Pierre de la forêt,
Libre de ses mouvements,
Se tait et attend.
Voir la pierre
Quand on arrive à l’inévitable et improbable crêperie nichée au milieu des blocs de granit et des arbres centenaires – c’était auparavant la cabane d’un cordonnier, à tout le moins « d’un gars qui faisait des chaussures » –, quand on arrive donc à l’endroit où elle doit se trouver – puisque la crêperie porte son nom –, on ne la voit pas. Annoncée dès l’entrée de la forêt, on s’attend à ce que, d’un coup, elle déchire l’écrin de verdure de ses 137 tonnes et soit là devant nous, imposante et majestueuse. L’effet d’apparition que la forêt distribue si souvent avec beaucoup de générosité nous est comme refusé. Les indications même se font timides. Un peu plus loin, une borne ancienne l’indique. Il faut monter. Au bout de quelques mètres, on la découvre, mais déjà la densité un peu augmentée des promeneurs no...