Bibliographie
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McCrery N. (2000), L’oiseau de nuit, Paris, J’ai lu.
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Reichs K. (2000), Passage mortel, Paris, Robert Laffont.
Reichs K. (2004), Secrets d’outre-tombe, Paris, Robert Laffont.
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Thomas L-V. (1980), Le cadavre, Bruxelles, Complexe.
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Thomas L-V. (2000), Les chairs de la mort. Corps, mort, Afrique, Paris, Institut d’édition Sanofi-Synthélabo (Les empêcheurs de penser en rond).
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Notes
Jankélévitch V. (1977), La mort, Paris, Flammarion.
Au sens proppien du terme ; voir Propp V. (1970), Morphologie du conte, Paris, Seuil.
Ariès P. (1977), L’homme devant la mort, t. 1, Le temps des gisants, Paris, Seuil, p. 112.
Thomas L.-V. (1980), Le cadavre, Bruxelles, Complexe.
May P. (2008), L’éventreur de Pékin, Paris, Rouergue, p. 90.
Jankélévitch V., La mort, op. cit.
Fassin D., Bourdelais P. (2005), Les constructions de l’intolérable. Études d’anthropologie et d’histoire sur les frontières de l’espace moral, Paris, La Découverte, (Recherches).
C’est notamment ce que révèlent les débats passionnés sur l’euthanasie et le suicide assisté, où la mort est préférée à une fin de vie dans la souffrance.
Thomas L.-V. (2000), Les chairs de la mort. Corps, mort, Afrique, Paris, Institut d’édition Sanofi-Synthélabo (Les empêcheurs de penser en rond), p. 113-114.
Bachelard G. (1985), La psychanalyse du feu, Paris, Gallimard (Folio).
Voir (1998), Europe, 835-836, Sade / Le Grand-guignol.
Soldini F. (2002), « Le thriller, autopsie contemporaine », dans Alain Pessin, Marie-Caroline Vanbremeersch (dir.), Les œuvres noires de l’art et de la littérature, Paris, L’Harmattan (Logiques sociales), t.1.
Ariès P., L’homme devant la mort, op. cit.
Hintermeyer P. (2004), « La quête de la bonne mort », dans Simone Pennec (dir.), Des vivants et des morts. Des constructions de la « bonne mort », Brest, ARS-CRBC, université de Bretagne Occidentale.
Reichs K. (2005), Os troubles, Paris, Robert Laffont, p. 97.
« Les lèvres, totalement consumées, laissaient voir les dents, à l’émail noir et fendu […] Le nez était brûlé et rétréci, les narines pointées vers le haut comme le museau d’une chauve-souris. Des fibres musculaires étaient apparentes autour des orbites, s’étirant sur les pommettes et les mâchoires, comme sur un croquis anatomique. Il y avait au fond de chaque cavité un globe oculaire séché et racorni. Plus de sourcils. Ni de cheveux. », Reichs K. (2000), Passage mortel, Paris, Robert Laffont, p. 36.
Gerritsen T. (2010), En compagnie du diable, Paris, Presses de la Cité, p. 30 [souligné par l’auteur].
Voir Carol A. (2004), Les médecins et la mort, xixe-xxe siècle, Paris, Flammarion.
Morin E. (1951), L’homme et la mort dans l’histoire, Paris, Corrêa.
Thomas L.-V., Le cadavre, op. cit., p. 110.
Gerritsen T. (2007), La Reine des morts, Paris, Presses de la Cité, p. 154-155.
Thomas L.-V., Les chairs de la mort, op. cit., p. 504.
Thomas L.-V., Le cadavre, op. cit., p. 85.
Thomas L.-V., Le cadavre, op. cit.
« Tout comme la procédure sur le point de commencer : incision de la peau, entaille des chairs, mesure, pesage, prélèvement des tissus, découpe des os à la scie. Cette mise à nu implacable serait une ultime indignité infligée à la malheureuse : une agression post-mortem pire encore que tout ce qu’elle avait subi dans ses pires instants. Quelque part au fond de moi, j’aurais voulu recouvrir son corps, emporter la jeune fille loin de ces inconnus stériles vers la douceur de ceux qui l’avaient aimée. Permettre à sa famille d’ensevelir dans un lieu de paix ce qu’il restait d’elle. Mais l’être doué de raison en moi savait qu’il fallait d’abord lui restituer son nom : alors seulement, les siens pourraient l’enterrer. », Reichs K. (2004), Secrets d’outre-tombe, Paris, Robert Laffont, p. 184-185.
Car la mort impose le silence et on ne s’adresse au mort qu’à voix basse, comme si parler fort en sa présence constituait un outrage supplémentaire.
Thomas L.-V., Le cadavre, op. cit.
Chattam M. (2004), Maléfices, Paris, Michel Lafon, p. 14.
Thomas L.-V., Le cadavre, op. cit., p. 83.
Ibid., p. 70.
« Des relents à peine perceptibles et nauséabonds semblaient ternir la lumière solaire, lorsque nous sortîmes du gros camion. C’était une odeur que je connaissais bien, mais à laquelle je ne parviendrai jamais à m’habituer. J’avais appris à la tenir à distance sans pourtant l’ignorer, et je n’utilisais jamais de cigares, de parfum ou de crème Vicks pour la minimiser, parce que les odeurs font partie intégrante du langage des morts. », Cornwell P. (1995), La séquence des corps, Paris, Le Masque, p. 313.
Cornwell P. (2000), Cadavre X, Paris, Calmann-Lévy, p. 39.
Thomas L.-V., Les chairs de la mort, op. cit., p. 480.
« Larabee s’était installé dans la salle qui pue. À peine entrée, j’ai compris pourquoi : l’odeur du corps était pestilentielle. », Reichs K., Os troubles, op. cit., p. 350.
Cette appellation de « salle qui pue » est donnée dans tous les romans de Kathy Reichs, anthropologue légale et auteur de romans policiers, qui s’inspire de son vécu professionnel pour élaborer ses intrigues.
Reichs K., Os troubles, op. cit., p. 350.
« Car, à peine sonnée l’heure du trépas, les bactéries entrent en action. Les aérobies se chargent de la partie extérieure du cadavre, laissant à leurs petites sœurs anaérobies le soin d’œuvrer à partir de l’intestin. », Reichs K. (2012), Les traces de l’araignée, Paris, Robert Laffont, p. 84.
« L’infestation par les vers blancs était très avancée. Ils grouillaient sous la peau, donnant l’impression étrange que le corps bougeait. », McCrery N. (2000), L’oiseau de nuit, Paris, J’ai lu, p. 34.
Thomas L.-V., Le cadavre, op. cit., p. 27.
Les romans insistent sur la transformation de l’humain en nourriture par des descriptions de cadavres connotant l’alimentaire, telles « steak grillé », « ragoût », « soupe », « crabe en saumure », « carcasses de chevreuil sorties du congélateur » ou encore « rôti de porc ».
« Tout en tenant la tête, elle ne put s’empêcher d’imaginer le rayon boucherie de son supermarché avec ses rangées de poulets emballés sous cellophane. Au bout du compte, nous ne sommes jamais que de la viande. », Gerritsen T., En compagnie du diable, op. cit., p. 68 (souligné par l’auteur).
Thomas L.-V. (1975), Anthropologie de la mort, Paris, Payot (Petite bibliothèque Payot), p. 201.
« J’ai sorti un bandana de ma poche que j’ai noué devant ma bouche et mon nez, et je me suis accroupie pour voir ce qui pouvait autant attirer les mouches […]. Une nuée d’insectes, déchaînée et bourdonnante, a volé vers mes yeux et mes bras.
Ce qui les avait attirés était une tombe, peu profonde, dissimulée sous les feuilles. Un visage humain, tourné dans ma direction, en sortait dont les traits se modifiaient dans la lumière chatoyante. Je me suis penchée, pour m’écarter aussitôt avec horreur. Ce n’était plus un visage que je voyais, mais un crâne, raclé à nu par les charognards. Ce qui m’était apparu comme des yeux, un nez, une bouche étaient un amoncellement de minuscules crabes, formant une masse grouillante qui le recouvrait tout entier et se nourrissait des restes de chair », Reichs K. (2000), Passage mortel, op. cit., p. 226.
Dont on peut considérer, quand on voit la terreur que le requin suscite dans notre imaginaire, que sa gueule armée de plusieurs rangées de dents acérées symbolise désormais en Occident ce que Gilbert Durand nomme « la mort dévorante » (Les structures anthropologiques de l’imaginaire, Paris, Dunod, 1984).
Cornwell P. (2005), Et il ne restera que poussière, Paris, Éditions des Deux Terres, p. 125.
Reichs K. (2007), À tombeau ouvert, Paris, Robert Laffont, p. 21-22.
« Il manque la main droite… – Elle a été retrouvée, intervint l’inspecteur Adams. Le chien du fossoyeur était parti avec. », McCrery N., L’oiseau de nuit, op. cit., p. 33.
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