En 1925, le critique Legrand-Chabrier écrit dans sa chronique « Pistes et Plateaux » que le music-hall se divise en « deux catégories tranchées ». Il distingue ainsi « le music-hall à revues plus ou moins somptueuses » du « music-hall de variétés […] le seul qui soit vraiment cosmopolite et universel ». Cette distinction semble partagée par bon nombre de critiques de l’époque, comme Gustave Fréjaville qui l’utilise également dans sa « Petite Chronique de Music-hall », qu’il tient entre 1919 et 1932.
Étant par définition un genre mouvant, qui s’adapte aux tendances et à l’actualité, le music- hall n’a jamais été codifié et ne fait l’objet d’aucune règle stylistique. La distinction entre revues et variétés – également appelées programmes d’attractions – ne repose donc sur aucune norme préétablie. Mais puisque qu’elle semble faire sens pour les contemporains des années 1920 et 1930, il paraît important de saisir ...