoureuse la même prééminence que dans les romans grecs.
Petr. 81-90.
Hist. Apoll. reg. Tyr. 18, p. 13, 19-21 Schmeling (Redactio A).
Cf. Setaioli 2003, 98-100, pour l’usage parodique de l’épisode de Didon dans 132,8-11 et l’histoire de la veuve d’Éphèse (111,12; 112,2).
Petr. 118,5; cf. 68,5.
Petr. 127,9.
Heliod. 7,21,2. Référence à Il. 14,344-345.
Cf. Setaioli 1999.
Petr. 127,9,7 secreto favit amori.
Petr. 126,18. Cf. Setaioli 1998, 232-237.
Petr. 132,13.
Odyss. 20,18 sq.
Soph. Oed. t. 1270 sq.
Cf. Charit. 6,1,9 (le roi de Perse prend pitié de ses yeux parce que bientôt ils ne verront plus Callirhoé); hist. Apoll. reg. Tyr. 38 (Apollonios tance ses propres yeux pour n’avoir pas pleuré en lisant l’inscription qui atteste faussement la mort de Tarsia). Dans un passage narratif conservé dans un fragment de papyrus (PSI 981), Calligoné maudit ses propres yeux pour avoir vu un certain Erasinus (cf. Stephens-Winkler 1995, 272, lines 18-20).
Heinze 1899, 495-496
Par ex. Wehrli 1965, 136-137. Si chez Antonius Diogenes Demochares n’est pas en réalité le fils plutôt que l’amant de Dinias (comme l’a suggéré Wehrli 1965, 137), il ne joue assurément pas de rôle érotique identifiable dans le sommaire présenté par Photius. Dinias tombe amoureux d’une femme, Derkyllis.
Cf. par ex. Adamietz 1987, 332; et déjà Heinze 1899, 497 n. 3.
Ach. T. 1,2,1 (Zeus et Europe); Long. soph. prooem. (Daphnis et Chloé). Le thème corrélé du pouvoir exercé par l’amour sur les dieux aussi apparaît également ailleurs (Ach. T. 1,5,7: Apollon et Daphné; Charit. 3,3,6: Thétis and Pélée; cf. Petr. 83,4 ergo amor etiam deos tangit). Cf. Aragosti 1995, 338-339 nn. 244-245.
Petr. 83,3-5: Jupiter et Ganymède; Hylas, l’amant d’Hercule, repoussant une nymphe – refus qui n’est pas attesté ailleurs (cf. Habermehl 2006, 73); Apollon and Hyacinthe.
Petr. 79,8.
Setaioli 2001, avec une discussion détaillée des parallèles textuels; en particulier Ach. T. 2,8,2; 2,37,9-10. L’interprétation que fait Habermehl 2006, 9-10, du dernier vers du poème n’est pas, à mon avis, convaincante.
Le thème apparaît aussi dans un autre roman d’amour : Xenoph. Eph. 1,9,6: les âmes des amants communiquent à travers le baiser; voir aussi Ach. T. 4,8,2.
Petr. 132,1.
Petr. respectivement 91,6 et 138,8.
Petr. 140,11.
Par ex. Petr. 91,7.
L’Arioste, Orl. fur. 27,104-109.
Charit. 5,8-10.
Petr. 81,3.
Petr. 80,6. La relation parodique avec la scène de Chariton semble avoir échappé à Habermehl 2006, 20-23, comme à tous les commentateurs de Pétrone.
Petr. 133,2 sibi ab Ascylto nullam vim factam
Heinze 1899, 501.
On peut se demander si le fait que Giton et Encolpe ne restent physiquement séparés que pendant un petit nombre de chapitres ne doit pas être interprété lui aussi comme une parodie ; cependant, même physiquement proches, les deux ‘héros’ de Pétrone sont bien plus éloignés l’un de l’autre que ne le sont les amants séparés des romans grecs.
Cf., par exemple, Wehrli 1965, 139. Selon certains savants, le Cnémon d’Héliodore rompt le lien d’amitié quand il quitte Chariclée : Brioso Sánchez 1987-1988; Liviabella (sous presse).
Par ex. Heinze 1899, 501.
Klebs 1889.
Cf. Baldwin 1973.
Par ex. Adamietz 1987, 334.
Petr. 115,4.
Heliod. 5,24,5.
Heliod. 5.24,2.
Ach. T. 3,3-4.
Petr. 114,7.
Petr. 102,2-5.
Heliod. 5,51.
Petr. 79,4. Habermehl 2006, 3, ne fait pas référence à Héliodore.
Long. soph. 3,6,1-2.
Petr. 109,7. Cf. Habermehl 2006, 468.
Petr. 115,11-20.
Long. soph. 1,31.
Ach. T. 1,15.
Petr. 131,8.
Ach. T. 1,4,2-3.
Ach. T. 5,13.1. Cf. la description d’Anthia chez Xenophon (1,2,5-6).
Circé est comparée à la Diane de Praxitèle chez Petr. 126,16; Leucippé à un portrait d’Europe chez Ach. T. 1,4,3 (les manuscrits ont Selēnēn. Cf. Morgan 2007, 113 n. 31).
Petr. 126,18.
Ach. T. 1,11,2.
Stöcker 1969, 9; Adamietz 1987, 334-335.
Petr. 114,8-12.
Cf. par ex. Wehrli 1965, 142.
L’un des parallèles les plus proches de la scène pétronienne se rencontre chez Heliod. 5,24,3: Chariclée, à bord du navire, veut mourir entre les bras de Théagène du même coup d’épée; mais le désir de mourir ensemble est un des motifs les plus communs de tous les romans.
Heliod. 10,19,2. Bien d’autres passages pourraient être cités de la même façon.
Petr. 94,8. Cf. Habermehl 2006, 258.
Charit. 5,10,6. D’autres pendaisons n’entraînant pas la mort figurent chez Apul. met. 1.16 et dans le sommaire des Babyloniaka de Jamblique transmis par Photius (§ 18).
Charit. 5,10,6 ff. De semblables lamentations apparaissent ailleurs aussi chez Chariton. Cf. Habermehl 2006, 34.
Petr. 81,2 ff.
Apul. met. 8,14. Un autre suicide véritable (et double) – mais pas dans un contexte érotique – se rencontre chez Apul. met. 9.38.
Petr. 94,13.
Petr. 94,9-11.
Petr. 94,10. Habermehl 2006, 267-268, observe à juste titre que Giton joue un rôle dans tout l’épisode.
Petr. 9,5; 80,1.
Petr. 94,13.
Petr. 94.15. En 95,1 la situation toute entière est assimilée à une représentation théâtrale : dum haec fabula inter amantes luditur. Cf. Habermehl 2006, 267.
Ach. T. 3,20-21. Cf. en dernier lieu Habermehl 2006, 266.
La tournure parodique de la situation chez Pétrone est reconnue par Wehrli 1965, 143 n. 23; Adamietz 1987, 336 n. 25.
Petr. 108,10-11.
Heliod. 1,4,1. Aucun parallèle romanesque n’est mentionné par Habermehl 2006, 449.
Panayotakis 1995.
Cf. par ex. Corbato 1968.
Macr. somn. Scip. 1,2,8.
Cf. Marini 1991, qui montre en outre comment le terme de drama a souvent été utilisé pour désigner le roman d’amour.
Cf. Petr. 95,1 (cité ci-dessus, note 101); 92,13; et surtout le poème de 80,9, au sujet duquel on consultera Setaioli 2001a; Habermehl 2006, 24-31, avec la bibliographie citée et discutée.
Petr. 94,15, même si ici la « théâtralité » au sens propre du terme est elle aussi au premier plan. Le mimicus risus de 19,1 montre probablement que Quartilla suit un scénario préparé d’avance dans l’exécution de sa propre cérémonie licencieuse.
Petr. 106,1.
Petr. 117,4.
Petr. 140,6.
Petr. 108,11.
Cf. par ex. Heliod. 2,1,21; 10,12,2; Ach. T. 5,21,3; 7,11,1; 8,8,14; etc.
Odyss. 6.154 sq. (paroles d’Ulysse à Nausicaa).
Charit. 1,1,16; 8,5,8; Xenoph. Eph. 1,2,7; 1,7,3; cf. 2,2,4; hist. Apoll. reg. Tyr. 31.
Apul. met. 11.16 et 22.
Petr. 94,1-3. Pas de référence à des parallèles romanesques chez Habermehl 2006, 252.
Xenoph. Eph. 1,2,7.
Hist. Apoll. reg. Tyr. 31
Luc. 11,27.
Cf. Setaioli 1999, 256 n. 65, pour Archiloque; et, pour une présentation d’ensemble, Arrigoni 1983.
Long. soph. 3,24,2.
Petr. 11,2-3.
Petr. 114,9-12.
Heliod. 9,25,4.
Serv. Ad Aen. 3.57.
Petr. 129-130.
Heinze 1899, 516. L’échange parallèle de lettres d’amour chez Pétrone et dans les romans grecs n’a fait l’objet que d’une rapide remarque de la part de Pacchieni 1976, 79-80; 90.
Charit. 1,12,5 avec 1,12,10 et 2,1,2; Long. soph. 1,7,1 et 2,1; 2,10,1; 4,34,1 et 4,35,5; Heliod. 8,11,1-4; 9,25,1 et 10,3,1; cf. 2,16,1-2; 3,11,5; Ach. T. 1,3,4 et 2,11,1; 4,1,3-8; Apul. 11,6; 11,22; 11,27.
Charit. 1,12,5 avec 1,12,10 et 2,1,2 (Théron, Léonas, Dionysios). Dans ce cas les songes sont différents, mais leur effet est le même.
Artemid. onirocr. 1.2, p. 10, 21-23 Pack.
Cf. par ex. Kerényi 1927, 166; Merkelbach 1962, 132; plus récemment Galli 1996, 42; Habermehl 2006, 384-387. Sur les rêves dans le roman grec voir en dernier lieu MacAlister 1996; Plastira-Valkanou 2001.
Cf. Adamietz 1987, 336 n. 25; Kragelund 1989, 437-439, ainsi que sa polémique avec Fröhlke 1977, 40-42, qui considère que l’intégration du thème du double songe dans le contexte pétronien n’est pas une réussite.
Petr. 104,1-2.
Heliod. 2,16,2.
Ach. T. 1,7,1.
Ach. T. 1,12.
Petr. 86-87.
Phaedr. app. 13.
Chez Apul. met. 10,5-12 un garçon est enseveli vivant,mais l’élément érotique est absent ; selon le témoignage de Photius (§ 6), dans les Babyloniaka de Jamblique Rhodanes et Sinonis dînent et dorment à l’intérieur d’un tombeau ; cependant ils ne sont pas ensevelis vivants.
Charit. 1,8-9.
Ach. T. 3,22.
Xenoph. Eph. 3,8,1-5.
Heliod. 2,4,4; 5,2,8; Chariclée est décrite comme enterrée vivante dans 1,29,4.
Heliod. 1,28-29.
Heliod. 2,4,4.
Petr. 112,3.
Hist. Apoll. reg. Tyr. 25-26.
Merkelbach 1962 croyait que ce thème symbolisait des doctrines mystiques de résurrection. Tout comme son interprétation générale du roman grec, cela est difficilement crédible; cf. par ex. Wehrli 1965, 142.
Petr. 111,12. l’ancilla dira aussi vivas. Cf. vivere (§13).
Xenoph. Eph. 5,1,9-11.
Il s’agit peut-être d’une réminiscence d’Eurip. Alc. 348-352.
Ach. T. 5,27.
Heliod. 7,19,9. Cybèle, l’entremetteuse, dit à Arsacé que Théagène ne peut pas la satisfaire, parce qu’il est souffrant.
Ach. T. 5,21.
Ach. T. 5,21,3: « Je ne sais pas ce qui m’arrive ; une maladie s’est emparée de moi » ; cf. Petr. 128,2: « un sortilège s’est abattu sur moi » ; 129,1: « je ne sais plus si je suis un homme, je ne me reconnais plus tel ».
Petr. 11,1; 79, 8. L’impuissance momentanéd d’Encolpe dans la ‘cérémonie’ de Quartilla est due ou à l’épuisement (20,2) ou au dégoût (23,5).
Petr. 129,1.
Petr. 138,6-8.
Petr. 140,12-13.
Heliod. 7,19.
Heliod. 7,20.
Petr. 126,1-4.
Cf. ci-dessus, note 35.
Heliod. 7,22,2.
Petr. 132,5.
Petr. 126,11; 132,2.
Petr. 131 sq.
Ach. T. 5,25,2.
Ach. T. 5,26,1.
Petr. 138,8. Encolpe a la même attitude aussi à l’égard de Giton : 91,6.
Setaioli 1999, 254-257
Ach. T. 5,23.
Petr. 132,2-4; 138,7.
Xenoph. Eph. 2,6.
Heliod. 7,20,4-5; Xenoph. Eph. 2,5,2.
Ps. Lucian. Luc. sive asin. 56.
Apul. met. 10,19-22.
Lucius se fait cracher dessus par la dame, Encolpe par les esclaves (Petr. 132,3).
Sisenna Miles. libri fr. 9 Peter = 10 Buecheler; cf. Ps. Lucian. Luc. sive asin. 51 et Apul. met. 10.22.
Petr. 129-130. Je ne vois pas comment Adamietz 1987, 336 n. 25, peut affirmer que le motif de l’échange de lettres chez Pétrone n’a aucun rapport avec les cas analogues dans les romans grecs. Létoublon 2003 ne fait aucune référence à Pétrone.
Ach. T. 5,18,3-6 and 5,20,5.
Xenoph. Eph. 2,5, 1-2 et 4. Dans le roman de Xénophon se trouve encore un autre épisode, moins développé, qui met en scène une rivale de l’héroïne: Kyno (3,12).
Petr. 127,2.
Petr. 127,3.
Petr. 127.4.
Xenoph. Eph. 2,5,4.
Petr. 130,3.
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