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Nécrologies

Olivier Callot (1er août 1944 - 12 août 2022)

Marguerite Yon et Pierre-Louis Gatier
p. 319-333

Texte intégral

Figure 1.

Figure 1.
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Olivier Callot, en 2003

photo archives familiales

1La disparition de notre ami Olivier Callot prive l’archéologie du Proche-Orient et de la Méditerranée orientale d’une voix et d’un crayon inégalables. Il s’est éteint le 12 août 2022 à Lyon, après plusieurs mois d’une pénible maladie.

2Issu d’une famille aux racines essentiellement alsaciennes et charentaises, il est né le 1er août 1944 à Chamalières (Puy-de-Dôme), à une période de notre histoire où l’université de Strasbourg avait été en partie délocalisée à Clermont-Ferrand ; son père, le docteur Jacques Callot, qui fut professeur et doyen de la Faculté de médecine de Strasbourg, y était un spécialiste de parasitologie. Dès la fin de la guerre, la famille regagne Strasbourg, où Olivier va passer son enfance et son adolescence, dans une fratrie de quatre garçons et une fille. Marié en 1976 avec Anne Staub, elle aussi architecte, ils ont une fille, Stéphanie Prune, née en 1980, mariée avec David Maria, et il était l’heureux grand-père de deux petits-enfants : Lucie et Victor.

3Après ses études primaires, couronnées par un certificat d’études dont il était très fier – il se glorifiait de n’avoir que deux diplômes, le certificat d’études et le diplôme d’architecte ! –, puis ses études secondaires à Strasbourg, il choisit l’architecture et poursuit son cursus à partir de 1965 à l’école des Beaux-Arts de Strasbourg. Il obtient son diplôme d’architecte DPLG en 1972 à Paris. Par la suite, au cours de sa carrière professionnelle, il entreprend la rédaction d’une thèse de 3e cycle d’archéologie sous la direction de Georges Roux, soutenue en 1979 à l’université Lyon II sous le titre Les Huileries antiques de la Syrie du Nord et publiée en 1984 (O. 6).

4Il est recruté en 1973 comme ingénieur d’études à l’institut Fernand Courby (université de Lyon), qui devient ensuite une équipe CNRS sous divers sigles successifs (URA, UPR, UMR…), pour participer au programme architectural de la mission de Salamine de Chypre dirigée par Jean Pouilloux. Ingénieur de recherche en 1990, habilité en 1996 à diriger des maîtrises et des DEA, il devient directeur de recherches en 1999. De 2002 à 2006, il bénéficie d’un détachement auprès de l’Institut français du Proche-Orient à Damas (Syrie), puis de nouveau en 2008 à Amman (Jordanie).

5Son départ à la retraite le 2 août 2009 – à contrecœur, le lendemain de ses 65 ans – n’interrompit nullement son activité scientifique, qu’il a poursuivie avec régularité pendant des années à la Maison de l’Orient à Lyon, où il était accueilli comme « chercheur associé » à l’UMR HiSoMA ; ses voisins de travail et amis (fig. 2), avec qui il échangeait sur son travail ou sur le leur, avaient pris l’habitude de le voir tous les jours dans le grand bureau du 4e étage où il avait sa table à dessin : la liste de ses travaux parus dans les années 2010-2022 – deux livres et plus de vingt articles – atteste de l’efficacité de cette présence quotidienne…

Figure 2.

Figure 2.
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Une réunion de travail à la Maison de l’Orient, vers 2020. De gauche à droite : O. C., Marie-Françoise Boussac, Jean-Baptiste Yon, Julien Aliquot, Bérangère Redon, Marie-Dominique Nenna.

6Adolescent, il découvre l’archéologie comme fouilleur bénévole au mont Saint-Odile en Alsace. Alors qu’il termine ses études d’architecture, il a l’occasion en 1967 d’aller participer aux travaux de la mission dite alors « de Haute-Syrie » de l’Institut français d’archéologie de Beyrouth (IFAB) ; il y fait ses véritables débuts comme « aide-architecte », dans le Massif Calcaire de la Syrie du Nord, qui resta son domaine et son royaume jusqu’à son dernier souffle. La mission était alors dirigée par Georges Tchalenko, qui menait dans la montagne syrienne, presque sans interruption depuis 1935, des recherches sur l’occupation de la région à la période romaine et dans l’Antiquité tardive.

7C’est à l’occasion de cette première expédition dans le Massif Calcaire en 1967 que Marguerite Yon l’a rencontré pour la première fois dans la belle maison de l’Institut français de la rue Georges-Picot à Beyrouth, alors qu’il revenait de longues semaines d’une vie un peu austère dans une région rude. Car il savait s’adapter sans difficulté, voire avec indifférence, au confort spartiate et aux moyens de locomotion archaïques. Cette prise de contact avec le Proche-Orient et les aspects archéologiques de l’architecture a ainsi décidé de la suite, et préludé à une carrière qui l’a mené de la Grèce aux pays du Golfe, de l’Égypte à la Turquie, avec une activité plus marquée à Chypre et en Syrie, sur laquelle nous insistons plus particulièrement pour y avoir travaillé avec lui pendant un demi-siècle, sur une période qui va de l’âge du Bronze récent aux débuts de l’époque médiévale.

8Évoquons cependant la Grèce et Delphes, pour la terrasse d’Attale Ier (O. 7), une galère où il a été « compagnon de rame » de Georges Roux, selon la formule de ce dernier, et aussi pour le stade, qu’il a étudié avec Pierre Aupert  (O. 2) ; l’Égypte, où il a assisté Jean-Yves Empereur et Marie-Dominique Nenna dans la nécropole de Gabbari à Alexandrie, et Marie-Françoise Boussac dans celle de Plinthine ; les Émirats arabes, où il a fait de la numismatique à la mission de Mleiha et au musée de Sharjah avec Rémy Boucharlat et Michel Mouton ; la Turquie (Cilicie), aux côtés de Gilbert Dagron, pour l’étude de villages byzantins proches de ceux de la Syrie. Le cas de Koweit est un peu différent puisque, après avoir pris part à la mission dirigée par Jean-François Salles sur l’île de Faïlaka dès 1983, il lui a succédé comme directeur de 1999 à 2009 – à son corps défendant tant il exécrait la besogne administrative –, mais il s’y est passionné pour l’étude de la forteresse hellénistique. Son temps de détachement en Jordanie lui a permis également de travailler sur des sites locaux, et notamment en 2008 sur les ateliers artisanaux de l’hippodrome de Jerash (Gérasa).

9Mais, c’est particulièrement à Chypre et en Syrie qu’il a affirmé ses compétences et pris des responsabilités dans les programmes de fouilles, assurant seul ou en collaboration une dizaine de publications de première importance, sans compter d’innombrables articles.

Chypre

Salamine

10Son premier contact avec Chypre fut à Salamine – devenue Constantia à l’époque byzantine –, où son affectation dans la mission de l’institut Fernand Courby allait le conduire dès 1972, avec Jean Pouilloux puis Marguerite Yon, pour s’intéresser à l’architecture des divers monuments explorés ou découverts par la mission. Mais, en 1974, à la suite de l’invasion de l’île, Salamine se trouva dans la zone occupée et la mission lyonnaise fut obligée d’abandonner le site. Néanmoins, Olivier a pris une part active à l’exploitation des résultats déjà acquis.

  • 1 dans G. Roux, Salamine de Chypre XV. La basilique de la Campanopétra, 1998.

11Dès 1975, dans un article important paru à Chypre (A. 3), il réinterprétait les vestiges du temple consacré à Zeus, le dieu protecteur de la cité ; il publiait un nouveau plan et des restitutions de l’élévation de ce monument construit à l’époque ptolémaïque et révélant une forte marque alexandrine. L’étude d’une belle demeure épiscopale du vie s., résidence dénommée par convention l’« huilerie » (à cause de la présence d’un grand pressoir et de la transformation tardive du bâtiment en atelier de pressage) a donné lieu à la publication en 1980 du volume Salamine XI (O. 3). Il n’a pas eu le temps de participer à la fouille de la basilique byzantine de la Campanopétra que menait depuis 1965 Georges Roux, mais, après 1974, il a repris avec l’architecte Laurent Volay le dossier architectural pour illustrer la publication du monument à partir des relevés de leurs prédécesseurs ; les plans qu’ils ont établis et la restitution de l’élévation par Olivier restent des références dans l’étude des basiliques byzantines de l’île 1.

12Enfin, exploitant sa deuxième spécialité, la numismatique, il a assumé l’étude et la publication du dossier des monnaies trouvées de 1964 à 1974, publiant en 2004 le volume Salamine XVI (O. 11).

Kition

13Dès 1976, Olivier a été un des piliers de la mission française, lorsque le directeur des Antiquités de Chypre, Vassos Karageorghis, avait proposé à Marguerite Yon de participer à l’exploration de l’antique Kition, aujourd’hui Larnaca, dont lui-même fouillait avec succès depuis les années 1960 la partie nord. Fondée à la fin du Bronze récent (xiiie s.), la ville antique fut au Ier millénaire, jusqu’à la conquête d’Alexandre à la fin du ive s. av. J.-C., la capitale d’un royaume phénicien. Nos travaux de fouille sur le site dit Bamboula – en dialecte chypriote : « la petite colline » –, aujourd’hui en pleine agglomération urbaine, y ont confirmé la présence d’un lieu de culte du dieu Melqart (assimilé en grec à Héraclès) et de la Grande Déesse Astarté (Aphrodite) ; ils ont aussi révélé d’importants aménagements urbains de la ville classique : un égout monumental, et surtout un port de guerre avec des néoria contruits vers 400 av. J.-C., destinés à abriter et à entretenir les trières de la flotte royale. Olivier en a assuré tous les relevés et proposé des restitutions, et sa participation à l’interprétation de ces constructions a été essentielle. Il a contribué de façon importante à la publication des égouts (A. 9) et il est un des auteurs du volume concernant le port de guerre, paru en juillet 2022 (O. 16) et qu’il a pu voir.

14Les circonstances et le rapide développement urbain de Larnaca nous ont aussi parfois amenés à fouiller dans l’urgence des nécropoles d’époque classique et à ramper dans des tombes en cours d’écroulement sous la menace des bulldozers, ce qui n’entamait ni son moral, ni sa détermination, ni la précision de ses mesures et de son coup de crayon (A. 24).

15Un autre volet, de première importance, de son travail sur Kition a été la participation à l’étude de la Kition du Bronze Récent, fouillée et publiée par Vassos Karageorghis. Celui-ci, impressionné par les conversations in situ avec Olivier et ses remarques pertinentes sur l’architecture, puis par la lecture du premier volume de la nouvelle série de Ras Shamra Ougarit, Une maison à Ougarit, paru en 1983 (O. 5), lui confia pour sa publication définitive l’étude architecturale des monumentaux Temples I et II du xiiie s. (A. 17) ; dans un amphithéâtre comble, à Lyon, Vassos Karageorghis avait du reste affirmé : « l’architecte Olivier Callot a totalement changé mes vues sur l’architecture du Bronze récent ». L’opération fut renouvelée pour la publication des phases de ces temples à l’époque phénicienne (ixe-ive s. ; A. 82). Les pages qu’il a signées et les restitutions proposées resteront une référence.

Syrie

16C’est probablement en Syrie qu’il a déployé sa plus grande activité, et pour les périodes les plus diverses, allant du Bronze récent (deuxième moitié du IIe millénaire av. J.-C.) à l’époque omeyyade (viie-viiie s.).

Massif Calcaire de Syrie du Nord

17Olivier avait été recruté pour assister Georges Tchalenko, dont l’opus magnum sur les Villages antiques de la Syrie du Nord, publié entre 1953 et 1958, avait fait la notoriété scientifique (fig. 3). Cet architecte avait étudié les vestiges des nombreux villages – auparavant désignés, à tort, comme des « villes mortes » – préservés dans les petits massifs montagneux situés entre Antioche, Alep, Apamée et Qinnesrin, ce qu’on nomme le Massif Calcaire. La région avait connu, après son premier développement à l’époque impériale romaine, un nouvel essor au ive siècle, puis son apogée dans l’Antiquité tardive, et enfin un déclin à partir du viie siècle. C’était, et c’est resté pour tous les byzantinistes, l’ensemble archéologique le plus pertinent pour la compréhension de l’économie de ces périodes. Tchalenko poursuivait les relevés de ses sites, à la tête d’une petite équipe composée essentiellement de dessinateurs de l’Institut français d’archéologie de Beyrouth, au prix de longues missions de terrain et de trajets à dos de mulets. On doit ainsi à Olivier une bonne partie de la documentation graphique accumulée par cette équipe et – partiellement – conservée à l’Ifpo.

Figure 3.

Figure 3.
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Jebel Barisha, Syrie du Nord, 1967

© Ifpo, no 17493

18En 1968, sur les conseils d’Henri Seyrig et de son lointain parent, Daniel Schlumberger, il entreprend une thèse sur les huileries et l’huile d’olive du Massif Calcaire antique. L’aptonyme n’y est pas pour rien, mais la direction est fixée. Ses intérêts restèrent attachés tout au long de sa vie de chercheur à l’étude des pressoirs, dans de multiples contextes, depuis Khan Khaldé au Liban jusqu’à Carinola en Campanie. Dans sa thèse sur les huileries byzantines de la Syrie du Nord, parue en 1984 (O. 6), il montre, paradoxalement, que l’importance de l’huile d’olive avait été exagérée par son chef hiérarchique, le rugueux Georges Tchalenko, et qu’elle ne représentait pas la monoculture industrielle que ce dernier avait cru voir. Toutefois, de retour sur le terrain, dans le Massif Calcaire, Olivier sentit qu’il y avait encore trop d’huile dans la machine. Il réexamina alors tous les pressoirs anciennement connus ou nouvellement fouillés, comme ceux des temples et des monastères ou ceux du village de Déhès, qu’il étudia aux côtés de Bernard Bavant. Faisant ce que peu de chercheurs seraient capables d’accomplir, il renia publiquement, trente ans après, ses conclusions anciennes en même temps qu’il affirmait la nécessité de dépasser une analyse purement architecturale qui faisait fi de la fouille. Il montra alors, dans son magistral ouvrage sur les pressoirs de Déhès paru en 2017 (O. 14), que la plupart des pressoirs de ce site servaient au vin, production dont la montée en puissance avait accompagné l’expansion économique à partir du ive siècle. Il faut donc désormais revoir les places respectives des cultures de la vigne et de l’olivier dans cette région ainsi que les modalités du commerce du vin et de l’huile, ce qui contraint à repenser l’économie syrienne de l’Antiquité tardive.

19Olivier ne s’est jamais éloigné de ce Massif Calcaire matriciel. Avant Déhès, entre 1998 et 2010, il avait entrepris, avec Jean Marcillet-Jaubert d’abord (1972, 1978 et 1979), puis, après le décès de ce dernier, avec Pierre-Louis Gatier (de 1992 à 1997), l’étude des quatre principaux temples romains du Massif Calcaire. La publication de ce dossier qui lui tenait à cœur est en cours. D’autres travaux, sur des pressoirs – comme à Serǧilla – mais aussi sur des tombeaux, des couvents de stylites et des églises, illustrent son attachement à cette région.

Meskéné-Emar

20Au début des années 1970, le projet de construction du barrage de Tabqa sur l’Euphrate avait incité la Direction générale des antiquités et des musées (DGAM) de Syrie à proposer aux archéologues étrangers de choisir des sites, à fouiller en urgence avant leur disparition sous les eaux. Le regretté Jean Margueron, professeur à l’université de Strasbourg, avait constitué une équipe qui travailla de 1972 à 1976 sur le tell de Meskéné, que l’épigraphiste Daniel Arnaud identifia comme l’antique Émar, une cité du Bronze récent (xive-xiiie s.), munie d’un port où se rencontraient les caravanes venant de la Méditerranée et la navigation commerciale sur le fleuve ; dans l’équipe, qui comprenait notamment Annie Caubet et Dominique Beyer, Olivier était l’architecte de la mission, chargé de relever les vestiges souvent érodés et difficiles à interpréter, et il était responsable d’un chantier comportant un complexe palatial de type Bīt Hilani. C’était son premier contact avec l’architecture du Bronze récent au Proche-Orient, dont il allait devenir un spécialiste incontesté.

Ras Shamra-Ougarit

  • 2 G. Saadé, Ougarit et son royaume. Des origines à sa destruction, Beyrouth, 2011.

21Lorsque le ministère des Affaires étrangères a demandé aux chercheurs lyonnais de constituer une équipe et de proposer à la DGAM un nouveau programme pour reprendre l’exploration du tell de Ras Shamra-Ougarit sur la côte syrienne, Olivier a fait partie de la nouvelle mission de Ras Shamra (fig. 4) arrivée sur le site en 1978 avec Marguerite Yon. La mission avait été accueillie à Lattaquié par Gabriel Saadé, écrivain, à qui l’on doit une somme sur l’histoire du royaume d’Ougarit 2. Au cours des visites qu’il faisait sur le tell ou que nous lui rendions à Lattaquié, pour profiter de sa riche bibliothèque ou lui rendre les livres qu’il nous prêtait sans compter, Gabriel Saadé avait pris l’habitude dans les discussions sur la ville antique de considérer la parole d’Olivier comme celle d’un oracle.

Figure 4.

Figure 4.
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Arrivée de la mission de Ras Shamra en 1978, devant la maison de fouille. De g à dr. : Mourched (cuisinier), Annie Caubet (archéologue), Ismaïl (gardien du tell), Gabriel Saadé (écrivain), Olivier Callot (architecte), Marguerite Yon (chef de mission), Sami Kamel (chargé de l’intendance). La nouvelle équipe comprenait aussi Pierre Bordreuil (épigraphiste) qui devait arriver de Beyrouth le lendemain, et Yves Calvet (archéologue, qui prenait le cliché).

  • 3 Le dossier a été déposé dans les archives de la mission, en attente de publication avec le texte (e (...)

22Sur ce site, découvert en 1929 et exploré depuis lors presque sans interruption, avaient été trouvées dans la dernière phase de son existence (Bronze récent, 2e moitié du IIe millénaire), avec d’autres textes en diverses langues, des tablettes dans une langue sémitique nouvelle, écrites en cunéiformes au moyen d’un système graphique alphabétique ; cette découverte en a fait une référence majeure pour l’histoire du Proche-Orient. La fouille avait révélé une occupation humaine presque continue pendant 5 000 ans, jusqu’à sa destruction vers 1200 av. J.-C. ; de cette dernière phase subsistaient d’impressionnants restes de constructions de pierre mis au jour par Claude Schaeffer sur de grandes surfaces, et qui restaient à étudier. Olivier a d’abord été chargé d’un programme d’étude des techniques de construction, de l’habitat et de la topographie urbaine du Bronze récent : une maison d’habitation typique fut choisie pour servir de modèle d’une problématique architecturale, et assez vite publiée pour inaugurer la nouvelle série Ras Shamra-Ougarit (O. 5). Sa maîtrise de l’architecture et de l’urbanisme d’Ougarit l’ont conduit ensuite à des études approfondies de quartiers étendus (« Tranchée ville sud » ; O. 9), des temples monumentaux de l’Acropole (O. 12) aussi bien que de sanctuaires plus modestes ou de bâtiments publics, et également du palais royal (avec Jean-Claude Margueron), dont il a terminé depuis plusieurs années le considérable dossier de relevés, plans et propositions de restitutions 3.

23***

24Son intérêt se portait sur les monuments et restes architecturaux les plus variés qu’il avait l’occasion de regarder. Beaucoup ont été immortalisés dans des publications qu’il a signées ou dont il a assuré la partie architecturale, parues ou en préparation, et qui ont fait date : temples monumentaux, palais, port de guerre, installations urbaines, sportives, artisanales et industrielles (pressoirs ; O. 14), mais aussi simples maisons ou vastes quartiers d’habitation (O. 5, O. 9), tombes (Kition ; A. 24), etc. Sa compétence architecturale lui venait de sa formation à l’école des Beaux-Arts, et elle s’appuyait sur une compréhension extrêmement solide de ce qu’est une construction, qu’il savait voir et faire voir, dans toutes ses dimensions (y compris la dimension verticale, ce qui n’est pas si répandu, beaucoup de publications raisonnant sur des plans au sol sans prendre en compte suffisamment les élévations nécessaires !). Il insistait en particulier sur l’importance du bois dans l’armature des murs des constructions de l’âge du Bronze. Grâce à ses publications sur l’architecture du Levant (Ougarit, Syrie du Nord) et de Méditerranée orientale (Salamine, Kition), l’appréhension par les chercheurs de l’architecture de ces régions ne sera plus la même. En une trentaine d’années de travail régulier sur le tell, il a renouvelé la vision de l’architecture du site d’Ougarit et de son urbanisme, et plus largement celle du Proche-Orient et de Méditerranée orientale au Bronze récent.

25Son implication dans les recherches sur l’architecture antique au Proche-Orient a été complétée par une autre spécialité, la numismatique. Son intérêt pour les monnaies l’a attiré vers cette discipline où il a su acquérir une compétence reconnue : publication des monnaies de Salamine et de Kition (O. 11, A. 81 et 117), mais aussi de Koweit (O. 8, A. 10, 31 et 102), Bahrein (A. 39), de la région de Ras Shamra (A. 72), des Marges arides de Syrie du Nord (A. 98 et 115), de Zénobia-Halabiyé (A. 112), etc.

26Sa connaissance historique profonde des périodes dans lesquelles ses recherches sur les monuments et la numismatique le conduisaient s’appuyait sur des lectures assidues, qui ne se limitaient pas aux domaines de ses recherches. Car les livres ont été la grande affaire de la vie d’Olivier, et d’abord ceux de sa propre bibliothèque, les ouvrages qu’il classait et accumulait, les reliures qu’il cirait, les œuvres chinées sur les quais ou acquises chez des marchands qui devenaient ses amis. C’était un lecteur infatigable, sachant évoquer aussi bien la bataille de Castillon qui mit fin à la guerre de Cent Ans en 1453 que la cour de Louis XIV à travers les Lettres de la princesse palatine, belle-sœur du roi. On ne saurait citer tous les livres que ce grand lecteur pudique a engloutis, presque en se dissimulant : l’histoire et les romans, les Simenon et les San Antonio, les auteurs du xviiie siècle, Alexandre Dumas, Cosinus et Camember, avec une prédilection pour les mémoires autographes et aussi pour les épais cycles romanesques du siècle dernier. Allongé à la rude, dans les nuits glaciales du Massif Calcaire, il dévorait à la bougie un énième tome des Hommes de bonne volonté de Jules Romains.

27Les livres sont aussi ceux que, à côté de multiples articles, Olivier a écrit, co-écrit ou rempli de ses dessins : une vie de travail d’un architecte, d’un numismate, souvent archéologue ou historien. On pouvait compter sur lui pour mener à leur terme les tâches entreprises, qu’il n’abandonnait pas avant d’avoir atteint un résultat prêt à la publication. Rigueur et honnêteté scientifique caractérisaient ses restitutions architecturales et ses interprétations historiques.

28Il n’était pas avare de son savoir et il prenait plaisir à partager ses réflexions avec tous ceux – collègues, étudiants, simples curieux – qui souhaitaient mieux comprendre les vestiges parfois obscurs, voire inintelligibles, du passé qu’ils avaient sous les yeux. Et souvent, une explication d’Olivier devant des restes affligeants de ruines informes faisait immédiatement se dresser devant vous un édifice vertical dont on comprenait comment on y vivait, on y circulait, où se trouvaient l’escalier ou la cour… C’est pourquoi on ne compte plus les expertises éclairantes qu’il a apportées sur de nombreux sites à travers le Proche-Orient à la demande de collègues archéologues de toutes nationalités.

29Nous avons plaisir à évoquer le compagnon de travail sur les chantiers et au cours des excursions où nous menaient les séjours dans des pays proches ou lointains ; il savait se montrer un raconteur infatigable, un diseur d’histoires et d’anecdotes infinies et d’un humour ravageur, qui faisaient le bonheur de ses auditoires. Joyeux compagnon, collectionneur d’anecdotes à se tire-bouchonner, amateur et volontiers auteur de farces pendables, Olivier raffolait des bizarreries. Il détestait les discours de toute espèce, les panégyriques, tout ce qui est solennel, guindé que, goguenard, il observait souvent dans le milieu universitaire. Néanmoins, il ne détestait pas la reconnaissance scientifique, même si elle le faisait terriblement rougir de modestie, comme le témoignage évoqué plus haut de Vassos Karageorghis à propos de l’architecture du Bronze récent.

30Dessinateur virtuose, dont au premier coup d’œil on reconnaît la patte (fig. 5), il associait toujours des silhouettes de petits personnages inimitables à ses restitutions rigoureuses de monuments ou ses vastes perspectives cavalières, qui prenaient ainsi encore plus de réalité. Et il ne pouvait que s’adonner aux caricatures. N’oublions pas un fleuron de la bibliographie d’Olivier, Le contre-dictionnaire de la céramique orientale (O. 4), où il déploie tout son talent de caricaturiste, un petit bijou, livre tiré à une poignée d’exemplaires, dont l’impression avait été offerte par notre ami imprimeur de Saint-Étienne, Lucien Guichard, séduit par l’humour et l’inventivité de ses croquis. Olivier semait un peu partout ses dessins, les nombreuses illustrations qu’il offrait généreusement, pour de multiples publications où son nom ne figure pas toujours, mais aussi des caricatures et pochades, comme la fameuse série qu’il a consacrée aux bibliothécaires.

Figure 5a.

Figure 5a.
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Colonne de stylite, Srir

Dessin O. Callot

Figure 5b.

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La rue VI-IV dans la « Ville sud » d’Ougarit

Dessin O. Callot (dans Ras Shamra-Ougarit I, p. 77, fig. 35)

31Rappelons que son héritage scientifique considérable comprend aussi l’abondante documentation graphique qu’il laisse à ses collègues et successeurs, tels les multiples relevés des bâtiments antiques du Massif Calcaire conservés dans les archives de l’Ifpo, qui constituent une source de documentation irremplaçable. La publication de plusieurs travaux qu’il avait achevés et rendus est attendue avec impatience.

32Il manquera à tous, sa famille, ses amis, ses collègues, et nous ne l’oublierons pas.

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Bibliographie

Nous remercions Julien Aliquot pour la mise au point de ce dossier bibliographique.

Abréviations

ADAJ Annual of the Department of Antiquities of Jordan (Amman).

BAH Bibliothèque archéologique et historique (Institut français du Proche Orient, Beyrouth).

CCEC Cahiers du Centre d’études chypriotes (Lyon, Paris).

CMO Collection de la Maison de l’Orient (Lyon).

CRAI Comptes rendus de l’Académie des inscriptions et belles lettres (Paris).

ERC Éditions Recherches sur les civilisations (ministère des Affaires étrangères, Paris).

MEFRA Mélanges de l’École française de Rome (Rome, Paris).

MUSJ Mélanges de l’université Saint-Joseph (Beyrouth).

RDAC Report of the Department of Antiquities, Cyprus (Nicosie).

TMO Travaux de la Maison de l’Orient (Lyon).

Ouvrages (O.)

1. Collaboration à O. Aurenche (dir.), Dictionnaire illustré multilingue de l’architecture du Proche-Orient ancien, illustrations O. Callot (CMO 3), Lyon, 1978 [392 p.].

2. Avec P. Aupert, Fouilles de Delphes II. Topographie et Architecture. Le stade. Relevés et restaurations, 2 vol., De Boccard, Paris, 1979 [210 p. + étui XLI pl.].

3. Avec G. Argoud et B. Helly, Salamine de Chypre XI. Une résidence byzantine, « L’Huilerie », De Boccard, Paris, 1980 [110 p.].

4. Avec M. Yon, Contre-dictionnaire de la céramique orientale, Impr. Guichard, Saint-Étienne, 1982 (hors commerce) [46 p.].

5. Ras Shamra-Ougarit I : Une maison à Ougarit. Étude d’architecture domestique, ERC, Paris, 1983 [80 p.].

6. Huileries antiques de la Syrie du Nord (BAH 118), Librairie orientaliste Paul Geuthner, Paris, 1984 [128 p., 138 pl.].

7. Avec G. Roux, Fouilles de Delphes I. Topographie et architecture. La terrasse d’Attale Ier. Relevés et restaurations, 2 vol., De Boccard, Paris, 1987 [I : 163 p. ; II : pl. 213 fig. + étui XI pl.].

8. [Inédit] Catalogue des monnaies du Musée national de Koweit [ouvrage dactylographié, bilingue français/anglais].

9. Ras Shamra-Ougarit X. La tranchée « Ville Sud ». Études d’architecture domestique, ERC, Paris, 1994 [420 p.].

10. Catalogue des monnaies du musée de Sharjah (Émirats arabes unis). Essai sur les monnayages arabes préislamiques de la péninsule d’Oman (CMO 30), MOM Lyon, 2004 [163 p.].

11. Salamine de Chypre XVI. Les Monnaies, De Boccard, Paris, 2004 [218 p.].

12. Ras Shamra-Ougarit XIX. Les Sanctuaires de l’acropole d’Ougarit : Les temples de Baal et de Dagan, MOM, Lyon, 2011 [237 p.].

13. Collaboration à A. Caubet, S. Fourrier et M. Yon, Kition-Bamboula VI. Le sanctuaire sous la colline, plans O. Callot (TMO 67), MOM, Lyon, 2015 [414 p.].

14. Déhès II. Les Pressoirs (BAH 210), Presses de l’Ifpo, Beyrouth, 2017 [227 p.].

15. Avec S. Fourrier et M. Yon, Kition-Bamboula VIII. Le Port de guerre de Kition, MOM, Lyon, 2022 [336 p.].

16. Avec M.-D. Nenna, L’architecture de la tombe B21 (Nécropolis 4), Le Caire, à paraître 2023.

Articles (A.)

1. Avec C. L. Salch, « Pfennig “à l’ange” de Strasbourg », Cahiers alsaciens d’archéologie, d’art et d’histoire 15, 1971, p. 117-121.

2. Avec C. L. Salch, « Pfennig au lis de Strasbourg », Revue numismatique 14, 1972, p. 124-147, pl. IV-VI.

3. Avec G. Argoud, B. Helly et A. M. Larribeau, « Le temple de Zeus à Salamine », RDAC, 1975, p. 122-141, pl. XVI-XVII.

4. 1980. « Présentation des décors en stuc du bâtiment dit de “l’Huilerie” à Salamine », dans M. Yon (dir.), Salamine de Chypre. Histoire et archéologie : état des recherches. Actes du Colloque, Lyon 1978, édit. CNRS, Paris, 1980, p. 341-373.

5. Avec J.-F. Salles, « Un collecteur à Kition », dans J. Métral et P. Sanlaville (dir.), L’homme et l’eau en Méditerranée et au Proche-Orient (TMO 2), MOM, Lyon, 1981, p. 49-68.

6. « Remarques sur les huileries de Khan Khaldé (Liban) », dans F. Hours et J. Starcky (éd.), Archéologie au Levant. Recueil R. Saidah (CMO 12), MOM, Lyon, 1982, p. 419-428.

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8. Avec J. Marcillet-Jaubert, « Hauts-lieux de la Syrie du Nord », dans G. Roux (dir.), Temples et Sanctuaires (TMO 7), MOM, Lyon, 1984, p. 157-167.

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10. « Les monnaies », dans J.-F. Salles, Failaka. Fouilles françaises 1983 (TMO 9), MOM, Lyon, 1984, p. 157-167.

11. « Rôle et méthodes des “constructeurs de maisons” à Ras Shamra-Ougarit », dans Le Dessin d’architecture dans les sociétés antiques, Actes du Colloque de Strasbourg, 26 au 28 janvier 1984, Strasbourg, 1985, p. 19-28.

12. « Deux huileries chypriotes », dans Chypre, la vie quotidienne de l’Antiquité à nos jours, Actes de la table ronde, Paris musée de l’Homme 15 au 17 novembre 1982, Nicosie, 1985, p. 363-368.

13. « Les portiques du temple de Zeus à Salamine », dans Actes du IIe congrès international d’études chypriotes Nicosie 20 au 25 avril 1982, Department of Antiquities, Nicosie, 1985, p. 119-126.

14. « Salamine-Constantia : note de numismatique et de topographie byzantine », RDAC, 1985, p. 335-339, pl. LXII.

15. « L’architettura privata », dans le catalogue d’exposition Da Ebla a Damasco. Diecimila anni di archeologia in Siria, Roma, Campidoglio, Palazzo dei Conservatori, 15 febbraio-26 marzo 1985, Milan, 1985, p. 83.

16. « La région nord du Palais royal d’Ougarit », CRAI, 1986, p. 735-755.

17. « Remarques sur l’architecture des temples 1 et 2 à Kition », dans V. Karageorghis et M. Demas, Kition V. The Pre-Phoenician Levels, Area I and II, Nicosie, 1986, p. 165-239.

18. « Les trouvailles monétaires de Tell Khazneh », dans Y. Calvet et J.-F. Salles (dir.), Failaka. Fouilles françaises 1984-1985 (TMO 12), MOM, Lyon, 1986, p. 291-296.

19. Avec M. Reddé et J.-P. Vallat, « Un contrepoids ou pierre d’ancrage de pressoir à Carinola », MEFRA 98, 1986, p. 129-140.

20. Avec P. Leriche, « Observations sur les remparts en briques crues d’Aï Khanoum et Doura-Europos », dans P. Leriche et H. Tréziny (éd.), La fortification dans l’histoire du monde grec. Actes du colloque Valbonne, décembre 1982, Paris, 1986, p. 289-299.

21. « Les huileries du Bronze Récent à Ougarit, premiers éléments pour une étude », dans M. Yon (dir.), Ras Shamra-Ougarit III. Le centre de la ville, ERC, Paris, 1987, p. 197-212.

22. « Les maisons », « Le palais », « Les temples », Le monde de la Bible 48, Ougarit, mars-avril 1987, p. 13-15, 16-20, 34-36.

23. Avec J. Gachet et J.-F. Salles, « Some notes about Hellenistic Failaka », Proceedings of the Seminar for Arabian Studies 17, 1987, p. 37-51.

24. Avec M. Yon, « Nouvelles découvertes dans la nécropole ouest de Kition (Aghios Giorghios, époque classique) », RDAC, 1987, p. 149-170, pl. L-LIV.

25. Avec M. Amandry, « Le trésor de Failaka 1984 (Koweit) », Revue numismatique 30, 1988, p. 64-74, pl. XII-XIV.

26. « Éléments d’architecture romaine à Larnaca », RDAC, 1988, p. 219-228, pl. LXIX.

27. « Note additionnelle » à O. Masson, « L’inscription syllabique en paphien récent du village de Tala Paphos », RDAC, 1988, p. 63-68, pl. XVIII.

28. « Failaka à l’époque hellénistique », dans T. Fahd (éd.), L’Arabie préislamique et son environnement historique et culturel. Actes du colloque de Strasbourg, 24 au 27 juin 1987, Strasbourg, 1989, p. 127-143.

29. « À propos de quelques colonnes de stylites syriens », dans R. Étienne, M.-T. Le Dinahet et M. Yon (éd.), Architecture et poésie dans le monde grec. Hommage à Georges Roux (CMO 19), MOM, Lyon, 1989, p. 107-122.

30. Avec J. Marcillet-Jaubert, « Les temples romains du Massif Calcaire de Syrie du Nord », dans Contribution française à l’archéologie syrienne 1969-1989, IFAPO, Damas, 1989, p. 181-186.

31. « Les monnaies dites “arabes” dans le nord du Golfe arabo-persique à la fin du iiie s. avant notre ère », dans J. Gachet et Y. Calvet (éd.), Failaka. Fouilles françaises 1986-1988 (TMO 18), MOM, Lyon, 1990, p. 221-240.

32. Avec O. Aurenche, « Les couvertures plates en terre dans le Proche-Orient ancien », dans L’Art du couvreur, Encyclopédie des métiers, Paris, 1990, p. 531-536.

33. « La forteresse hellénistique de Failaka », dans K. Schippmann, A. Herling et J.-F. Salles (éd.), Golf Archäologie (Mesopotamien, Iran, Kuwait, Bahrain), Göttingen, 1991, p. 121-132.

34. Avec V. Bernard et J.-F. Salles, « L’église d’al-Qousour, Failaka, État de Koweit », Arabian Archaeology and Epigraphy, 2 février, 1991, p. 145-181.

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36. « Le chantier Sud (avec J.-F. Salles) » « Les fragments d’architecture », dans J.-F. Salles (dir.), Kition-Bamboula IV. Les niveaux hellénistiques, ERC, Paris, 1993, p. 81-132, 149-164.

37. « Les huileries et l’huile au Bronze récent : quelques exemples syriens et chypriotes », dans M.-C. Amouretti et J.-P. Brun, La production du vin et de l’huile en Méditerranée (BCH Supplément XXVI), EFA, Athènes, 1993, p. 55-64.

38. « Failaka-Ikaros sous Antiochos III : étude numismatique », dans A. Invernizzi et J.-F. Salles (éd.), Arabia Antiqua. Hellenistic Centers around Arabia, Rome, 1993, p. 257-273.

39. « Un trésor de monnaies d’argent et monnaies diverses », dans F. Højlund et H. H. Andersen (éd.), Qalʾat al-Bahrain I, Aarhus, 1994, p. 351-360.

40. « Mleiha: Local issues of the Arabian pre-Islamic coinage », dans M. Mouton (éd.), Archaeological Surveys and Excavations in the Sharjah Emirate, 1993 and 1994. A Seventh Interim Report, Lyon, 1994.

41. Participation au « Bulletin analytique d’architecture du monde grec », Revue archéologique, 1994/2.

42. « Les hangars du port de Kition », Dossiers d’archéologie 205, juillet-août 1995, p. 61.

43. « Remarques sur quelques briques inscrites du musée du Louvre », dans F. Malbran-Labat, Les inscriptions royales de Suse, RMN, Paris, 1995, p. 144-149.

44. « La pose des reliefs de pierre dans le palais de Sargon », dans A. Caubet (dir.), Khorsabad. Le palais de Sargon II, roi d’Assyrie. Actes du colloque, Musée du Louvre, 21 au 22 janvier 1994, Paris, 1995, p. 215-223.

45. Avec J.-F. Salles, Y. Calvet et J. Gachet, « Kuwait and the West: Contacts at Failaka, al-Qusur and Akkaz (4th BC-6th century AD) », dans A. Fullerton et G. Fehérvari (éd.), Kuwait, Arts and Architecture, Londres-Koweit, 1995, p. 149-156.

46. « Techniques architecturales à Ras Shamra-Ougarit (Syrie) », dans M. Fantar et G. Mansour (éd.), Actes du IIIe congrès international des études phéniciennes et puniques, Tunis, 11 au 16 novembre 1991, Tunis, 1995, I, p. 155-169.

47. Avec M. Yon, « Urbanisme et architecture », dans M. Yon, M. Sznycer et P. Bordreuil (dir.), Ras Shamra-Ougarit XI : Le pays d’Ougarit autour de 1200 av. J. C., Actes du colloque, Paris 28 juin-1er juillet 1993, ERC, Paris, 1995, p. 155-169.

48. Avec M. Yon et J.-F. Salles, « Neosoikoi in Kition, Cyprus », dans H. Tzalas (éd.), Proceedings of the 4th International Symposium on Ship Construction in Antiquity, Athens 1991 (Tropis IV), Athènes, 1996, p. 597-607.

49. Participation au « Bulletin analytique d’architecture du monde grec », Revue archéologique, 1996/2.

50. « Ugarit y las “Maquetas arquitectonicas” sirias », dans Las casas del Alma. Maquetas arquitectonicas de la Antigüedad (5500 a. C. / 300 d. C.), Barcelone, 1997, p. 71-73.

51. « La christianisation des sanctuaires romains de la Syrie du Nord », Topoi 7, 1997, p. 735-750.

52. Avec P.-L. Gatier, « Étude du sanctuaire du Djebel Srir », Chronique archéologique en Syrie I. 1992, DGAM, Damas, 1997, p. 153-155.

53. Avec M. Yon, « L’habitat à Ougarit à la fin du Bronze Récent », dans C. Castel, M. Al-Maqdissi et F. Villeneuve (éd.), Les maisons dans la Syrie antique du IIIe millénaire au début de l’Islam. Pratiques et représentations de l’espace domestique. Actes du colloque de Damas, 27 au 30 juin 1992 (BAH 150), IFAPO-Geuthner, Paris, 1997, p. 15-28.

54. « Les hangars du port de Kition (ve-ive s. av. J.-C.) », dans S. Swiny et al. (éd.), Res Maritimae. Cyprus and the Eastern Mediterranean from Prehistory to the Late Antiquity. Proceedings of the Second International Symposium “Cities of the Sea”, Nicosia, October 18-22, 1994, Atlanta GA, 1997, p. 71-81.

55. Avec G. Dagron, « Les bâtisseurs isauriens chez eux, notes sur trois sites des environs de Silifke », dans I. Ševčenko et I. Hutter (éd.), ΑΕΤΟΣ. Studies in Honour of Cyril Mango, Stuttgart, Leipzig, 1998, p. 55-70, pl. XX-XXV.

56. « Du temple païen au martyrion chrétien », Le monde de la Bible 112, 1998, p. 42-43.

57. « La nécropole de Plinthine-Taposiris », dans La gloire d’Alexandrie : catalogue d’exposition, Petit Palais, Paris 7 mai-26 juillet 1998, Paris, 1998, p. 254.

58. « La nécropole de Plinthine », dans « Bulletin de la SFAC », Revue archéologique, 1998/1, p. 187-188.

59. Avec P.-L. Gatier, « Burdj Baqirha 1997 », Chronique archéologique en Syrie II, Damas, 1998, p. 239-242.

60. Participation au « Bulletin analytique d’architecture du monde grec », Revue archéologique, 1998/2.

61. « Notes de numismatique hellénistique », Syria 75, 1998, p. 81-87.

62. « Visite d’une maison », Le monde de la Bible 120 : « Le Mystère Ougarit », juillet-août 1999, p. 41-43.

63. « Tylos et les monnayages pré-islamiques du Golfe », dans Bahreïn, la civilisation des deux mers. De Dilmoun à Tylos : catalogue d’exposition, Institut du monde arabe, Paris 18 mai-29 août 1999, Paris, 1999, p. 314-315.

64. Avec P.-L. Gatier, « Des dieux, des tombeaux, des donateurs : le réseau des sanctuaires en Syrie du Nord », Topoi 9, 1999, p. 665-688.

65. Avec P.-L. Gatier, « Là-haut sur la colonne », Le monde de la Bible 124, 2000, p. 67.

66. Participation au « Bulletin analytique d’architecture du monde grec », Revue archéologique, 2000/2.

67. Avec Y. Calvet, « Rues et places d’Ougarit au Bronze Récent », dans P. Mathiae (éd.), Proceedings of the First International Congress on the Archaeology of the Near East, Rome, 1998, université La Sapienza, Rome, 2000, p. 157-163.

68. « A Visit to a Home », The Mysteries of Ugarit, Near Eastern Archaeology 63/4, 2000, p. 202-204.

69. Avec M.-D. Nenna, « L’architecture des tombes », dans J.-Y. Empereur et M.-D. Nenna (éd.), Nécropolis 1 (Études alexandrines 5), IFAO, Le Caire, 2001, p. 43-160.

70. « De l’architecture à la maquette : usage et représentation du bois en Syrie au Bronze Récent », dans B. Müller (éd.), Maquettes architecturales de l’Antiquité. Actes du colloque de Strasbourg 3 au 5 décembre 1998, Strasbourg, 2001, p. 273-283.

71. Avec Y. Calvet, « Le “bâtiment au vase en pierre” du “Quartier Résidentiel” d’Ougarit (fouille 1966) », dans M. Yon et D. Arnaud (éd.), Ras Shamra-Ougarit XIV : Études Ougaritiques I. Travaux 1985-1995, ERC, Paris, 2001, p. 65-82.

72. « Les monnaies des environs de Ras Shamra », dans C. Augé et F. Duyrat (éd.), Les monnayages syriens (BAH 162), Ifpo, Beyrouth 2002, p. 93-103.

73. « Une “Dame à la fenêtre” à Kition ? », CCEC 32, 2002, p. 185-190.

74. Participation au « Bulletin analytique d’architecture du monde Grec », Revue archéologique, 2002/2.

75. Avec M.-D. Nenna, « Étude architecturale des tombes B9, B10, B11, B20 et B39, secteur 2 de la fouille du pont de Gabbari », dans J.-Y. Empereur et M.-D. Nenna (éd.), Nécropolis 2 (Études alexandrines 7), IFAO, Le Caire, 2003, p. 85-109.

76. « Étude architecturale des tombes B26 et B43, secteur 5 de la fouille du pont de Gabbari », dans J.-Y. Empereur et M.-D. Nenna (éd.), Nécropolis 2 (Études alexandrines 7), IFAO, Le Caire, p. 347-366.

77. « La maison aux tablettes littéraires », « Les temples », dans Y. Calvet et G. Galliano (dir.), Le royaume d’Ougarit, aux origines de l’alphabet, Catalogue d’exposition au musée des Beaux-Arts de Lyon, 21 octobre 2004-17 janvier 2005, Lyon, 2004, p. 230-231, 270-271.

78. Avec P.-L. Gatier, « Les stylites de l’Antiochène », Topoi, Suppl. 5, Lyon, 2004, p. 573-596.

79. « Un jeton nurembergeois à Yanouh », P.-L. Gatier et al., « Mission de Yanouh et de la haute vallée du Nahr Ibrahim. Rapport préliminaire 2003-2004 », Bulletin d’archéologie et d’architecture libanaises 8, 2004, p. 179.

80. « Les broyeurs à rouleaux de Syrie du Nord », Annales archéologiques arabes syriennes 45-46, 2002-2003, p. 341-344.

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83. « Encore des eulogies de saint Syméon l’Alépin…, Déhès 2004 », dans F. Baratte, V. Déroche, C. Jolivet-Lévy et B. Pitarakis (éd.), Mélanges Jean-Pierre Sodini, Travaux et Mémoires 15, Paris, 2005, p. 705-712.

84. Avec P. Georges, « La nécropole de Plinthine », dans M.-F. Boussac, « Taposiris Magna et Plinthine », dans Archéologies. Vingt ans de recherches françaises dans le monde, Paris, 2005, p. 347.

85. « Failaka, un havre maritime dans le Golfe », dans Archéologies. Vingt ans de recherches françaises dans le monde, Paris, 2005, p. 537-539

86. Participation à G. Galliano (dir.), L’île de Failaka. Archéologie du Koweit. Catalogue d’exposition 16 juin-3 octobre 2005, musée des Beaux-Arts de Lyon, Somogy, Paris, et MBA, Lyon, 2005 [112 p.].

87. « Ougarit en 1250. Réflexions sur les palais de Ras Ibn Hani et de Ras Shamra », dans P. Butterlin et M. Lebeau (éd.), Les espaces syro-mésopotamiens. Hommage à Jean-Claude Margueron, Subartu XVII, Turnhout, 2006, p. 57-59.

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89. Avec M. Al-Maqdissi, K. Bahloul, Y. Calvet, V. Matoïan, C. Sauvage, « Rapport préliminaire sur les activités de la mission syro-française de Ras Shamra-Ougarit en 2005 et 2006 (65e et 66e campagnes) », Syria 84, 2007, p. 33-56.

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91. « Le chantier des temples 1 et 2 à Kition-Kathari », dans A. Bouet (éd.), D’Orient et d’Occident. Mélanges Pierre Aupert (Mémoires 19), Ausonius, Bordeaux, 2008, p. 163-168.

92. « Réflexions sur Ougarit après ca 1180 av. J.-C. », dans Y. Calvet et M. Yon (dir.), Ras Shamra-Ougarit au Bronze moyen et au Bronze récent (TMO 47), MOM, Lyon, 2008, p. 119-125.

93. Avec J.-C. Margueron, « La citadelle royale d’Ougarit » [bilingue français/arabe], dans M. al-Maqdissi et V. Matoïan (éd.), L’Orient des Palais. Le Palais royal d’Ougarit au Bronze récent (Documents d’archéologie syrienne XV), Damas, 2008, p. 44-48.

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95. Avec F. Bessard et A. al-Tum, « Umayyad dyers’ workshops of the hippodrome of Jarash. Preliminary report 2007 », ADAJ 52, 2008, p. 173-179.

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98. « Les monnaies trouvées dans les “Marges arides” (Syrie) », dans P.-L. Gatier, B. Geyer et M.-O. Rousset (éd.), Entre nomades et sédentaires. Prospections en Syrie du Nord et Jordanie du Sud (TMO 55), Lyon, 2010, p. 271-287.

99. « Témoignage », dans Daniel Schlumberger, l’Occident à la rencontre de l’Orient (Ifpoche 2), Ifpo, Beyrouth, 2010, p. 11-15.

100. « A new chronology for the Arabian alexanders », dans Coinage of the Caravan Kingdoms, American Numismatic Society, New York, 2010, p. 383-402.

101. « Les temples de Baal et de Dagan à Ougarit », Archéothema 15, juillet-août 2011, p. 17.

102. « Akkaz (Koweït) : le tesson inscrit AKZ96.2441. Commentaires sur les monnaies characéniennes trouvées au Koweït (Akkaz, Umm al-Namel, Failaka) », dans J. Gachet-Bizollon (éd.), Le tell d’Akkaz au Koweït/Tell Akkaz in Kuwait (TMO 57), MOM, Lyon, 2011, p. 269-274.

103. Avec F. Bessard et J. Bonneric, « Latest field study of the Jerash hippodrome: Byzantine-Umayyad dyeing workshops (E1-E7 and W2-W18) », ADAJ 56, 2012, p. 341-349.

104. Avec M.-F. Boussac, P. Georges, C. Harlaut, « Approche pluridisciplinaire de la nécropole hellénistique de Plinthine (Égypte) : l’exemple de la tombe 3 », dans P. Ballet (éd.), Grecs et Romains en Égypte. Territoires, espaces de la vie et de la mort, objets de prestige et du quotidien. Actes du colloque de la SFAC 15 mars 2008, IFAO, Le Caire, 2012, p. 187-219.

105. « Le bâtiment “au trône”, un nouveau sanctuaire à Ougarit ? », dans V. Matoïan et M. al-Maqdissi (éd.), Ras Shamra-Ougarit XXI : Études ougaritiques III, Peeters, Louvain, 2013, p. 89-110.

106. Avec J.-F. Salles, « Les églises antiques de Koweit et du golfe Persique », dans F. Briquel-Chatonnet (éd.), Les églises en monde syriaque (Études syriaques 10), Paris, 2013, p. 237-268.

107. Avec V. Matoïan, M. Al-Maqdissi, J. Haydar, K. Al-Bahloul, C. Benech, J.-C. Bessac, É. Bordreuil, Y. Calvet, A. Carbillet, E. Dardaillon, B. Geyer, J.-P. Goiran, R. Hawley, L. Hervieux, N. Marriner, F. Onnis, D. Pardee, F. Rejiba, C. Roche-Hawley, C. Sauvage, « Rapport préliminaire sur les activités de la mission syro-française de Ras Shamra-Ougarit en 2009 et 2010 (69e et 70e campagnes) », Syria 90, 2013, p. 439-478 (cf. p. 458-459).

108. « Les pressoirs du Massif Calcaire : une vision différente », dans G. Charpentier et V. Puech (éd.), Villes et campagnes aux rives de la Méditerranée ancienne. Hommages à Georges Tate (Topoi Suppl. 12), Lyon, 2013, p. 97-109.

109. Participation à G. Tate, M. Abdulkarim, G. Charpentier, C. Duvette, C. Piaton et al., Serǧilla, village d’Apamène (BAH 203), Ifpo, Beyrouth, 2013, 3 vol.

110. Avec M. Creuzy, « Un denier inédit (?) d’Henri Ier roi de Chypre », CCEC 44, 2014, p. 399-400.

111. Avec M. Mouton, « Deux séries monétaires d’Arabie orientale dans un contexte du iie s. apr. J.-C. à Mleiha (Arabie) », Revue numismatique 172, 2015, p. 243-255.

112. « Catalogue des monnaies de Zénobia-Halabiya », dans S. Blétry (éd.), Zénobia-Halabiya. Habitat urbain et nécropoles (Cuadernos Mesopotamicos 6), La Corogne, 2015, p. 261-267.

113. « À propos du temple du Bronze récent à Kouklia (Palaipaphos) », Kyprodemousa. Hommage à Jacqueline Karageorghis, CCEC 45, 2015, p. 157-160.

114. « Le temple de Zeus à Salamine de Chypre », Mémoires de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, Lyon, 2015, p. 98-105.

115. « Nouvelles monnaies des Marges arides de Syrie du Nord (2010) », dans M.-O. Rousset, B. Geyer, P.-L. Gatier et N. Awad (éd.), Habitat et environnement. Prospections dans les Marges arides de la Syrie du Nord (Conquête de la steppe 4), MOM, Lyon, 2016, p. 204-206.

116. « Réflexions sur le “Palais nord” d’Ougarit », dans J. Patrier, P. Quenet et P. Butterlin (éd.), Mille et une empreintes : un Alsacien en Orient. Mélanges Dominique Beyer (Subartu XXXVI), Brepols, Turnhout, 2016, p. 69-78.

117. « Les monnaies de Kition-Bamboula », CCEC 46, 2016, p. 387-404.

118. « Des architectes sur les fouilles d’Ougarit (1933-1969) », dans V. Matoïan (éd.), Ras Shamra-Ougarit XXV : archéologie, patrimoine et archives. Les fouilles anciennes à Ras Shamra et à Minet el-Beida I, Peeters, Louvain, 2017, p. 43-56.

119. « Stucs de Salamine de Chypre », dans J. Dentzer-Feydy, A.-M. Guimier-Sorbets et C. Delplace (éd.), Stucs d’Orient. Traditions orientales et cultures hellénisées (Syria supplément 5), Ifpo, Beyrouth, 2019, p. 201-215.

120. « Le temple de Zeus à Salamine de Chypre », dans S. Rogge, C. Ioannou et T. Mavrojannis (éd.), Salamis of Cyprus: History and Archaeology from the Earliest Times to Late Antiquity (Schriften des Instituts für interdisziplinäre Zypern-Studien 13), Waxmann Verlag GmbH, Münster, 2019, p. 502-508.

121. Avec S. Fourrier, « Un atelier de foulons à Kition-Bamboula ? », Cahiers du Centre d’études chypriotes 49, 2019, p. 179-191.

Comptes rendus

1. Revue archéologique, 1978, p. 371-372 [I. Peña, P. Castellana et R. Fernandez, Les stylites syriens, Milan, 1975].

2. Syria 67, 1991, p. 475-476 [I. Ionas, La maison rurale de Chypre (xviiie- xixe s.). Aspects et techniques de construction (Publications du Centre de recherche scientifique de Chypre XII), Nicosie, 1988].

3. Syria 72, 1996, p. 208 [G. R. H. Wright, Ancient Buildings in Cyprus, 2 vol., Leyde, 1992].

4. Syria 76, 1999, p. 314-315 [J.-L. Biscop, Deir Déhès, monastère d’Antiochène (BAH 148), Beyrouth, 1997].

5. Travaux et jours 75, 2005, p. 235-239 [L. Nordiguian (éd.), Le voyage archéologique en Syrie et au Liban de Michel Jullien et Paul Soulerin en 1888, Beyrouth, 2004].

6. Travaux et jours 77, 2006, p. 225-228, « Inventaire de nos temples » [L. Nordiguian, Temples de l’époque romaine au Liban, Beyrouth, 2004].

7. Travaux et jours 77, 2006, p. 229-232 « Les révélations de Yanouh » [P.-L. Gatier, L. Nordiguian (éd.), Yanouh et le Nahr Ibrahim. Nouvelles découvertes archéologiques dans la vallée d’Adonis, Beyrouth, 2004].

8. Syria 86, 2009, p. 392-393 [M. Chanesaz, Le matruf, le madras et le bequf. La fabrication de l’huile d’olive au Liban. Essai d’anthropologie des techniques (TMO 44), Lyon, 2006].

9. CCEC 48, 2018, p. 228-231, avec S. Fourrier [J.-Y. Empereur, T. Kozelj, The Hellenistic Harbour of Amathus. Underwater Excavations, 1984-1986, vol. 1. Architecture and History (Études chypriotes XIX), Athènes-Paris, 2017)].

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Notes

1 dans G. Roux, Salamine de Chypre XV. La basilique de la Campanopétra, 1998.

2 G. Saadé, Ougarit et son royaume. Des origines à sa destruction, Beyrouth, 2011.

3 Le dossier a été déposé dans les archives de la mission, en attente de publication avec le texte (en préparation).

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Table des illustrations

Titre Figure 1.
Légende Olivier Callot, en 2003
Crédits photo archives familiales
URL http://journals.openedition.org/syria/docannexe/image/14769/img-1.jpg
Fichier image/jpeg, 217k
Titre Figure 2.
Légende Une réunion de travail à la Maison de l’Orient, vers 2020. De gauche à droite : O. C., Marie-Françoise Boussac, Jean-Baptiste Yon, Julien Aliquot, Bérangère Redon, Marie-Dominique Nenna.
URL http://journals.openedition.org/syria/docannexe/image/14769/img-2.jpg
Fichier image/jpeg, 277k
Titre Figure 3.
Légende Jebel Barisha, Syrie du Nord, 1967
Crédits © Ifpo, no 17493
URL http://journals.openedition.org/syria/docannexe/image/14769/img-3.jpg
Fichier image/jpeg, 246k
Titre Figure 4.
Légende Arrivée de la mission de Ras Shamra en 1978, devant la maison de fouille. De g à dr. : Mourched (cuisinier), Annie Caubet (archéologue), Ismaïl (gardien du tell), Gabriel Saadé (écrivain), Olivier Callot (architecte), Marguerite Yon (chef de mission), Sami Kamel (chargé de l’intendance). La nouvelle équipe comprenait aussi Pierre Bordreuil (épigraphiste) qui devait arriver de Beyrouth le lendemain, et Yves Calvet (archéologue, qui prenait le cliché).
URL http://journals.openedition.org/syria/docannexe/image/14769/img-4.jpg
Fichier image/jpeg, 202k
Titre Figure 5a.
Légende Colonne de stylite, Srir
Crédits Dessin O. Callot
URL http://journals.openedition.org/syria/docannexe/image/14769/img-5.jpg
Fichier image/jpeg, 114k
Titre Figure 5b.
Légende La rue VI-IV dans la « Ville sud » d’Ougarit
Crédits Dessin O. Callot (dans Ras Shamra-Ougarit I, p. 77, fig. 35)
URL http://journals.openedition.org/syria/docannexe/image/14769/img-6.jpg
Fichier image/jpeg, 139k
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Pour citer cet article

Référence papier

Marguerite Yon et Pierre-Louis Gatier, « Olivier Callot (1er août 1944 - 12 août 2022) », Syria, 99 | 2022, 319-333.

Référence électronique

Marguerite Yon et Pierre-Louis Gatier, « Olivier Callot (1er août 1944 - 12 août 2022) », Syria [En ligne], 99 | 2022, mis en ligne le 30 mai 2023, consulté le 04 décembre 2024. URL : http://journals.openedition.org/syria/14769 ; DOI : https://doi.org/10.4000/syria.14769

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Droits d’auteur

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