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Appel à textes : Agricultures urbaines au Sud et au Nord : conformer les agricultures, fabriquer la ville

Call for papers: Urban agriculture in the South and North: shaping practices and generating the urban fabric

Appel à textes : Agricultures urbaines au Sud et au Nord : conformer les agricultures, fabriquer la ville

  • 1 On considérera ici l'agriculture urbaine comme toutes les formes d’activités agricoles (y compris (...)

Par leur multifonctionnalité, les agricultures urbaines1 sont susceptibles de répondre à différents enjeux (alimentaires, environnementaux, sanitaires, sociaux, écologiques, …) et aux attentes complexes et parfois contradictoires des citadins dans leur diversité (habitants, consommateurs, associations, élus, etc.).

Entre ville et agriculture, concurrentes mais aussi parfois complémentaires sur l’usage du foncier, de l’eau, de la main d’œuvre etc., de nouvelles synergies apparaissent ou se renforcent notamment sur le recyclage des déchets urbains (Bahers et Giacchè, 2019). Certaines évolutions des agricultures urbaines des pays les plus développés, notamment en France, font écho à ces constats : des reconquêtes spatiales agricoles dans le milieu intra et péri-urbain sont observables, incitées ou accompagnées par des collectivités (Margetic et al., 2016), des habitants ou des acteurs privés, au nom d’une multifonctionnalité dont la géométrie néanmoins a connu de considérables inflexions. L’agriculture en situation intra- ou péri-urbaine dans les pays du nord est redevenue utile à la ville non plus seulement en tant qu’infrastructure verte et outil d’aménagement, mais au nom également d’une sécurisation alimentaire dans un contexte d’incertitude climatique (ou de conscientisation d’une vulnérabilité relative des modalités d’approvisionnement en situation de crise, ce que la crise sanitaire 2020-21 a amplifié). La démultiplication des initiatives (individuelles ou collectives, associatives, publiques ou privées) quant à la réhabilitation des fonctions nourricières des espaces ouverts de proximité confrontent les promoteurs de ces dynamiques (élus, aménageurs, chargés de mission, associations, intermédiaires, consommateurs) à des questionnements et défis communs à ceux des pays du sud : parmi ceux-ci l’ensemble des problématiques relatives à la précarité et/ou à l’accession foncière, à la cohabitation des fonctions et usages (perspective aménitaire et/ou gisement à l’extension urbaine vs finalité productive), aux risques sanitaires (tant de contamination des aliments par les conditions urbaines de l’activité que de contamination de l’environnement et des populations par les pratiques agricoles) ou aux modalités de recyclage des déchets urbains et de production d’énergie.

L’objectif de ce numéro de la revue Territoire en Mouvement est d’interroger la fabrique urbaine de l’agriculture en mettant en lumière les perméabilités et les dialogues entre Nord et Sud (axe 1) et entre les espaces urbains et les pratiques agricoles (axe 2).

Les auteurs sont invités à inscrire leurs articles dans les deux axes suivants reliés à deux grands enjeux :

Axe 1 – Agricultures urbaines : vers une convergence des fonctions et des représentations ?

Les politiques premières d’intégration au « métabolisme urbain » (Aubry et Pourias, 2013) ou de ré-inclusion des agricultures dans l’espace de la cité, du moins telles qu’elles ont été initialement formulées au Nord (INRA-SAD, 1995), ont contribué, à la fin du siècle dernier et au début de celui-ci, à considérer les agricultures urbaines des pays du sud et du nord comme divergeant sur leurs fonctions principales : alimentaires essentiellement au Sud ; sociales, paysagères, récréatives, environnementales au Nord. Leur fragilité face à l’avancée de la ville représentait néanmoins un enjeu commun. L’objectif de cet axe est de déconstruire, du moins d’interroger des perméabilités et des dialogues entre ces mondes. Dans et autour des villes des pays en développement, les agricultures évoluent fortement, poursuivant voire amplifiant leurs rôles alimentaires majeurs sur les produits périssables, face à des villes en croissance rapide et en partie informelle. Des résistances agricoles locales et souvent des réorganisations paysagères accompagnent les évolutions des systèmes techniques, de même que de nouveaux réseaux de distribution, modifiant le milieu urbain et renforçant les rôles des villages périurbains plus ou moins proches. Plus globalement, dans les pays en développement mais aussi dans les pays industrialisés, le retour de l’alimentaire intègre la problématique de l’autonomie (des villes) ou de la souveraineté alimentaire (des états) : il s’agit ainsi et aussi de poser les questions des échelles et de leur articulation, des ambitions et objectifs (nourrir, orienter, éduquer ou promouvoir), des périmètres ; et d’interroger tant la coexistence que les concurrences entre les différentes formes d’agricultures. Si un pays tel que la France via le PAEF (projet agroécologique pour la France) inscrit globalement l’espace agricole dans une dynamique de transition, il n’en reste pas moins que l’enjeu de l’urbanisation ou de métropolisation des agricultures dépend très largement des priorités et arbitrages réalisés à l’échelle étatique ou supraétatique (politiques de sécurité alimentaire vs politiques de souveraineté alimentaire - exemple du Maroc - ; agricultures nourricières territorialisées vs land grabbing, financiarisation et déploiement des agricultures spéculatives d’exportation) ; mais également des capacités des acteurs locaux ( dont agriculteurs, agro-industrie, distribution, négoce et collecte) à penser en termes de bassin de consommation ou d’hinterland des principaux organismes urbains.

Il conviendra de contextualiser les questionnements relatifs à la durabilité des agricultures urbaines et des systèmes agri-alimentaires territorialisés, tant en matière de modèles techniques, d’organisation logistique, d’accessibilité des populations à ces productions ; en soulignant sans aucun doute d’inégales urgences et priorités entre Sud et Nord.

Axe 2 – L’intégration des pratiques agricoles dans la fabrique urbaine : vers la définition de nouvelles formes (agri)urbaines ?

La ville s’agrarise (Ernwein et Salomon Cavin, 2014), l’agriculture s’insinue dans la fabrique urbaine, modifiant et orientant la forme et les fonctions des quartiers. Les agricultures urbaines font désormais partie du tissu urbain (Giacchè et al., 2021). Elles constituent un agent particulièrement dynamique pour penser et transformer la ville à différentes échelles : de la région urbaine (Poulot, 2014), aux quartiers, des espaces publics (parcs, rues, parking, ect.) aux bâtiments (toits, façades, voir sous-sols et étages). Leur place est diverse, contradictoire, évolutive. Elles s’inscrivent ainsi bien dans des projets contestataires (Paddeu, 2021) que dans des stratégies municipales et commerciales (Darly et Reynolds, 2022) et sont étroitement dépendantes de variables d'ajustement de la programmation urbaine (ex. projets temporaires, mobiles, éléments structurant ou éphémère). Au-delà des agricultures urbaines, des stratégies « de la Fourche à la fourchette », permettent de repenser l’alimentation à l’échelle des quartiers, de même que l’optimisation de l'utilisation des espaces et des ressources (mutualisation des moyens et des structures, expérimentation de nouvelles circularités de flux de matières et d’énergie).

L’objectif de ce second axe est de donner à voir la diversité des expériences récentes d’agrarisation de la ville, au Nord comme au Sud, notamment à l’échelle des quartiers, qu’il s’agisse de nouveaux quartiers, de quartiers en rénovation (ou en friche) ou encore de quartiers prioritaires ou populaires pour lesquels l’agriculture est mobilisée comme une stratégie de revalorisation. ‬‬‬‬‬‬Il vise à interroger les modalités et l’effectivité des hybridations morphologiques, réglementaires, spatiales et des savoirs au cœur des formes agriurbaines. Dans un contexte marqué par le marketing urbain voire le food washing (Macé, 2018), l’objectif est également la mise en lumière de l’hétérogénéité des situations ainsi que des leçons à tirer des promesses non tenues, tant du côté urbanistique qu’agricole.

Les principales questions que l’on souhaiterait voir aborder dans cet axe sont les suivantes :

  • Comment les cadres réglementaires, concepts, outils de l’urbanisme sont-ils adaptés (ou non) pour rendre possible la fabrique de l’agriculture dans la ville ?

  • Quelles formes de pratiques agricoles (du jardinage aux fermes urbaines spécialisées, commerciales) sont privilégiées dans les quartiers urbains et comment s’intègrent-elles dans le fonctionnement de ces quartiers ?

  • Qui sont les acteurs principaux de cette agrarisation de la fabrique des quartiers ? Quels nouveaux métiers se développent ?

  • Comment la morphologie des quartiers (bâtiments, espaces extérieurs) est-elle modifiée, adaptée ou transformée pour laisser place aux agricultures urbaines ?

  • Quelle participation des habitants, quelle acceptabilité sociale, quelles critiques, quels conflits sont associés à l’agrarisation de la ville ?

Consignes aux auteurs

Les articles sont à envoyer aux contacts (ci-dessous) et à l’adresse temrevue@univ-lille.fr au plus tard 31 mai 2023.

Les articles peuvent être rédigés en français ou en anglais. Un article publié dans la revue Territoire en Mouvement ne dépasse pas 50 000 signes (espaces compris) et est rédigé selon le respect des consignes de la note aux auteurs de la revue (http://tem.revues.org/1379).

Les modalités d’envoi des différents formats de fichiers doivent aussi être respectés (se conformer aux informations de la note aux auteurs : http://tem.revues.org/1379). Les articles sont évalués en double aveugle.

Pour information, la revue Territoire en Mouvement comprend une rubrique « Pré-publication » qui propose, au fil de l’eau, des articles acceptés pour publication par le comité de rédaction, dans l’attente de leur insertion dans un numéro thématique selon la programmation de la revue et l’avancement des travaux du comité de rédaction pour finaliser la publication des numéros thématiques.

La revue Territoire en Mouvement est notamment indexée dans l'ESCI du WOS, SCOPUS et le DOAJ, référencée par le Hcéres pour le domaine géographie, aménagement-urbanisme et architecture.

Calendrier

Date limite pour l’envoi des articles : 31 mai 2023

Date de publication prévisionnelle : 1er semestre 2024

Contacts

Giulia Giacchè : giulia.giacche@agroparistech.fr

Nicolas Rouget : Nicolas.Rouget@uphf.fr

Responsables du numéro

Christine Aubry
INRAE, UMR SADAPT Université Paris Saclay

Nicolas Rouget,
Univ. Polytechnique Hauts-de-France, U.R. CRISS

Giulia Giacchè,
UMR SADAPT, AgroParisTech/ INRAE, Université Paris Saclay

Joëlle Salomon Cavin
Université de Lausanne, Institut de géographie et durabilité, Lausanne

Call for papers: Urban agriculture in the South and North: shaping practices and generating the urban fabric

  • 2 Urban agriculture will here be considered as all forms of agricultural activity (including livestoc (...)

The multifunctionality of urban agriculture means it may respond to various issues (relating to food supply, the environment, ecology, health, social matters, etc.) and to the diverse, complex, and at times contradictory demands of city dwellers (inhabitants, consumers, associations, elected officials, etc.).2

New synergies are appearing between cities and agriculture, which have competing yet at times complementary requirements in terms of land use, water, labour, and so on. These synergies may be reinforced by urban waste recycling (Bahers & Giacchè, 2019). Certain changes in urban agriculture in more developed countries, particularly France, illustrate this: with the assistance or backing of inhabitants, private stakeholders, and local authorities (Margetic et al., 2016), agriculture is taking over space in and around cities, in the name of a multifunctionality whose geometry has undergone considerable variation. Agriculture in and around cities in Northern countries has rediscovered its usefulness, not just as green infrastructure and an urban development tool, but also for food security against a backdrop of climate instability (or growing awareness, amplified by the 2020-21 pandemic, that food supply can be relatively vulnerable in a crisis). There are ever more individual, collective, associative, public, and private initiatives to rehabilitate the food functions of open spaces near cities. Consequently, the elected officials, planners, associations, intermediaries, and consumers promoting these dynamics face similar questions and challenges to those in the South. These include the range of issues relating to precarious land tenure or barriers to land acquisition, the cohabitation of functions and uses (the prospect of amenities and/or potential for urban expansion vs productive purpose), health risks (both contamination of food by urban conditions and contamination of the population and environment by farming practices), together with ways of producing energy and recycling urban waste.

The objective of this issue of Territoire en Mouvement is to examine how agriculture and the urban fabric generate each other, looking at the two-way transfer and dialogue between North and South (focus 1) and between urban spaces and agricultural practices (focus 2).

Authors are invited to address issues in one of the two following focus areas:

Focus 1– Urban agriculture: converging functions and representations?

Due to early policies to integrate farming into the “urban metabolism” (Aubry & Pourias, 2013) or reintroduce it to the urban public realm, at least as initially formulated in the North (INRA-SAD, 1995), urban agriculture came to be seen—at the end of the previous century and beginning of this one—as having different main functions in the South and North. Urban agriculture was viewed primarily as a matter of food production in the South, as opposed to its social, recreational, or landscaping purposes in the North. Nevertheless, in both cases it is viewed as vulnerable to urban encroachment. The purpose of this focus is to deconstruct or at least examine the two-way transfer and dialogue between these two worlds. In developing countries, where cities are undergoing rapid and partly informal growth, (peri)urban agriculture is experiencing major change while pursuing and stepping up its dominant role in producing perishable produce. Resistance from local farmers and in many cases landscape reorganisation occurs alongside modifications to technical systems which, together with new distribution channels, are modifying the urban environment and reinforcing the role of villages next to or near cities. More generally, in both developing and industrialised countries, the return of food production includes the issue of food autonomy (for towns) and food sovereignty (for states). It is thus also a matter of examining scales and how they interconnect, studying ambitions and objectives (feeding, guiding, educating, or promoting), exploring perimeters, and investigating the coexistence and competition between different agricultural forms. In France, for instance, agricultural space tends to be placed within a dynamic of transition thanks to the French agro-ecological project (PAEF), but the issue of the urbanisation or citification of agriculture depends predominantly on priorities and decisions issuing from the state or supra-state-level (food security policies vs food sovereignty policies, as in Morocco; territorialised food agriculture vs land grabbing, the financialisation and deployment of speculative export agriculture). But it also depends on the capacity of local stakeholders (including farmers, the food industry, retail distribution, wholesale, and collection) to think in terms of a consumer marketplace or hinterland of the main towns and cities.

Questions relating to the sustainability of urban agriculture and territorialised agri-food systems need to be contextualised, in terms of technical models, political organisation, and populations’ access to this produce—no doubt emphasising the South’s and North’s differing priorities and immediate concerns.

Focus 2 – Integrating agriculture into urban planning: defining new (agri)urban forms?

As cities become agrarised (Ernwein and Salomon Cavin, 2014), agriculture works its way into the urban fabric, modifying and shaping the form and function of districts. Urban agriculture has become part of the urban fabric (Giacchè et al., 2021). It is a particularly dynamic agent for apprehending or transforming towns on various scales: from urban regions (Poulot, 2014) through districts and public spaces (parks, roads, carparks, etc.) down to buildings (roofs, frontages, basements, and floors). It occupies a diverse, contradictory, and changing place. It may be taken up by protest projects (Paddeu, 2021) or embraced in municipal and commercial strategies (Darly & Reynolds, 2022). It depends closely on adjustment variables in urban programming (e.g., temporary or movable projects, structural or ephemeral components). Above and beyond urban agriculture, farrm-to-fork strategies provide a way of reconsidering food supply at the district level, and of how to optimise the use of space and resources (sharing means and structures, experimenting with new circular flows of materials and energy).

The objective of this second focus is to bring out the diversity of recent experiences in the agrarisation of cities, in the North and South, especially at the scale of districts—be these new, abandoned, or undergoing urban renewal, or else priority or working-class districts where agriculture is used as a regeneration strategy. The purpose is to examine the various forms of morphological, regulatory, and spatial hybridisation and their effectiveness, and to study the knowledge at the heart of agriurban practices. In a context marked by urban marketing and food washing (Macé, 2018), the aim is also to shed light on the heterogeneity of situations and the lessons to be drawn from unkept promises—whether these relate to agriculture or to urban planning.

The main questions we would like to see addressed in this focus are:

  • How are regulatory frameworks, concepts, and urban planning tools adapted (or not) to enable agricultural practices in cities?

  • What forms of agricultural practice (from gardening to specialised commercial urban farms) are privileged in urban districts, and how do they fit into the functioning of these districts?

  • Who are the main stakeholders in this agrarisation of the city? What new occupations are emerging?

  • How is the urban morphology (e.g., buildings and public spaces) modified, adapted, or transformed to allow urban agriculture development?

  • What inhabitant participation, social acceptability, criticism, and conflicts are associated with the agrarisation of cities?

Instructions to authors

Articles are to be sent to giulia.giacche@agroparistech.fr and nicolas.rouget@uphf.fr by 31 May 2023 at the latest.

Articles may be written in French or in English. Articles published in Territoire en Mouvement may not exceed 50,000 characters (with spaces) and must comply with the instructions in the journal’s note to authors (https://journals.openedition.org/tem/1379).

The means used to send various file formats must also be respected (follow the instructions in the notes to authors: https://journals.openedition.org/tem/1379). Articles are subject to double-blind review.

Territoire en Mouvement includes a “prepublication” section in which articles accepted by the editorial committee are made available as and when they are ready, while waiting inclusion in a thematic issue depending on the journal’s schedule and the editorial committee’s progress in finalising the publication of such issues.

Territoire en Mouvement is indexed in WoS ESCI, Scopus, and DOAJ, and referenced by the HCERES for geography, urban planning and development, and architecture.

Schedule

Articles to be sent by: 31 May 2023

Planned date of publication: 1st semester 2024

Contacts

Giulia Giacchè : giulia.giacche@agroparistech.fr

Nicolas Rouget: Nicolas.Rouget@uphf.fr

Issue editors

Christine Aubry
INRAE, UMR SADAPT Université Paris Saclay

Nicolas Rouget,
Univ. Polytechnique Hauts-de-France, U.R. CRISS

Giulia Giacchè,
UMR SADAPT, AgroParisTech/ INRAE, Université Paris Saclay

Joëlle Salomon Cavin
Université de Lausanne, Institut de géographie et durabilité, Lausanne

Bibliographie

Références bibliographiques citées / Bibliographical references cited

Aubry C., Pourias J., 2013, L’agriculture urbaine fait déjà partie du ”métabolisme urbain” : Économie et stratégies agricoles. Déméter 2013, Club Déméter, 432 p., ffhal-01198075

Aubry C., Lelièvre A., Saint Gès V., Morel K., 2022. La diversité des formes d’agriculture urbaine et de leurs modèles économiques. In Aubry C., Giacchè G., Maxime F., Soulard C-T., « Les agricultures urbaines en France, comprendre les dynamiques, accompagner les acteurs ». Editions Quae, pp. 19-33

Bahers J.B, Giacchè G., 2019, Towards a metabolic rift analysis: the case of urban agriculture and organic waste management in Rennes (France), Geoforum 98, pp. 97-107

INRA-SAD, 1995, « L’agriculture dans l’espace périurbain : des anciennes aux nouvelles fonctions », actes de l’atelier de recherches, 146 p.

Darly S., Reynolds K., 2022. « Produire des aliments en ville / Politiser l’alimentation. Agrarisation de la ville par l’agriculture urbaine commerciale et concurrences pour les ressources en contexte néolibéral à Paris et New York ». halshs-03793781v2

Ernwein M., Salomon Cavin J., 2014. Au-delà de l’agrarisation de la ville : L’agriculture peut-elle être un outil d’aménagement urbain  ? Discussion à partir de l’exemple genevois. Géocarrefour, 89(1), pp. 31–40.‬‬‬‬‬‬

Giacchè G., Consalès J-N., Grard BJ-P., Daniel A-C., Chenu C., 2021, Toward an Evaluation of Cultural Ecosystem Services Delivered by Urban Micro-Farms, Sustainability 13(4) :1716. https://doi.org/10.3390/su13041716

Macé Le Ficher P., 2018, Appels à projets urbains innovants : l’alimentation au risque du food-washing ?, Metropolitiques, URL : https://metropolitiques.eu/Appels-a-projets-urbains-innovants-l-alimentation-au-risque-du-food-washing.html

Margetic C., Rouget N., Schmitt G., 2016. Le foncier agricole à l’épreuve de la multifonctionnalité : desseins environnementaux et alimentaires dans les métropoles lilloise et nantaise, Norois, 2016/4 (n° 241), pp. 87-104

Paddeu, F. 2021. Sous les pavés, la terre : agricultures urbaines et résistances dans les métropoles. Éditions du Seuil. 448p.

Poulot M. 2014. L’invention de l’agri-urbain en Île-de-France. Quand la ville se repense aussi autour de l’agriculture. Géocarrefour, 89 (1), pp. 11‑19.

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Notes

1 On considérera ici l'agriculture urbaine comme toutes les formes d’activités agricoles (y compris incluant des animaux) qui se déroulent en milieu urbain dense ou en périurbain, dans ce cas en lien avec la ville: en font partie des formes très variées comme les jardins collectifs dans leur diversité (partagés, familiaux, d’insertion, des microfermes urbaines visant le participatif et/ou le productif, des formes plus spécialisées comme les serres urbaines, les productions en cave ou celles en indoor strict (environnement contrôlé). Ces formes peuvent être présentes au sol et/ou sur ou dans des bâtiments (Aubry et al., 2022).

2 Urban agriculture will here be considered as all forms of agricultural activity (including livestock) occurring in dense urban or periurban areas, in the latter case in connection with a town. This encompasses very varied forms, such as all types of community garden (allotments, community or family kitchen gardens, social integration gardens, urban micro-farms focusing on outreach and/or production, more specialised forms such as urban greenhouses, underground farming, or strict indoor farming (in a controlled environment)). These forms may be raised or in-ground, or else in buildings (Aubry et al., 2022).

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